Il y a un an, l’horreur frappait en plein centre de Paris.
Dans une interview exclusive accordée à la chaîne russe RT, le journaliste Julian Assange leadeur de wikileaks se prononce sur les récentes révélations concernant les couriels d’Hillary Clinton et sur le financement sous-terrain du groupe djihadiste Daech.
Suite aux révélations de wikileaks, les médias pro Clinton appellent à envahir l’ambassade de l’Equateur à Londres ou – craignant pour sa vie à cause des menaces de Washington le journaliste est réfugié depuis des années, la France ayant par exemple refusé de lui accorder l’asile – pour arrêter Julian Assange.
Pro-Clinton media calls for UK to storm embassy and arrest Assange https://t.co/lSChbt1OiE
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— WikiLeaks (@wikileaks) 3 novembre 2016
Clinton : les mêmes sources de financement que l’Etat Islamique ?
Dans un email datant de 2014, Hillary Clinton s’adresse à John Podesta, alors conseiller de Barack Obama (à présent le chef de la campagne électorale d’Hillary Clinton, ndlr), et l’appelle à « faire pression » sur le Qatar et l’Arabie saoudite, « qui apportent clandestinement un soutien financier et logistique à Daech et à d’autres groupes sunnites radicaux », rappelle le lanceur d’alerte. Il a également indiqué que le courriel de la candidate démocrate contenait des informations sur le plus important contrat en matière de vente d’armes conclu par les États-Unis avec l’Arabie saoudite, dont le montant s’élevait selon certaines estimations à 80 milliards de dollars.
Concernant les liens entre la Fondation Clinton et le financement clandestin de l’État islamique, M. Assange affirme que le groupe terroriste a été créé grâce à un versement de fonds provenant des mêmes personnes que celles qui soutient actuellement l’association de la candidate démocrate.
Les fuites montrent en effet que Hillary sait que les Saoudiens et le Qatar financent l’Etat Islamique. Mais malgré cela elle a accepté des dizaines de millions de dollars de subvention pour sa campagne, des subventions versés évidemment pour obtenir son soutien. En tant que secrétaire d’état les courriels montrent qu’elle a également soutenus la vente d’armes à ces régimes. En connaissance de cause de leurs soutiens à Daech.
Hillary Clinton, la candidate de Wall Street
Le site WikiLeaks a publié une partie des courriels confidentiels de John Podesta contenant des citations d’interventions privées d’Hillary Clinton qui ont eu lieu en 2013-2014. Des courriels qui confirment que Hillary Clinton ne tient pas le même discours aux américains – en public – et lorsqu’elle parle avec les leaders de l’oligarchie capitaliste, et qu’elle suit deux lignes politiques, « publique et privée, qui sont totalement différentes ».. Elle déclare par exemple
Mais si tout le monde était au courant, vous savez, de toutes les discussions et accords d’entre chambres, vous savez, alors les gens deviendraient un peu nerveux et c’est un euphémisme. Donc, vous devez avoir à la fois un discours publics et des positions qui restent privées » – “But If Everybody’s Watching, You Know, All Of The Back Room Discussions And The Deals, You Know, Then People Get A Little Nervous, To Say The Least. So, You Need Both A Public And A Private Position.”
Et qu’est ce que ces « positions privées ? Dans un de ses discours à 225 000 $ à Wall Street dont elle essaye de garder le contenu secret, elle déclare :
« My dream is a hemispheric common market, with open trade and open borders” Mon rêve c’est un marché commun planétaire avec des frontières ouvertes au libre échange »