Voila un an trois femmes, militantes Kurdes, Leyla Soylemez, Sakine Cansiz et Fidan Dogan étaient abattues, massacrées, en plein Paris.
Immédiatement des fausses pistes avaient été mises en avant par certains médias pour camoufler ce qui était pourtant assez évident à savoir le caractère politique et l’origine des instigateurs des assassinats.
La police criminelle a depuis fait son travail et un membre des « Loups gris » a été arrêté. Il avait infiltré les milieux résistants Kurdes et avait frappé finalement. Bien entendu cet homme n’a pas agit seul, la police confirme les coups de téléphones, les voyages en Turquie de cet individu. Mais jusqu’à présent les commanditaires n’ont pu être mis en cause par la police et juridiquement.
Politiquement il est clair qu’au moins une partie du pouvoir turc, des services secrets, les « Loups gris » (organisation paramilitaire fasciste chargée des basses besognes des différents pouvoirs réactionnaires turcs, militaires, civils et islamiste d’Erdogan), sont au coeur de ces meurtres odieux.
F. Hollande qui doit se rendre fin janvier à Ankara devrait exiger des comptes au gouvernement turc, il devrait cesser la coopération policière franco-turc et abandonner le projet de loi qui la renforce et exiger de l’UE qu’elle retire le PKK de la liste des organisations terroristes.
Commission Internationale du PRCF