Déclaration du PRCF du 5 mars 2023
Il y a 10 ans, le 5 mars 2013, disparaissait Hugo Chavez, laissant un important héritage politique au Venezuela. En effet, élu président de la République en 1998, Chavez mena pendant ses quinze années à la tête de la République bolivarienne du Venezuela le double combat contre l’impérialisme états-unien et contre le néolibéralisme mortifère, contribuant ainsi à la création de l’Alliance bolivarienne pour les Amériques en 2004, au côté de Fidel Castro. Sous sa présidence, Chavez fit adopter une nouvelle Constitution avec des droits considérablement élargis pour les populations pauvres et les plus marginalisées, nationalisa les industries pétrolières et sut affronter victorieusement les tentatives de coups d’Etat fomentées par la CIA et la bourgeoisie compradore réactionnaire.
Surtout, Chavez affirma en 2005 son ambition de construire le socialisme, en dépit d’une forte pression de l’impérialisme états-unien. Une construction d’autant plus indispensable pour mener le combat anti-impérialiste sur des bases plus efficaces, au risque de se heurter à la « guerre économique » fomentée par les Etats-Unis via les institutions de la « mondialisation » capitaliste (FMI, Banque mondiale, OMC). Raison pour laquelle le Venezuela, qui n’a pu aller plus loin dans les nationalisations des secteurs-clés de son économie sous le contrôle démocratique des travailleurs, se retrouve à la merci des Etats-Unis toujours prêts à déstabiliser le pays.
Or, le choix du socialisme apparaît d’autant plus nécessaire et salutaire que les Etats-Unis n’hésitent pas à saborder le régime bolivarien, à l’image du refus d’accorder un prêt pour lutter contre le Covid en mars 2020, et que le capitalisme est traversé par d’immenses contradictions à l’échelle mondiale. En ce sens, tout en soutenant le président Maduro dans son combat contre l’impérialisme états-unien, le Pôle de Renaissance communiste en France (PRCF) salue fraternellement les camarades du Parti communiste du Venezuela (PCV) qui œuvrent dans des conditions de plus en plus difficiles en faveur d’une rupture en faveur du socialisme au Venezuela – rupture indispensable pour renforcer le rapport de forces face à l’impérialisme états-unien. C’est la seule voie possible pour des millions de travailleurs qui souffrent de la « guerre économique » menée par Washington et son armée de FTN ; et rappelons qu’il y a quatre ans, le fantoche Juan Guaido s’auto-proclamait « président » du Venezuela – avec l’assentiment des Etats-Unis, de l’Union européenne et de Macron –, prouvant au passage le peu de cas que l’Axe euro-atlantique fait des élections lorsque ces dernières sont défavorables à leurs champions.
Poursuivre le combat de Chavez, c’est articuler de manière indissoluble le combat contre l’impérialisme états-unien et tous ses laquais latino-américains ET, parallèlement, la construction du socialisme en élargissant de manière considérable les droits et conquêtes démocratiques et sociales pour les millions de travailleurs du Venezuela. C’est donc soutenir sans réserve le Front anti-impérialiste vénézuélien sous la direction du régime bolivarien ET, parallèlement, soutenir sans réserve le PCV dans son combat pour la rupture avec le capitalisme et la subordination du continent américain menée par Washington.
Plus que jamais, appliquons le précepte d’Hugo Chavez : « Jusqu’à la victoire, toujours : nous vivrons et nous vaincrons ! »
10e année de la mort d’Hugo Chavez : la poursuite du combat anti-impérialiste doit s’accompagner de l’indispensable virage vers le socialisme
Déclaration du PRCF du 5 mars 2023
Il y a 10 ans, le 5 mars 2013, disparaissait Hugo Chavez, laissant un important héritage politique au Venezuela. En effet, élu président de la République en 1998, Chavez mena pendant ses quinze années à la tête de la République bolivarienne du Venezuela le double combat contre l’impérialisme états-unien et contre le néolibéralisme mortifère, contribuant ainsi à la création de l’Alliance bolivarienne pour les Amériques en 2004, au côté de Fidel Castro. Sous sa présidence, Chavez fit adopter une nouvelle Constitution avec des droits considérablement élargis pour les populations pauvres et les plus marginalisées, nationalisa les industries pétrolières et sut affronter victorieusement les tentatives de coups d’Etat fomentées par la CIA et la bourgeoisie compradore réactionnaire.
Surtout, Chavez affirma en 2005 son ambition de construire le socialisme, en dépit d’une forte pression de l’impérialisme états-unien. Une construction d’autant plus indispensable pour mener le combat anti-impérialiste sur des bases plus efficaces, au risque de se heurter à la « guerre économique » fomentée par les Etats-Unis via les institutions de la « mondialisation » capitaliste (FMI, Banque mondiale, OMC). Raison pour laquelle le Venezuela, qui n’a pu aller plus loin dans les nationalisations des secteurs-clés de son économie sous le contrôle démocratique des travailleurs, se retrouve à la merci des Etats-Unis toujours prêts à déstabiliser le pays.
Or, le choix du socialisme apparaît d’autant plus nécessaire et salutaire que les Etats-Unis n’hésitent pas à saborder le régime bolivarien, à l’image du refus d’accorder un prêt pour lutter contre le Covid en mars 2020, et que le capitalisme est traversé par d’immenses contradictions à l’échelle mondiale. En ce sens, tout en soutenant le président Maduro dans son combat contre l’impérialisme états-unien, le Pôle de Renaissance communiste en France (PRCF) salue fraternellement les camarades du Parti communiste du Venezuela (PCV) qui œuvrent dans des conditions de plus en plus difficiles en faveur d’une rupture en faveur du socialisme au Venezuela – rupture indispensable pour renforcer le rapport de forces face à l’impérialisme états-unien. C’est la seule voie possible pour des millions de travailleurs qui souffrent de la « guerre économique » menée par Washington et son armée de FTN ; et rappelons qu’il y a quatre ans, le fantoche Juan Guaido s’auto-proclamait « président » du Venezuela – avec l’assentiment des Etats-Unis, de l’Union européenne et de Macron –, prouvant au passage le peu de cas que l’Axe euro-atlantique fait des élections lorsque ces dernières sont défavorables à leurs champions.
Poursuivre le combat de Chavez, c’est articuler de manière indissoluble le combat contre l’impérialisme états-unien et tous ses laquais latino-américains ET, parallèlement, la construction du socialisme en élargissant de manière considérable les droits et conquêtes démocratiques et sociales pour les millions de travailleurs du Venezuela. C’est donc soutenir sans réserve le Front anti-impérialiste vénézuélien sous la direction du régime bolivarien ET, parallèlement, soutenir sans réserve le PCV dans son combat pour la rupture avec le capitalisme et la subordination du continent américain menée par Washington.
Plus que jamais, appliquons le précepte d’Hugo Chavez : « Jusqu’à la victoire, toujours : nous vivrons et nous vaincrons ! »