De sources internationales concordantes, la junte fasciste soutenue par l’Axe euro-atlantique UE-OTAN-USA vient donc de déclencher dimanche 18 janvier 2015 des bombardements massifs sur la ville de Donetsk, utilisant ainsi les concentrations de troupes qu’ils ont massées tout autour du Donbass. Et bien évidemment une nouvelle fois en violation des accords de cessez le feu conclus à Minsk et théoriquement garantis par les chancelleries européennes (avec la même honnêteté que ceux de Kiev qui avaient été suivis d’un coup d’état immédiat en février dernier).
L’objectif annoncé est de reprendre l’aéroport international de Donetsk libéré par les forces antifascistes républicaines. Un aéroport totalement détruit par des mois de violents combats de positions qui n’est d’aucune utilité, si ce n’est pour la junte fasciste de Kiev pour pouvoir continuer à bombarder en permanence Donetsk et ainsi terroriser les quelques deux millions d’habitants de l’agglomération de Donetsk.
Un conseillé du président Porochenko – invité scandaleux de François Hollande dimanche dernier – a déclaré sur les réseaux sociaux :
» Aujourd’hui nous allons leur montrer à quel point nous sommes doués pour leur casser les dents »
et « ils bombardent maintenant avec des missiles dot.U » faisant référence aux bombardement de Donetsk à l’aide de missiles balistiques tactiques Toschka.U par la junte ukrainienne.
Selon divers témoignages publiés sur la Toile, de nombreux quartiers résidentiels sont touchés, y compris au centre de Donetsk. 4 écoles et une école maternelle auraient été bombardées, de même qu’une station de bus. Les autorités de Kiev, soutenues à bout de bras par l’UE, France et Allemagne en tête, ainsi que les USA envisagent de lancer trois nouvelles vagues de mobilisation.
Selon l’OMS, près de 5 000 personnes ont été tués et 10 500 blessés – sans compter les centaines de milliers de déplacés – en Ukraine en raison de l’opération punitive de répression par l’armée.Alors qu’en visite en Allemagne, le premier ministre A Iatseniuk pro UE de Kiev a répondu à des journalistes allemands qu’il n’y avait aucune preuves de bombardements de zones civiles par des bombes à fragmentation et des lances missiles multiples par ses milices, l’ONG américaine Human Rights Watch a fait savoir par la voix d’un de ses dirigeants K Roth que « Pourtant, HRW a documenté une large accumulation de preuves que l’Ukraine refuse de faire la distinction entre des cibles militaires et des cibles civiles, comme l’exigent les lois et usages de la guerre ». Ces preuves (ainsi que les dates et lieux des faits) ont été communiqués aux autorités de Kiev lors de réunions en novembre et décembre 2014. Personne ne pourra dire qu’il ne savait pas.
La chaine de télévision russe Russia Today a publié sur son site plusieurs vidéos qui permettent de mesurer la gravité de ses bombardements contre les populations civiles du Donbass.
Solidarité antifasciste et internationaliste avec les travailleurs d’Ukraine en résistance. défendons la Paix. No Pasaran !