Alors que les mercenaires de Miami ont bien du mal à provoquer des protestations de plus de quelques centaines de personnes dans l’île malgré les millions de dollars qu’ils reçoivent tous les jours de Washington, le gouvernement et le parti communiste réussissent à diriger une protestation de centaines de milliers de cubains dans la capitale pour la levée du blocus criminelle condamnée par le monde entier et l’ONU, imposé par le revanchard impérialisme de l’Etat étasunien et soutenu par l’ancienne oligarchie cubaine apatride assoiffée de vengeance dont Marco Rubio est le « digne » représentant au département d’Etat des Etats-Unis.
A lire et regarder : Cuba : « Nous marchons maintenant pour dire au gouvernement des États-Unis : « Laissez le peuple cubain vivre en paix ! » Miguel Diaz Canel
Rappelons que le peuple cubain a plébiscité le changement constitutionnel de 2019 qui réaffirmait la continuité du projet de société socialiste et l’horizon communiste portée par les révolutionnaires cubains. Un plébiscite matérialisé non seulement par référendum mais aussi par une participation directe du peuple qui, réuni en assemblées citoyennes, a amendé le texte, réalisant, les idées de Rousseau sur la démocratie directe et le mandat populaire, que nous n’avons toujours pas appliqué, faute de bonapartisme autoritaire bourgeois, chez nous.
Plus que jamais défendre Cuba socialiste c’est se défendre avec Cuba contre l’impérialisme, l’obscurantisme et la contre-révolution, y compris en France !!!
Fidel a dit : « le peuple de Cuba vaincra ». Raul a affirmé : « quel peuple nous avons ! », et Diaz-Canel a appelé « l’héroïque peuple cubain à une marche combattante ». Hier, ces mots ont résonné sur le Malecon de La Havane dans les voix de plus de 500 000 personnes qui ont manifesté devant l’ambassade des États-Unis contre le blocus et pour l’exclusion de Cuba de la liste absurde et fallacieuse des pays qui, prétendument, parrainent le terrorisme.Le caïman vert et irréductible a tremblé lorsqu’il a senti les pas de la Génération du centenaire, avec Raul en tête, marchant fermement, comme il l’avait promis, le pied à l’étrier. À ses côtés, la jeunesse, qui portait inscrite sur sa poitrine l’engagement de ne pas faillir à la Révolution.
C’est cette jeunesse qui s’est lancée en 1868 à La Demajagua ; celle que Marti a dirigée en 1895 ; celle des jeunes des années 30 du siècle dernier ; celle qui a été consacrée depuis que le 26 juillet est devenu le Jour de la rébellion nationale, lorsque les murs de la caserne Moncada ont tremblé en 1953 ; parce qu’elle a été capable de s’embarquer vers l’avenir sur le yacht Granma et s’engager sur les pentes de la Sierra ; celle qui a défendu et a vaincu au nom du socialisme, à Playa Giron ; celle qui a vu ses enfants s’engager pour leur Patrie durant la Crise d’Octobre ; celle de ses internationalistes, de ses scientifiques, de ses sportifs, de ses médecins et de ses ouvriers, de ses étudiants et de ses femmes, de ses enfants, celle qui a débordé le littoral de La Havane comme un tsunami de victoire en Révolution.Aussi, Fidel était-il présent ce 20 décembre, parce qu’il est toujours là, dans chaque expression de l’unité du peuple.
C’est cela que l’empire craint, c’est pour cela qu’il nous soumet à un blocus et qu’il nous étouffe, c’est pour cela qu’il tue ; c’est pour cela qu’il nous accuse de parrainer le terrorisme, dans un acte cynique, alors que cette Île a été victime de ce fléau, promu, parrainé et toléré depuis le propre gouvernement qui la soumet au blocus.Le poing serré, nous allons affronter les problèmes, avec profondeur et avec la certitude d’aller de l’avant ! Nous allons le faire ! Nous pouvons le faire. C’est ce que Raul a demandé, et c’est ainsi que le peuple a répondu, dans une marche anti-impérialiste à travers Cuba – et le monde. Une marche qui, selon les mots de Diaz-Canel, a dépassé l’imagination la plus fertile.