L’accord signé entre le gouvernement colombien et les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC) est l’aboutissement d’un long combat de la guérilla des FARC pour la reconnaissance des droits de la paysannerie et de la classe ouvrière et pour la souveraineté du pays.
Combat terrible où l’armée et les groupes paramilitaires des capitalistes et des grands propriétaires terriens commirent les pires crimes contre les masses.
Les FARC vers la fin des années 80 avaient tenté, avec le Parti communiste, une sortie pacifique.
L’Union Patriotique rassemblait le PCC et les FARC qui déposèrent leurs armes et présentèrent des candidats aux élections. Mais une vague de terreur frappa la gauche : trois milles cadres et militants de l’UP furent assassinés. Obligeant les FARCS à reprendre la lutte armée pour la protection politique et physique des femmes et hommes de Colombie qui luttaient pour la justice sociale, la réforme agraire et la paix.
Malgré des coups rudes portés par la réaction appuyée par les États-Unis, les FARC, calomniées par les médias en France même (on se souvient de la farce médiatique autour d’Ingrid Betancourt), ont riposté coup pour coup en s’appuyant sur le soutien des paysans colombiens et de la classe ouvrière dans les villes.
Aujourd’hui, grâce à cette lutte héroïque, les FARC, en signant un accord de paix à La Havane pour lequel Cuba à œuvré fortement, obtiennent une grande avancée et arrachent au prix du sang de milliers de paysans, d’ouvriers, d’étudiants, de guérilleros tombés au combat, la possibilité de continuer la lutte dans des conditions meilleures.
Bien entendu la vigilance reste de mise mais il semble bien qu’une étape historique soit en train d’être franchie.
Honneur à ceux, morts et vivants, qui ont permis de créer les conditions de la paix et du combat démocratique.
Commission Internationale du PRCF..