Un généraux félon de l’armée bolivienne, à la solde de la bourgeoisie fasciste compradore inféodée à l’impérialisme américain, a tenté ce 26 juin 2024 de renverser dans un violent putch militaire le gouvernement élu démocratique de Luis Arce. La mobilisation populaire ferme, courageuse, nombreuse et forte lancée par Evo Morales, le MAS et la COB lui a fait échec.
Depuis plusieurs jours, le général Zuniga réclamait la tête d’Evo Morales, l’ancien président de la Bolivie, renversé par un putsch, à la tête du parti MAS, le parti du socialisme en Bolivie, victorieux de toutes les élections de ces dernières années. C’est pour ce motif qu’à la tête de colonnes blindés et de forces spéciales armées jusqu’au dent, le général Zuniga a attaqué le palais présidentiel et le parlement bolivien.
Il a trouvé d’abord la ferme opposition de Luis Arce, qui s’est opposé en personne au général Zuniga. Le général putchiste revendiquait la libération des putchistes fasciste, Anez et le patron Camacho.
Mobilisés à l’appel d’Evo Morales, du MAS, et de la confédération syndical COB, les travailleurs boliviens sont courageusement descendus en masse des quartiers populaires de La Paz pour s’opposer physiquement aux militaires putschistes félons. C’est eux qui ont ainsi provoqué l’échec du putsch.
Reprenant la main sur l’armée avec l’aide des officiers loyaux, Luis Arce a mis fin au putsch. Il avait obtenu le soutien des principaux dirigeants d’Amérique Latine, de gauche, à la suite des déclarations de soutien vigoureuses du président Cubain, du président du Venezuela, du président de la Colombie, du président du Brésil.
La situation résulte néanmoins d’un configuration politique dangereuse. Qui n’est pas sans rappeler d’autres expériences tragiques, notamment au Chili, conduisant à la réussite de putch.
Les observateurs spécialisée alertent à nouveau sur le danger que dénote cette tentative de putch manquée. Pas seulement par sa survenue, mais aussi de ce qu’elle dénote des faiblesses du gouvernement Arce. Notamment dans la division qu’il entretien à l’égard du MAS et d’Evo Morales, afin de ne pas approfondir la poursuite de la dynamique révolutionnaire en Bolivie. Hors les forces fascistes, qui sont le bras armées de la contre révolution et de la dictature au profit de la reprise en main par l’impérialisme américain (comme cela a pu être constaté dans les précédents putchs ou encore en Equateur), s’appuie à la fois sur ces diviseurs réformistes et sur l’attentisme dans la mise en place des changements. Car le statu quo profite aussi à la destabilisation économique des pays, comme à la frustration des classes populaires. Les événements de La Paz doivent donc être pris avec sérieux par l’ensemble des classes populaires, ainsi que leurs mouvements sociaux et politiques pour défendre le chemin de la poursuite des victoires et de la défense de ce qui est gagné.
JBC pour www.initiative-communiste.fr
Après un ordre et l’ouverture d’une enquête, émis par le Ministère Public, Zúñiga a été arrêté et mis à la disposition des autorités.
Les autorités boliviennes ont confirmé mercredi que l’ancien commandant des forces armées boliviennes, Juan José Zúñiga, avait été arrêté après la tentative de coup d’État contre le gouvernement du président Luis Arce.
Après un ordre et l’ouverture d’une enquête, émis par le Ministère Public, Zúñiga a été arrêté et mis à la disposition des autorités.
De même, le vice-amiral Juan Arnéz Salvador, de la marine bolivienne, a également été arrêté.L’ancien commandant général des forces armées boliviennes, Juan José Zúñiga, a commis un mépris pour l’ordre constitutionnel.
Auparavant, le parquet bolivien avait signalé qu’à la suite de la tentative de coup d’État dans le pays contre le président constitutionnel Luis Arce, l’ouverture de toutes les poursuites judiciaires correspondant au début de l’enquête pénale contre le général avait été ordonnée. . Juan José Zuñiga et les personnes impliquées.
« Le procureur général de l’État, Fausto Juan Lanchipa Ponce, a immédiatement, par l’instruction FGE/JLP n° 243/2024, ordonné l’ouverture de toutes les poursuites judiciaires qui correspondent au début de l’enquête pénale contre le général Juan José. a déclaré le ministère public.
Cette déclaration a eu lieu, selon le parquet, à la lumière des derniers événements survenus dans la ville de La Paz, siège du gouvernement, et qui sont de notoriété publique compte tenu de « l’engagement ferme du ministère public envers les principes qui soutiennent le État démocratique de droit ».
Le Parquet a indiqué que, de la même manière, il prévoit le déploiement « de tous les efforts nécessaires pour obtenir les éléments de condamnation, ainsi que l’émission des convocations, des assignations à comparaître, des ordonnances et des résolutions dûment motivées qui correspondent aux clarification du fait enquêté et imposition de la sanction maximale aux responsables.
En réaffirmant son attachement à la légalité, le Parquet a également souligné son soutien aux intérêts généraux de la société dans le cadre de la préservation de notre démocratie.
Tout est sous contrôle
Le ministre bolivien de la Défense, Edmundo Novillo, a affirmé qu’après la tentative de coup d’État neutralisée, « tout est sous contrôle ».
Novillo a raconté les événements qui ont conduit à l’action de l’ancien général Zúñiga ce jour-là et a déclaré que ce qui s’était passé était dû à « quelques mauvais soldats », puisque ceux qui soutiennent la Constitution ne se sont pas mobilisés pour soutenir la tentative.
«C’est à cause de quelques mauvais soldats, c’est dommage, c’est une tache sombre, c’est surtout un passage désastreux. Pas du tout, car les militaires, qui respectent le cadre de la Constitution et des règlements militaires, n’ont pas soutenu cette action honteuse », a-t-il déclaré.
En outre, le responsable a assuré au peuple bolivien qu’il dispose déjà d’un contrôle total et absolu sur les forces armées.
«Je veux dire au peuple bolivien qu’à ce stade, après avoir rencontré le président, nous avons déjà le contrôle total et absolu de nos forces armées à travers le commandement militaire. Tout est désormais sous contrôle et les procédures d’enquête auront lieu contre ceux qui sont les auteurs de ce malheureux événement et ils recevront toutes les sanctions que la population attend », a-t-il déclaré.