Avant même l’investiture du fasciste Bolsonaro, la chasse aux sorcières a commencé au Brésil. Pour ne donner que ce terrifiant exemple, une députée du parti de Bolsonaro demande aux étudiants de « dénoncer » les professeurs « rouges » accusés « d’endoctriner » les étudiants. Le mouvement « Ecole sans parti » qui vise le poste de ministre de l’éducation incite les parents à faire pression sur la direction des écoles pour faire licencier les professeurs en question. Pour commencer, le régime fasciste s’en prend aux communistes, mais la répression ne s’arrêtera pas là. Les prochains sur la liste sont les homos déjà sur la sellette depuis la fausse nouvelle concernant la distribution d’un « kit gay » dans les écoles publiques. Ce qui se prépare au Brésil est gravissime et effroyable. Personne en France ne doit relativiser le danger. Et ce d’autant plus que la France et le Brésil, à travers la Guyane, sont des pays frontaliers
La commission École du PRCF a été informée par des camarades que, dans le Brésil à l’égard duquel la très minoritaire classe capitalistique, entend s’approprier et contrôler durablement, le parti du fasciste Bolsonaro incite les élèves et les étudiants à dénoncer auprès du pouvoir politique, judiciaire, les « enseignants rouges », qu’ils le soient réellement ou non.
Nous voulons saluer ces enseignant(e)s, rouges, désormais officiellement confrontés à des fascistes qui pensent avoir gagné la partie. Que ce soit là-bas comme ici, il n’est pas étonnant que tant d’enseignant(e)s soient des rouges : c’est qu’ils/elles se servent de leur intelligence, de la raison, de leur sensibilité. Le communisme est le beau sens de l’Histoire. Quand le Brésil deviendra une terre communiste, les vies pourront s’épanouir, seront protégées. L’Amazonie sera un territoire protégé, interdit aux capitalistes.
La colère fasciste est d’autant plus grande qu’ils savent que, en face, dans les têtes et les cœurs, beaucoup ont compris qu’il ne faut plus hésiter, perdre de temps, que la contre-révolution, réactionnaire, capitaliste des années 80 a conduit le monde à tant de divisions, de souffrances, de catastrophes, et que chaque citoyen(ne) est menacée de mort. Tous ces enseignant(e)s, le savent, le disent, l’expliquent.
C’est pourquoi ce pouvoir de bandits en vient à la folie. Il faut constater que l’opium « religieux » instillé par cette classe, blanche, raciste, fonctionne à fond, qu’il faut attaquer ces Tartufes, et que, là encore, c’est ce que beaucoup d’enseignant(e)s font comprendre à la jeunesse brésilienne. Si le mot d’ordre de « école sans parti » était suivi, il faudrait alors que le pouvoir licencie les enseignant(e)s de droite et d’extrême-droite, chantres du libéralisme, ces larbins du capitalisme qui dans les « grandes écoles » justifient les crimes sociaux, environnementaux, du capitalisme au Brésil. Nous invitons toutes et tous les enseignant(e)s au Brésil à rejoindre les organisations communistes marxistes-léninistes réelles, sincères, à s’organiser face à ces pitbulls, à se défendre, par tous les moyens nécessaires. Et appelons à la solidarité de tous les enseignants du monde avec leurs collègues brésiliens, de tous les lycéens, étudiants du monde avec leurs pairs brésiliens.
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