L’administration Trump est décidée à aggraver sa politique d’agression des pays d’Amérique latine refusant la joug de Washington. Dans le viseur, tout particulièrement le Venezuela qui subit une violente guerre économique ainsi qu’une criminelle tentative de déstabilisation. Mais également le Nicaragua sandiniste et également Cuba socialiste.
Cuba est toujours frappée par un blocus économique qui attaque son économie et plombe son développement. Un blocus condamné de façon unanime à l’ONU.
La stratégie des USA est toujours celle de la guerre économique. Une guerre économique impérialiste qui vise d’ailleurs non seulement Cuba Socialiste mais également ses partenaires économiques et s’en prend à tous les peuples.
Blocus : Cuba dénonce la loi Helms Burton
Le 2 mai prochain le président Trump veut appliquer le titre 3 de la loi Helms Burton instituant le blocus contre Cuba. Une partie de la loi pas encore appliquée qui permettrait à Washington de faire payer des lourdes amendes à toutes les entreprises commerçant ou ayant une activité avec Cuba socialiste. Renforçant encore le siège criminel que mène Washington depuis des décennies contre Cuba.
Le président cubain Miguel Diaz Canel a souligné dans un communiqué ce 17 avril : « le titre III n’est pas pire que le titre I et le titre II, qui sont la panoplie d’actions contre tout le peuple de Cuba. Rien ne nous arrachera, ni par la séduction, ni par la force, « la patrie que nos parents ont gagnés de leurs mains ». Les cubains ne se rendrons pas. «
Le ministre des affaires étrangères cubain, Bruno Rodriguez Parilla a lui souligné qu’il s’agit d’une attaque visant non seulement Cuba mais également tous les pays tiers.
« Nous condamnons énergiquement les annonces du Secrétaire d’Etat Pompeo de l’activation du titre III de la loi Helms Burton. C’est une attaque contre la droit international et la souveraineté de Cuba et des Etats tiers. L’escalade agressive des USA contre Cuba sera brisé. Comme à Giron ( NDT la baie des cochons), nous vaincrons ».
L’Europe et la France frappées par les USA
Au delà du devoir élémentaire, moral, humanitaire, solidaire, de défendre Cuba socialiste en faisant stopper le blocus, c’est devrait également être un réflexe d’autodéfense pour tous les peuples. Ce qui en douteraient doivent regarder ce qui se prépare avec l’application du titre 3 de la loi Helms Burton instituant le blocus contre Cuba par le président Trump.
Car le titre 3, comme les autres titres de la loi Helms Burton, visent à frapper les entreprises étrangères opérant ou commerçant avec Cuba.
D’ores et déjà la réprésentante internationale de l’Union Européenne a annoncé que les entreprises européennes pourraient répliquer aux amendes US.
Alberto Navarro, ambassadeur de l’Union européenne à Cuba, a vigoureusement réagi en dénonçant une loi «illégale», «contraire au droit international» et «immorale». L’ambassadeur assure que l’UE a créé une «législation antidote» qui permettra aux entreprises de bénéficier de la protection de l’Union européenne en cas de procès. «Les citoyens européens ont l’obligation de ne pas collaborer», insiste-t-il. La cheffe de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, et la commissaire au commerce, Cecilia Malmström, ont également averti les États-Unis: «l’Union européenne sera contrainte d’utiliser tous les moyens à sa disposition» pour protéger ses intérêts, écrivent-elles dans une lettre adressée au secrétaire d’État américain, Mike Pompeo.
Pourtant, ces protestations molles ne réussissent pas à cacher que bien l’UE soit un des premiers partenaires économiques de Cuba avec des échanges en pleine croissances, notamment depuis 2016, et tout particulièrement concernant la France, les USA ont imposés des amendes de plusieurs milliards d’euros à des industriels ou des banques françaises et européennes sans aucune réaction de l’UE. C’est qu’en réalité, en toute matière, l’UE demeure 100% alignée sur les ordres que lui donne Washington.
En frappant Cuba, c’est bien leur dictature sur le monde que les USA veulent renforcer et rétablir. Ce qui démontre que la question n’est pas seulement de défendre Cuba socialiste, elle est bien de se défendre avec Cuba socialiste
JBC pour www.initiative-communiste.fr
Déclaration du Gouvernement révolutionnaire
La Révolution cubaine réitère qu’elle est fermement résolue à contrer l’escalade agressive des Etats-Unis
Ce 17 avril marque un nouvel anniversaire de l’agression militaire lancée à Playa Girón en 1961. Fermement résolu à défendre sa Révolution et le socialisme, le peuple cubain riposta et, en moins de soixante-douze heures, infligea à l’impérialisme sa première déroute en Amérique.
Curieusement, c’est cette date-là que l’administration étasunienne a choisie pour annoncer de nouvelles mesures agressives contre Cuba et renforcer l’application de la Doctrine Monroe !
Le Gouvernement révolutionnaire repousse dans les termes les plus énergiques cette décision qui permet désormais de présenter des demandes légales devant des tribunaux étasuniens contre des sociétés cubaines et étrangères échappant à la juridiction des Etats-Unis et qui dresse de nouveaux obstacles à l’entrée dans ce pays de cadres et de familles des entreprises ayant investi en toute légitimité à Cuba dans des biens nationalisés. Ces actions, envisagées dans la Loi Helms-Burton, la communauté internationale les a condamnées depuis belle lurette, la nation cubaine les a rejetées dès leur promulgation et application en 1996, leur objectif fondamental étant d’imposer une nouvelle tutelle coloniale à notre pays.
Le Gouvernement révolutionnaire rejette également la décision de limiter à nouveau les fonds que les Cubains résidant aux USA envoient à leurs familles et proches, de restreindre encore plus les voyages d’Étatsuniens à Cuba et d’appliquer des sanctions financières supplémentaires.
Le Gouvernement révolutionnaire repousse énergiquement les références selon lesquelles des attaques à des diplomates étasuniens se seraient produites à Cuba.
L’administration étasunienne prétend justifier ses actions, à son habitude, à coups de mensonge et de chantage.
Le général d’armée Raúl Castro Ruiz a affirmé le 10 avril dernier : « Elle accuse Cuba de tous les maux, utilisant des mensonges à en faire pâlir la pire propagande hitlérienne. »
Cherchant à camoufler et à justifier le fiasco patent de sa sinistre manœuvre putschiste : désigner depuis Washington un usurpateur comme « président » du Venezuela, le gouvernement des Etats-Unis recourt à la calomnie.
Il accuse Cuba d’être responsable de la solidité et de la fermeté dont font preuve le gouvernement bolivarien et chaviste, le peuple et l’union civico-militaire qui défendent la souveraineté de leur nation. Il ment comme un arracheur de dents quand il affirme que Cuba maintient au Venezuela des milliers d’effectifs militaires et de sécurité, déterminant de la sorte par leur influence ce qui se passe dans ce pays frère.
Il a le cynisme d’accuser Cuba de la situation économique et sociale que traverse le Venezuela, alors que celui-ci est soumis depuis des années aux brutales sanctions économiques que Washington et plusieurs de ses alliés appliquent précisément pour l’asphyxier économiquement et faire souffrir sa population.
Washington en arrive au point d’exercer des pressions sur des gouvernements de pays tiers pour qu’ils persuadent Cuba de cesser cet invraisemblable appui militaire et de sécurité, et même de retirer son soutien et sa solidarité au Venezuela.
L’administration étasunienne est bien connue, dans le pays même et dans l’arène internationale, par sa tendance éhontée à recourir au mensonge comme instrument de politique intérieure et extérieure. C’est là en fait une coutume qui concorde avec les vieilles pratiques de l’impérialisme.
Qui a oublié que le président George W. Bush, avec l’appui du conseiller actuel à la sécurité nationale, John Bolton, a menti sans le moindre scrupule au sujet des prétendues armes de destruction massive en Iraq, cette contre-vérité lui ayant servi de prétexte pour envahir ce pays du Moyen-Orient ?
Les annales de l’histoire enregistrent aussi l’explosion du cuirassé Maine et la provocation inventée de toutes pièces dans le golfe du Tonkin qui ont servi de prétexte à des guerres à Cuba et au Vietnam.
Comment oublier que les Etats-Unis camouflèrent aux couleurs cubaines les avions étasuniens qui bombardèrent Cuba à la veille de l’agression de Playa Girón ?
Qu’il soit clair que les calomnies proférées par les Etats-Unis sont purement et simplement des mensonges délibérés ! Leurs services de renseignement ont plus de preuves qu’il n’en faut, et sûrement plus qu’aucun autre État, pour savoir que Cuba ne possède pas de troupes au Venezuela et qu’elle n’y participe à des opérations militaires ou de sécurité, quand bien même deux États indépendants ont parfaitement le droit de décider en toute souveraineté de leur coopération en matière de défense, les USA n’en ayant aucun, eux, de le contester.
Notre accusateur possède bel et bien, lui, en revanche, plus de 250 000 soldats cantonnés dans 800 bases militaires à l’étranger, dont une partie sur notre continent !
La Maison-Blanche sait aussi – et nous l’avons réitéré publiquement – que les quelque 20 000 coopérants cubains, dont 60 p. 100 sont des femmes, remplissent dans cette nation latino-américaine exactement la même mission que les 11 000 autres œuvrant dans 83 nations : prêter des services sociaux de base, fondamentalement en santé, ce que reconnaît la communauté internationale.
De même, qu’il soit absolument clair que sa solidarité résolue avec la République bolivarienne du Venezuela, une république sœur, est un droit de Cuba en tant qu’État souverain et aussi un devoir qui s’inscrit dans les traditions et les principes imprescriptibles de politique extérieure de sa Révolution.
Aucune menace de représailles, aucun ultimatum, aucun chantage de la part de l’administration étasunienne n’écartera la nation cubaine de sa conduite internationaliste, malgré les dommages humains et économiques dévastateurs que le blocus génocidaire inflige à notre peuple.
Faut-il rappeler que les Etats-Unis ont recouru par le passé à des menaces et à un ultimatum mafieux quand Cuba, parce qu’internationaliste, appuyait les mouvements de libération en Afrique tandis qu’ils soutenaient, eux, le régime ignominieux de l’apartheid ? Cuba devait renoncer à ses engagements solidaires avec les peuples africains en échange de promesses de pardon, comme si la Révolution avait quelque chose à se faire pardonner de la part de l’impérialisme !
Cuba a rejeté à cette époque ce chantage, tout comme elle le rejette aujourd’hui : par le plus grand mépris !
Le général d’armée Raúl Castro a rappelé le 10 avril dernier : « Nous avons prouvé en soixante ans, face aux agressions et aux menaces, que nous étions absolument décidés à résister aux pires circonstances et à les surmonter. Aurait-il beau posséder un pouvoir immense, l’impérialisme n’est pas capable de briser la dignité d’un peuple uni, fier de son histoire et orgueilleux de la liberté qu’il a conquise à force de tant de sacrifices. »
Le Gouvernement révolutionnaire de Cuba appelle tous les membres de la communauté internationale et tous les citoyens étasuniens à stopper l’escalade irrationnelle et la politique d’hostilité et d’agression de l’administration Trump. Année après année, d’une manière quasi unanime, les États membres des Nations Unies réclament à juste titre la cessation de cette guerre économique. Les peuples et les gouvernements de notre région doivent faire prévaloir, au bénéfice de tous, les principes contenus dans la Proclamation de l’Amérique latine et des Caraïbes comme Zone de paix.
Miguel Díaz-Canel Bermúdez, président des Conseils d’État et des ministres, a affirmé le 13 avril dernier : « Cuba continue de faire confiance à ses propres forces et à sa propre dignité, mais aussi à la force et à la dignité d’autres nations souveraines et indépendantes. Et elle continue aussi de croire au peuple étasunien, à la patrie de Lincoln qui rougit de honte de voir un petit groupe agir en marge de la loi universelle au nom de toute la nation étasunienne. »
Cuba rejette une fois de plus les mensonges et les menaces, et réitère que sa souveraineté, son indépendance et son engagement envers la cause des peuples latino-américains et caribéens ne sont pas négociables.
À deux jours du cinquante-huitième anniversaire de la victoire de Playa Girón, site historique de la géographie nationale où les forces mercenaires de l’impérialisme ont mordu la poussière, la Révolution cubaine réitère qu’elle est fermement résolue à faire face à l’escalade agressive des Etats-Unis et à la contrer.
La Havane, le 17 avril 2019
La Loi Helms-Burton : parlons-en clairement
Les explications de Gramna.cu
Il s’agit du principal instrument juridique du gouvernement de la Maison-Blanche contre Cuba, qui vise à faire de nous une de leurs dépendances coloniales
La Loi pour la liberté et la Solidarité démocratique cubaine est une engeance vindicative qui vise à briser l’âme de Cuba, par le biais d’une grande saignée qui provoquerait un énorme choc qui la laisserait prostrée à jamais. C’est le projet d’extermination d’une nation.
Imaginons deux scénarios hypothétiques, disons impossibles pour ceux d’entre nous qui avons confiance en la capacité de résistance et le courage de notre peuple.
Premièrement : L’ennemi impérialiste et ses alliés, faisant usage de leur puissance militaire, parviennent à occuper la majeure partie du pays et à établir un gouvernement de transition, après avoir proclamé la fin de la Révolution.
Deuxièmement : La désunion, la tromperie, le découragement semé par l’ennemi, la trahison, nous font « baisser la garde » comme en 1878 – un Baragua n’est pas exclu. Un gouvernement de transition est mis en place et des troupes étasuniennes occupent le pays pour assurer l’arrivée de « l’aide humanitaire ».
Aurions-nous alors des élections « libres et démocratiques » ? Non, ce gouvernement de transition, désigné arbitrairement par les troupes interventionnistes, ne peut pas convoquer d’élections tant que le Congrès des États-Unis ne l’aura pas approuvé.
Le président des États-Unis, ou son proconsul nommé à cet effet, doit préparer tous les six mois un rapport au Congrès sur l’état d’avancement du processus de transition dans l’Île occupée, si bien qu’un doute nous assaille : combien de temps ce processus durera-t-il s’ils établissent tous les six mois la nécessité d’un rapport ? Combien de temps les troupes yankees resteront-elles sur le territoire cubain ? Réponse aux deux questions : On l’ignore (il est recommandé de lire le Plan Bush).
Enfin, nul ne sait après combien d’années le Congrès des États-Unis approuvera la tenue d’élections. Qu’en est-il du blocus économique, commercial et financier ? A-t-il été levé pour autant lorsque la fin de la Révolution a été proclamée ? Non, il n’a pas été levé, ce n’est pas le plan, il reste en vigueur pendant la transition, comme un brutal mécanisme de pression.
Or, la transition étant désormais achevée, nous avons un président et un gouvernement au style et au gout des yankees. Vont-ils lever le blocus ? On pourrait le penser, mais non, ce n’est pas ce qui est prévu par la Loi aberrante qui porte la signature de Mrs Helms et Burton : le président ou son proconsul doit certifier auprès du Congrès qu’ils ont rendu ou payé à leur valeur ou indemnisé leurs « anciens propriétaires » étasuniens, y compris les Cubains devenus après 1959 des Cubano-étasuniens, tous et chacun des biens, nationalisés, saisis ou confisqués conformément aux lois révolutionnaires dans le respect du Droit international.
L’ « indemnisation » ou la « compensation », selon les calculs d’experts étasuniens en 1997, s’élèverait à environ 100 milliards de dollars. Il est également prévu de renégocier l’accord sur la base navale de Guantanamo, sans aucune garantie de restitution.
Nos maisons, nos terres, nos écoles, nos usines, nos centres de loisirs, nos hôpitaux, nos instituts de recherche, tout ce qui n’aurait pas été détruit par les grandes transnationales pendant la période de transition, sous l’occupation – se souvenir de 1898 – passerait aux mains des anciens propriétaires ou de ceux qui ont acheté ces biens aux propriétaires d’origine, et le pire, aux mains des spéculateurs, des huissiers et autres crapules de tous poils.
Pour payer les procès, les indemnités et les dettes, les gouvernements cubains devraient avoir recours à des prêts. Des prêts, par exemple, auprès du FMI, ce qui entraînerait des taux d’intérêt de plus en plus élevés et créerait une spirale sans fin de pillage.
Certains aux États-Unis – des entreprises et des groupes d’affaires – ont acheté des « propriétés » à Cuba à leurs « anciens propriétaires », des personnes qui spéculent sur la valeur de ces propriétés, qui possèdent des titres réels ou falsifiés, qui évoluent dans un marché louche, illégal à tous égards.
Des spéculateurs immobiliers ont vendu des terrains à de futurs constructeurs, il existe des projets de « La future Havane », une affaire juteuse en vue de laquelle nombre de hyènes aiguisent leurs dents, qui rêvent de rayer de la carte des municipalités entières et de construire des supermarchés Walmart, des McDonald’s, des casinos, d’énormes immeubles de bureaux, des quartiers chics pour des gens très riches et qui condamnerait la grande majorité de la population de la capitale à vivre dans les bidonvilles qui abondent dans les grandes villes d’Amérique latine.
Nous tomberions entre les mains des fonds vautours [fonds d’investissements] ou des créanciers « holdout ». Il nous faudrait des années pour rembourser une dette pratiquement impayable, car comment un pays dévasté, déchiré, appauvri par la guerre et l’occupation, un pays qui aurait perdu une bonne partie de ses enfants en âge de travailler et de produire, pourrait-il la payer ? Nous serions entre les mains d’usuriers prêts à « sucer » jusqu’à la dernière goutte de la richesse nationale.
Parlons clair, en bon cubain, ils n’y parviendront pas. Comme l’a souligné Fidel, la pensée et l’œuvre des communistes cubains perdureront. Cuba perdurera. « Nous, les Cubains, sommes faits de fer et nous serons capables de résister aux épreuves les plus dures. » Nous nous lèverons encore et encore pour défendre la liberté, génération après génération.
Que sont les fonds vautours ?
→ Ce sont des fonds de capital à risque qui achètent des titres de pays en difficultés économiques, puis qui exercent des pressions pour recouvrer le remboursement de ces titres, en plus des intérêts dus pour les années d’endettement, sans recourir à des restructurations ni à des engagements préalables.
Quels instruments juridiques la Loi Helms-Burton viole-t-elle ?
→ Elle contrevient à la Constitution des États-Unis et à diverses normes juridiques de ce pays.
→ Elle viole de nombreux actes de Droit international réglementant les relations politiques, économiques, commerciales et financières entre les États.
→ Elle porte préjudice à la liberté du commerce et de l’investissement, ce qui a provoqué des conflits avec les principaux partenaires des États-Unis.
→ Elle ne reconnaît pas la libre circulation des personnes en fonction du commerce.
→ Elle va à l’encontre des traités bilatéraux sur la Protection des investissements et des traités commerciaux bilatéraux avec de nombreux pays.
→ Elle viole le principe reconnu selon lequel « la propriété d’un bien est établie conformément aux lois du pays dans lequel elle est située ».
→ Le chapitre III de la Loi Helms-Burton n’a aucun précédent dans l’histoire juridique des États-Unis.
→ Le Congrès a assumé une fonction judiciaire en décrétant que les confiscations cubaines ont été illégales, alors qu’en réalité un tel différend doit être traité conformément aux principes du Droit international.
Exemples des amendes les plus récentes infligées dans le cadre du blocus des États-Unis contre Cuba
9 milliards de dollars : BNP Paribas pour avoir enfreint la politique de sanctions des États-Unis. (2014)
787 millions de dollars : au Crédit Agricole, soit environ 700 millions d’euros.
1, 34 milliards de dollars : à la Société Générale pour une soi-disant violation des sanctions extraterritoriales de Washington contre Cuba, l’Iran et le Soudan, entre autres pays. (2018)
1,1 milliard de dollars : à la banque britannique Standard Chartered pour « violation du blocus économique, commercial et financier imposé à Cuba ». (2019)
227 500 dollars : au Groupe Acteon, fournisseur britannique de services sous-marins dans l’industrie pétrolière et gazière pour des infractions liées à Cuba et à l’Iran. (2019)
1,3 milliard d’euros : à UniCredit Group, d’Italie, pour les mêmes raisons. (2019)