Alors que la République populaire démocratique de Corée est diabolisée par les médias occidentaux, l’Association d’amitié franco-coréenne agit pour contrer l’inlassable propagande de guerre froide – en attendant pire – qui se déverse sur la Corée du nord.
Combien de nos compatriotes connaissent-ils par exemples les effroyables exactions qu’a commises jadis en Corée le Japon impérial ? Et combien savent-ils qu’au Japon, le premier ministre actuel pousse à la remilitarisation du pays en encourageant le négationnisme historique et en disculpant les criminels de guerre nippons ?
Concernant la RDPC, le premier devoir d’un internationaliste est de s’informer par lui-même et d’entendre tous les sons de cloche, et pas seulement le carillon anticommuniste inlassable des médias de guerre froide ! Informez-vous auprès des militants de cette Association diverse et pluraliste qui œuvre pour permettre un dialogue sans œillères entre les peuples…
La Justice n’a pas été rendue pour un grand nombre de femmes qui ont été victimes de l’esclavage sexuel systématique des militaires japonais avant et pendant la Seconde Guerre mondiale. Depuis le premier témoignage public où une victime coréenne a rendu compte de ses souffrances passées, en 1991, d’autres victimes auparavant silencieuses se sont courageusement manifestées pour révéler la vérité et la société civile coréenne a activement pris en charge leur histoire pour la résolution de la question, en déployant de remarquables efforts. Le gouvernement japonais, cependant, n’a jamais reconnu ses responsabilités juridiques en tant qu’Etat.
Même si cet esclavage sexuel a été organisé dès le début par l’armée japonaise qui en assurait l’administration et le contrôle, le gouvernement japonais refuse toujours d’enquêter sur la vérité et de reconnaître ses responsabilités. Il nie même son projet de coercition et de réquisition des « femmes de réconfort ». Des personnalités publiques japonaises et la presse soutiennent que ces femmes ne sont pas des victimes de l’esclavage sexuel, mais des prostituées volontaires, et cela conduit à l’annulation de tous les efforts, bien que mineurs, des administrations passées. Dans la situation actuelle où la violence sexuelle contre les femmes dans les conflits armés se développe dans toutes les zones de conflits dans le monde, la résolution de la question militaire japonaise concernant les « femmes de réconfort » devient plus significative que jamais.
Programme de la délégation du Conseil coréen pour les femmes requises pour l’esclavage sexuel militaire japonais
- Manifestation aux chandelles pour la résolution de l’esclavage sexuel militaire japonais
Mercredi 26 novembre 2014 à 19h00 à la place du Trocadéro
Parvis des Droits de l’Homme 75016 Paris (Métro : Trocadéro)
- Projection du film « Murmures » suivie d’une rencontre avec la délégation internationale des anciennes « femmes de réconfort »
Jeudi 27 novembre 2014 de 15h00 à 18h00
Forum des images / Salle 50
2, rue du Cinéma, 75001 Paris (Métro : Les Halles)
- Conférence de presse
Vendredi 28 novembre 2014 à 14h00
- Conférence internationale: Justice pour les victimes de l’esclavage sexuel militaire japonais et Non à la violence contre les femmes dans les conflits armés (voir détail ci-dessous)
Samedi 29 novembre 2014 de 10h00 à 16h30
Université Paris Diderot-Paris 7, Halle aux farines, Amphi 10E, 2, rue Marguerite Duras, 75013 Paris
(RER/Métro : Bibliothèque François-Mitterrand, Bus : 89, 62, 64, 325)
- Conférence et témoignage sur l’esclavage sexuel militaire japonais
Lundi 1er décembre 2014 de 20h00 à 22h00
Université Paris Sorbonne, Amphithéâtre Bachelard (Galerie Gerson), 17, rue de la Sorbonne, 75005 – Paris
(Métro : Cluny-Sorbonne / RER : Luxembourg)
Samedi 29 novembre 2014 de 10h00 à 16h30 – Conférence internationale
« Justice pour les survivantes de l’esclavage militaire japonaise et arrêt de la violence faite aux femmes dans les conflits armés »
organisée par le Conseil coréen pour les femmes requises pour l’esclavage sexuel militaire japonais et « Papillon-Paris » Action Groupe pour la résolution de l’esclavage sexuel militaire japonais à l’Université Paris Diderot, Halle aux farines, Amphi 10E, 2 rue Marguerite Duras 75013 Paris
(RER/Métro : Bibliothèque François-Mitterrand / Bus : 89, 62, 64)
Plan : www.univ-paris-diderot.fr/DocumentsFCK/implantations/File/Plan_A3_GE_2012-2013.pdf
Cette conférence a pour but de :
- poser la question de la responsabilité de l’Etat dans le système militaire japonais concernant l’esclavage sexuel, un exemple évident de la violence systématisée contre les femmes dans les conflits armés, dans la perspective du droit international et à l’aide de données historiques,
- examiner les efforts déployés par les victimes et la société civile pour résoudre ce problème, la perception du gouvernement japonais et les réponses à ce jour,
- chercher des solutions et mener des actions spécifiques en faveur des victimes,
- présenter les efforts fournis par les femmes et les parlements nationaux pour mettre fin à la violence faite aux femmes partout dans le monde et restaurer la justice pour les victimes de l’esclavage sexuel militaire japonais, partager des perspectives et projets pour le règlement de cette question.
Une exposition sur les femmes et la guerre, y compris la question des « femmes de réconfort », sera montrée sur le lieu de la manifestation.
Programme (sous réserve de modifications)
10h00 – 10h20
« Quelle signification donner à la question de l’esclavage sexuel militaire japonais? », par Jean Salem (philosophe, professeur à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne)
10h20 – 10h30
court-métrage d’animation « Son Histoire »
10h30 – 11h00
témoignages de survivantes coréennes et philippines de l’esclavage sexuel militaire japonais
11h00 – 12h00
présentations
- « Vérité sur la question de l’esclavage sexuel militaire japonais et responsabilité de l’État japonais à travers des documents historiques », par Hirofumi Hayashi (professeur à l’Université de Kanto Gakuin, Japon)
- « Progrès dans les actions de la société civile pour résoudre la question de l’esclavage sexuel militaire japonais », par Mee-hyang Yoon (représentante du Conseil coréen pour les femmes requises pour l’esclavage sexuel militaire japonais)
- « Les réponses du gouvernement japonais concernant l’esclavage sexuel militaire », par Jing-ja Yang (Japan Action for the Resolution of the “Comfort Women” Issue)
12h00 – 13h30
déjeuner
13h30 – 14h30
présentations
- « Les crimes de guerre du Japon et les actions menées pour leur résolution – Le cas des Pays-Bas », par Brigitte van Halder (membre du Comité des affaires internationales, Fondation des anciennes dettes japonaises)
- « Illégalité de l’esclavage sexuel militaire japonais fondée sur le droit et les tâches pour leur résolution », par Patricia Sellers (conseiller spécial du procureur de la Cour pénale internationale pour les stratégies de poursuites / professeur, Kellogg College of Oxford University)
- « Statu quo des crimes de violence sexuelle en temps de guerre et solidarité des femmes », Geneviève Garrigos (présidente d’Amnesty International France)
14h30 – 15h15
« Les efforts et les mesures du Parlement européen pour résoudre la violence sexuelle en temps de guerre », par des membres des parlements français et européen
15h15 – 15h30
pause
15h30 – 15h50
« Proposition pour la réalisation de la vérité, de la justice, et des réparations pour les victimes de l’esclavage sexuel militaire japonais », par Pablo de Greiff (rapporteur spécial des Nations Unies sur la promotion de la vérité, de la justice, de la réparation et des garanties de non-répétition)
15h50 – 16h30
discussion
Participation ouverte à tous et gratuite
Interprétation simultanée en anglais et en coréen