« Toute ma vie et pour l’amour du peuple, je la consacrerai jusqu’à mon dernier souffle, à la lutte pour la démocratie et le respect des droits de l’homme.«
Hugo Chavez
Le 5 mars 2013, Hugo Chavez disparaissait. Une perte profonde pour l’ensemble des progressistes. Alors que les vautours impérialistes se voyaient déjà remettre la main sur les richesses pétrolières du Venezuela. 4 ans plus tard, les travailleurs venezueliens continuent de défendre leur révolution bolivairienne. Malgré les violentes attaques – la guerre économique – menée tant par les États-Unis et leurs alliés que par la classe capitaliste de Caracas totalement aux ordres.
Le 5 mars 2013, sur www.initiative-communiste.fr, le PRCF rendait hommage à Hugo Chavez et à la révolution bolivarienne
VIVA CHÁVEZ ! VIVE LA RÉVOLUTION BOLIVARIENNE ! VIVE LE SOCIALISME !
Patriote et révolutionnaire, Hugo Chavez a su symboliser le processus révolutionnaire de son pays, au Venezuela et dans le monde. Cela lui vaut, aujourd’hui encore, la haine et un tombereau de calomnies de la part des ennemis de la Révolution bolivarienne, c’est-à-dire des milieux oligarchiques, de l’impérialisme et de ses agents. La presse française fut en pointe dans la tentative de diabolisation d’Hugo CHÁVEZ. Alors que ce dernier a toujours été élu démocratiquement, qu’il a été l’objet d’une tentative de coup d’État, dirigé par les USA et le patronat local (le « président » putschiste était le président du MEDEF vénézuélien), c’est lui que Le Monde ou Libération traitent, contre toute évidence, de « dictateur » !
Parions qu’il n’y aura aucune autocritique de leur part après les campagnes de haine qu’ils ont menées contre CHÁVEZ. Non pas que le processus révolutionnaire soit un chemin de roses, dépourvu de contradictions (y compris au sein du front révolutionnaire), mais il faut savoir que ce qui fut reproché à Chavez – volontiers opposé aux dirigeants réformistes – c’est la radicalité du processus en cours au Venezuela. C’est l’anti-impérialisme et l’amitié avec Cuba, avec les frères Castro, et l’exemple qu’a donné la révolution bolivarienne à d’autres pays d’Amérique, qui ont entamé des marches vers le progrès social et la justice, ouvrant à la perspective socialiste un avenir, après la défaite historique de l’URSS.
Il faut rappeler le bilan du gouvernement progressiste de CHÁVEZ. Celui-ci est éloquent : les progrès en matière d’éducation, d’alphabétisation, de santé et de recul de la pauvreté sont impressionnants. Le taux d’analphabétisme a chuté de 9,1% en 1999 à 4,9% en 2011. 83% des jeunes accèdent à l’enseignement supérieur. La mortalité infantile a chuté de 19,15% à 13,95%. L’espérance de vie a progressé de deux ans. Près de la moitié de la population vivait sous le seuil de pauvreté en 1999, moins d’un quart aujourd’hui. La pauvreté extrême a été divisée par deux (de 21,7% à 10,7%). Et, comme cela nous change des politiques imposées par l’UE et ses serviteurs, sous Chavez, 1.600 entreprises sont passées sous contrôle de l’État, ces entreprises qui représentaient en 2009 30% du PIB du pays.
« Hugo CHÁVEZ a créé un système de protection sociale, il a rendu gratuit l’accès à la santé et à l’éducation, il a instauré un salaire minimum et généralisé les retraites pour le secteur informel : ce sont de vraies grandes avancées pour la population vénézuélienne, notamment pour les plus défavorisés », explique Jessica Brandler-Weinreb, doctorante en sociologie à l’Institut des Hautes Études de l’Amérique latine (Paris 3). Résultat : l’écart de revenus entre les plus riches et les plus pauvres s’est réduit – l’indice de Gini est passé de 0,46 à 0,39 en dix ans, sachant que 0 signifie l’égalité parfaite des revenus.
Hugo Rafael Chavez Frías, a contribué au plus haut rang, à permettre à la révolution de revenir à l’ordre du jour dans le continent américain avec un rayonnement mondial. Les communistes du Venezuela et du monde furent les meilleurs soutiens de Chavez avec leur souci d’élargir les bases de la révolution et d’analyser avec lucidité la réalité des rapports de forces.
Les hommes sont mortels. Mais leur exemple leur survit et Hugo Chavez s’inscrit dans la longue chaîne de ceux qui avec courage et abnégation servent le peuple et consacrent leur intelligence et leur force à son service. Et le peuple est immortel, et la Révolution est immortelle car l’histoire est l’histoire de la lutte des classes. Aujourd’hui la classe ouvrière, le peuple vénézuélien s’unissent dans le deuil mais c’est pour se remettre en marche, pour approfondir le processus révolutionnaire, pour aller de l’avant vers le socialisme.
Le PRCF salue la mémoire et s’incline devant notre camarade Hugo Chavez qui a combattu avec vaillance et fougue et le capitalisme, et l’impérialisme et la maladie. C’est cette dernière qui emporte Chavez dans l’Histoire où il a déjà une place aux côté du Libertador Simon Bolivar.Hugo CHÁVEZ vit dans chaque Vénézuélien, chaque Américain, chaque être humain qui se bat pour un monde plus juste, plus libre, plus fraternel.
VIVA CHÁVEZ !
VIVE LA RÉVOLUTION BOLIVARIENNE ! VIVE LE SOCIALISME !