Entouré de militants en armes et au coté du député colombien Jesus Santrich, l’un des principaux leaders historiques des FARC, c’est par une déclaration d’Ivan Marquez que les FARC annoncent leur obligation de reprise des armes alors que le régime colombien d’extrême droite de Duque, bras droit des Etats Unis dans la région, viole de façon de plus en plus violente les accords de paix signés à la Havanne en 2016 :
» Les trahisons, perfidies, persécutions judiciaires, l’insécurité politique, les assassinats des leaders sociaux et des ex-combattants nous contraignent à reprendre les armes… Nous annonçons au monde qu’un second Marquetalia a commencé sous la protection du droit international que assure le droit aux peuples du monde de se dresser en armes contre l’oppression ».
Cette annonce a été condamnée par un tweet du compte officiel des FARC, l’un des négociateurs des accords de paix, l’avocat des FARC Carlos Lozado souligne que « une paix complète et définitive c’est l’aspiration du peuple colombien, malgré les difficultés, nous ne nous évanouirons pas en chemin. Ceux qui s’opposent aux accords de paix ont tort, comme ceux qui désespèrent et qui retournent aux armes ». Depuis la signature des accords de paix, des centaines d’ex-militants et combattants des FARC ont été arrêtés ou assassinés par le régime Duque : 627 civils et 137 guerilleros ont ainsi été assassinés depuis la signature de l’accord de paix en 2016 selon le recensement fait par Indepaz. Seules les 7000 guérilleros des FARC ont jusqu’à ce jour totalement appliqué les accords de paix, alors que le régime Duque après avoir réussi à faire échouer leur ratification, les bloquent de façon permanente.
JBC pour www.initiative-communiste.fr