Déclaration de Action Tchadienne pour l’Unité et le Socialisme / Parti Révolutionnaire Populaire et Écologique
L’ACTUS/prpe suit avec une attention particulière l’évolution de la situation politique en Côte-d’Ivoire depuis le coup d’état avorté de l’impérialisme français en 2002 contre le Président Laurent Gbagbo.
L’échec du putsch d’alors était du au soutien massif, populaire et notamment à celui des jeunes patriotes dirigés par Charles Blé Goudé, qui ont bravé les troupes françaises basées dans le pays. La partition de facto du pays en deux : le Nord sous contrôle des putschistes et le Sud sous administration légitime et légale du Président Laurent Gbagbo.
Dix années plus tard, la rancoeur tenace de l’impérialisme international et français en particulier, est revenue à la charge afin d’imposer à la présidence de Côte-d’Ivoire, leur poulain, en l’occurrence Monsieur Alassane Dramane Ouattara (surnommé ADO par ses partisans) après le deuxième tour de l’élection présidentielle du 28 novembre 2008.
Si les prétendus démocrates en occident et si les membres de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) étaient impartiaux et soucieux d’instaurer une véritable démocratie en Côte d’Ivoire, alors comment expliquer leurs criminelles accointances avec les putschistes du Nord depuis septembre 2002 en refusant de les désarmer avant les élections ? Dans ces conditions surréalistes, comment pourrait-on avoir une ombre de doute que les élections dans la partie septentrionale du pays serait opaque, falsifiée et irrégulière ?
Cette connivence de la France et de l’Onuci avec les putschistes du nord, préparerait déjà l’opinion internationale à ce coup d’état « démocratique et institutionnel » de la Commission Electorale Indépendante (CEI) qui voudrait imposer illégalement et illégitimement ADO, Président de la République de Côte d’Ivoire.
Pourquoi les Africains doivent-ils continuer à être humiliés en acceptant les coups d’états permanents de l’impérialisme français, la Françafrique 50 ans après les indépendances nominales? Force n’est-il pas de constater que les criminels dictateurs à l’instar du tyran Déby au Tchad, soutenus par la France sont imposés aux peuples ?
Ces despotes du pré carré français d’Afrique sont au pouvoir depuis au moins 20 ans pour chacun d’eux, par la volonté impériale de la France. En revanche, elle vilipende les dirigeants ou candidats africains insoumis ou progressistes, soutenus par les peuples.
La nouvelle stratégie de l’hexagone consisterait à appeler en renfort l’ONU afin de procéder au sacre de leur valet, ADO. C’est le cas de la Côte-d’Ivoire ces derniers jours où le cynisme, et la forfaiture du droit de la force de l’impérialisme prime sur la force du droit national et international.50 ans après les indépendances africaines, le néocolonialisme français n’a pas perdu de sa vigueur d’antan. Il a repris le haut du pavé.
Ce qui se passe en Côte-d’Ivoire est inédit, injuste, humiliant, déshonorant et criminel pour toute l’Afrique. Cela devrait interpeller tous les patriotes africains car quelles que soient nos divergences confessionnelles, politiques et idéologiques avec le régime du Président Laurent Gbagbo, il serait de notre devoir de combattre cette pensée unique que l’impérialisme occidental, au nom de l’esprit de la suprématie coloniale occidentale, voudrait imposer sa volonté au détriment des peuples de notre continent.
C’est dans cette optique de résistance de solidarité et de lutte pour les Etats-Unis d’Afrique indépendants, que notre Parti, ACTUS/prpe adresse sa solidarité militante et anti-impérialiste au Président Laurent Gbagbo et au peuple frère ivoirien. Nous tenons ici, à lui exprimer par ailleurs, nos félicitations pour sa réélection à la magistrature suprême du pays.
L’insoumis au néocolonialisme français, Laurent Gbagbo, fondateur du Front Patriotique Ivoirien (FPI) et membre de l’internationale socialiste a un passé militant bien empli. Il fut l’opposant emblématique à l’ancien président Félix Houphouët-Boigny, un chantre de la Françafrique. Ce qui lui a valu des séjours en prison de mars 1971 à janvier 1973 puis en 1992..
Le président Laurent Gbagbo est un patriote africain qui a au moins le mérite de résister au coup d’état militaire permanent de l’impérialisme français qui voudrait à tout prix imposer leurs hommes de la cuvée françafricaine, Henri Konan Bédié et Alassane Dramane Ouattara (ADO).
Parmi ces actes d’insoumission, celui qui déclencha la guerre de la Françafrique contre le président légitime Laurent Gbagbo, fut l’ouverture du pays à la Chine populaire. En effet, la tentative échouée du coup d’état de septembre 2002, fomentée par les putschistes des Forces Nouvelles (FN) de Guillaume Soro, a eu lieu au lendemain de la décision du Gouvernement de l’insoumis président Laurent Gbagbo, de remettre en cause les énormes intérêts économiques français en Côte d’Ivoire dont particulièrement ceux du groupe Bolloré, un ami du président Sarkozy. Les marchés attribués exclusivement auparavant de gré à gré aux entreprises hexagonales doivent dès lors être soumis à la libre concurrence des entreprises de la république populaire de Chine, qui connaissent une expansion fulgurante sur le continent africain ces dernières années.
Au nom de la liberté d’entreprendre, au nom de la libre concurrence du marché, au nom du néo-libéralisme ou du capitalisme…dont les puissances impérialistes se font le chantre, il est paradoxal de constater que ces dernières vont en guerre contre les entreprises chinoises qui gagnent les marchés internationaux régis par les lois capitalistes. La décision du gouvernement de Laurent Gbagbo de lancer les appels d’offres concurrentiels pour que le meilleur gagne mais aussi en défendant en partie les intérêts de la République de Côte d’Ivoire, est un crime de lèse majesté pour l’impérialisme français.
Le complot impérialiste international contre le Président Laurent Gbagbo programmé et exécuté par la France et l’Onuci s’était traduit par l’adhésion à cette croisade des autres puissances impérialistes les Usa et l’Union Européenne (UE), dès son l’introduction du projet de sanctions contre le président légitime Laurent Gbagbo au Conseil de sécurité le 03 décembre dernier. Tandis que d’autres pays comme la Russie, le Brésil, la Chine, le Mexique à cette alliance anti Gbangbo.
Selon le Ministre ivoirien des Affaires étrangères Placide Djédjé « C’est la France qui est derrière ce projet de résolution contre le gouvernent légitime du président Gbagbo » et de dénoncer « des fortes pressions exercées par la France sur les états africains » afin de s’aligner sur la position de l’hexagone.
Le texte commun du Conseil de sécurité adopté invite le président Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir et le menaçant de sanctions ciblées s’il ne reconnaissait pas son rival Ouattara.
Dans une lettre adressée au Président Laurent Gbagbo, le président américain Barack Obama « dit clairement que s’il fait le mauvais choix,(…) nous envisagerons d’éventuelles sanctions contre lui et d’autres, si besoin est », a déclaré le porte-parole du département d’Etat Philip Crowley. [Afp du 9 décembre 2010].
Ceux qui espéraient voir la politique impérialiste des Usa s’adoucir avec l’élection d’un noir, doivent déchanter. « L’impérialisme stade suprême du capitalisme » selon Lénine, reste tenace quelle que soit la couleur, la religion ou la nationalité de l’individu qui partage cette idéologie. Au demeurant, il conviendrait de souligner que dans les pays capitalistes, ce sont les multinationales qui sponsorisent les élections présidentielles des candidats et l’accession à la magistrature suprême de leurs hommes.
Les gesticulations occidentales autour du prétendu respect du verdict des urnes (victoire d’ADO), leurs menaces contre le vrai vainqueur Laurent Gbagbo, cacheraient en réalité les visées à court, moyen et long terme pour défendre uniquement les intérêts des multinationales capitalistes
La démocratie à géométrie variable de l’occident est une imposture contre les peuples africains. Elle épouse les contours fluctuants des seuls intérêts capitalistes, en sacrant présidents à vie de nos états, les dictateurs que l’Elysée a crée, soutient et maintient par la force des armes des troupes françaises basées sur le continent.
L’impérialisme français use de tous les moyens et subterfuges afin d’imposer son valet ADO, président de la Côte d’Ivoire au détriment du vrai vainqueur, l’insoumis, Laurent Gbagbo.
Monsieur Alassane Dramane Ouattara fut un ancien Vice président du FMI. Cette institution internationale est dominée par l’impérialisme capitaliste. Elle est à l’origine des mesures anti sociales et criminelles, imposées aux peuples africains sous le vocable de programme d’ajustement structurel (PAS).
Ce plan impose aux états des coupes sombres principalement dans les budgets sociaux des états (santé, éducation, agriculture, arrêt de subventions des produits alimentaires de première nécessité…), privatisation des secteurs clés de l’économie nationale (énergie, eau, transport,…) entraînant de millions de victimes.
Compte tenu de ces crimes contre l’humanité du FMI, il est évident que les peuples ivoirien et africain ne sauraient apporter leur soutien à une haute personnalité de cette institution internationale et de surcroît actrice de ces mesures criminelles. Monsieur Alassane Ouattara, fut l’artisan des privatisations des entreprises nationales lorsqu’il était premier ministre du Président Houphouët Boigny. Ce bradage de l’économie nationale aux capitalistes occidentaux, mérite une récompense de la part des bénéficiaires. C’est ainsi que nous assistons ces derniers jours à un branle bas de combat et à une mobilisation générale du front impérialiste des pays du Nord, animé par la France contre le président Laurent Gbagbo afin d’imposer Monsieur ADO, président de la République de Côte d’Ivoire.
Les violations manifestes des règles démocratiques et de bonnes conduites (souscrites par les deux candidats à la présidentielle) ont été observées chez Monsieur Alassane Dramane Ouattara. Fort du soutien et du plan des impérialistes, ce dernier avait déjà pris langue avec la presse internationale en clamant bruyamment sa victoire avec un score fantaisiste de 54,1 % 90 contre 45,9% au Président sortant Laurent Gbagbo. Cette annonce illégale fut faite avant même que la Commission électorale indépendante (CEI) ne proclame officiellement les résultats provisoires. Monsieur Alassane Dramane Ouattara s’était autoproclamé Président de la République de Côte d’Ivoire le 03 décembre 2010. Avec délectation et partialité ahurissante, une certaine presse française a relayé en boucle ce mensonge qu’elle voudrait transformer en vérité et force de loi à l’opinion ivoirienne et internationale.
La loi électorale de la Côte d’Ivoire du 3 mars 2008, stipule dans son alinéa 2 que la CEI a un délai impératif de 3 jours pour informer le Président du Conseil constitutionnel, le représentant du Secrétaire Général de l’ONU, le représentant du Facilitateur…
Alors que ce délai fut largement dépassé, le Président de la CEI, Monsieur Youssouf Bagayogo a tenu tout de même à proclamer président monsieur Alassane Dramane Ouattara en répétant mécaniquement les chiffres déjà martelés par ce dernier.
Le hold-up organisé par monsieur Ouattara dans le nord en terrorisant les partisans du président Laurent Gbagbo, a été confirmé par le fait que dans les régions favorables au candidat Laurent Gbagbo, son rival a pu battre campagne en toute quiétude et que ses partisans ont librement voté.
L’article 63 de la constitution de la république ivoirienne stipule : « Le résultat définitif de l’élection du président de la république est proclamé, après examens des réclamations éventuelles, par le Conseil constitutionnel et publié selon la procédure d’urgence ».
Après annulation des votes frauduleux des sept départements du Nord, le président du Conseil constitutionnel proclame à la foulée la réélection à la présidence de la république de Côte d’Ivoire du Candidat Laurent Gbagbo avec 51,45% des suffrages, contre 48,55% à son rival ADO, le 3 décembre 2010.
La constitution ivoirienne comme celle de la plus part des anciennes colonies françaises, sont une copie de la constitution de la 5èmerépublique française. Alors pourquoi il n’ ya jamais eu contestations ou recours des décisions prises par le Conseil constitutionnel en France ? Le peuple français accepterait-il que les USA, l’Allemagne et l’ONU, s’immiscent dans les affaires intérieures françaises en invalidant les décisions de leur Conseil constitutionnel ? Accepterait-il que la souveraineté de la France soit violée par des pays étrangers ? Les réponses seraient incontestablement NON ! Alors pourquoi ne reconnaît-on pas au peuple ivoirien le droit de choisir librement son président par une décision du Conseil constitutionnel de leur état indépendant et souverain?
Le Conseil constitutionnel ivoirien aux yeux du droit de la France est illégitime et illégal. Pourquoi le peuple ivoirien souverain devrait-il accepter ce verdict et ultimatum du président Sarkozy qui fut le premier à féliciter et à reconnaître le hold-up électoral de monsieur ADO, autoproclamé président de la Côte d’Ivoire ?
La précipitation mécanique et déconcertante, sans retenue aucune et avec laquelle la France a félicité et a reconnu la fausse victoire concoctée dans les officines de la Françafrique, corrobore les visées de revanches de l’ancienne puissance coloniale contre le refus de soumission et la résistance du Président Laurent Gbagbo depuis près d’une décennie. Nous avons le devoir militant de ne pas laisser le président Laurent Gbagbo et ses camarade de la majorité présidentielle (LMP) seuls au front contre la France et ses alliés impérialistes.
Un complot impérialiste international visant à déstabiliser la Côte d’Ivoire dirigée par le président insoumis Laurent Gbagbo se confirmerait.
Le président Sarkozy à l’instar de son prédécesseur Chirac, est décidé d’oeuvrer pour l’éviction du pouvoir du président légal et légitime Laurent Gbagbo.
Le peuple français tolérerait-il une telle ingérence d’un président africain, asiatique ou latino américain dans les affaires de l’hexagone ? Le président Sarkozy aurait-il oublié que le Conseil constitutionnel ivoirien à l’instar de celui de la France est la plus haute juridiction du pays ? de plus, après sa décision aucun recours n’est possible ?
La Commission Electorale Indépendante(CEI) n’est qu’une simple structure administrative circonstancielle, chargée de gérer ponctuellement le déroulement des élections. Elle ne peut se prévaloir d’une quelconque primauté ou suprématie hiérarchique sur le Conseil constitutionnel, instance juridictionnelle suprême et pérenne.
La CEI a proclamé des résultats frauduleux activement soutenus et relayés par le front impérialiste qui voudrait en découdre avec le président Laurent Gbagbo.
La CEI a octroyé la victoire à la Pyrrhus au candidat ADO dans l’espoir d’usurper le légitime et légal fauteuil présidentiel du candidat Laurent Gbagbo. Cependant, la décision du Conseil constitutionnel d’invalider ces résultats et proclamant simultanément la victoire du candidat Gbagbo fait force de loi. Elle est exécutoire. Toute disposition contraire à la décision du Conseil constitutionnel ivoirien est par conséquent illégale, illégitime et de nul effet. Les autorités légitimes de la Côte d’Ivoire ont le droit de faire respecter la loi par tous les moyens à ADO et sa bande qui sont d’intelligence avec les ennemis du pays, les puissances impérialistes.
ADO et ses sponsors impérialistes sont dans l’illégalité absolue en foulant au pied les règles élémentaires démocratiques des institutions de la République de Côte d’Ivoire. Cela est un délit gravissime ! Les lois de la République doivent être appliquées impitoyablement dans leur plénitude à l’encontre des contrevenants.
Un tel acte fort fera jurisprudence. Il servira de leçon aux valets de l’impérialisme et leurs maîtres.
Les africains n’accepteront jamais le pacte colonial et donneront la riposte adéquate à toute tentative de recolonisation de notre continent.
L’élection à la magistrature suprême devrait-elle être avilie et dépouillée de son caractère solennel par des usurpateurs à la solde des impérialistes? Le peuple ivoirien et africain méritent plus de considération qu’un tel minable et ridicule spectacle offert gratuitement et à satiété à l’opinion internationale.
Les preuves incontestables des fraudes massives organisées par le candidat ADO avec la complicité de la France et l’Onuci, ont été rapportées par certains observateurs et témoignages.
– Contrairement à la complicité des observateurs de l’Onuci, qui sont aveugles et aphones face aux agissements frauduleux et criminels du groupe Ouattara, le Chef des experts électoraux africains, Monsieur Jean-Marie Ngondjiban Gangté a livré à la presse ivoirienne et internationale les conclusions de sa mission qui sont sans appel. C’est ainsi que nous avons appris que les élections ne répondaient pas aux normes des critères généralement admis pour les élections libres, transparentes et équitables. Des irrégularités majeures ont été relevées dans les villes de Korogo, Bouaké, Ségala, Tortia, Karango. Ce sont les vols des urnes, les refus du camp ADO d’accepter la présence des observateurs de la majorité présidentielle lors des dépouillements des urnes
Les seuls commentaires les plus répandus dans les médias occidentaux au service de Ouattara et son groupe d’usurpateurs du pouvoir, demeurent la diabolisation de la majorité présidentielle et en particulier du président Gbagbo qualifié de dictateur. Ces mensonges grotesques ne sont que l’arbre qui cache la forêt. En effet, comment expliquer que l’opinion internationale et ces pays du nord qui se proclament démocrates puissent soutenir les putschistes de septembre 2002 contre le président démocratiquement élu Laurent Gbagbo ?
les capitalistes occidentaux organisent un nouveau plan afin d’accroitre le pillage des ressources naturelles de la Côte d’Ivoire en installant au pouvoir sur l’ensemble du pays ces seigneurs de la guerre dirigés par le tandem Ouattara-Soro qui contrôlent le nord du pays.
. Il serait plus rentables pour les multinationales capitalistes d’avoir durant cette période de boum pétrolier un de leurs valets à la présidence du pays. ADO leur assurera le pillage sans se sourciller des millions de barils de brut qui seront extorqués au peuple ivoirien. Le Président Laurent Gbagbo qui refuse d’être un vassal, mérite par conséquent d’être éliminé par tous les moyens avant que le brut ne coule à flot.
La mobilisation occidentale sur le thème du respect de la démocratie en couronnant frauduleusement Ouattara, n’a rien à voir avec les intérêts du peuple ivoirien. L’odeur du pétrole a inhibé chez les impérialistes leur sens de la défense de la démocratie. Il serait plutôt honnête pour eux de dire « proclamons Ouattara président de la côte d’Ivoire pour garantir démocratiquement le pillage du pétrole » au lieu de « Laurent Gbagbo doit respecter la volonté du peuple exprimé par la CEI ». La vraie volonté du peuple est pourtant celle exprimée par le Conseil constitutionnel.
Youssouf Bakayoko dévoile une fraude de 500.000 votants fictifs dans les zones CNO », relève l’ampleur les fraudes massives du candidat Ouattara.
Ce hold-up électoral que voudrait couvrir la France et l’Onuci ne peut résister à l’épreuve des faits réels ci-dessous
Quel serait donc le vrai score d’Alassane Ouattara sur la même base des données de Youssouf BAKAYOKO ? Il nous suffit pour cela de retirer les 9,35% votants sur les voix d’Alassane Ouattara. On obtient le tableau ci-après:
* Total Inscrits : 5 784 490
* GBAGBO LAURENT : 2 107 055, soit 52,04%
* ALASSANE OUATTARA : 1 942 088, soit 47,96%
* Total : 4 049 143, soit 100%
* Taux Participation : 70,00%
* Ecart de voix dues au bourrage des urnes en zone CNO : 541 076
Dans un souci de ramener la paix en Côte d’Ivoire, l’insoumis Laurent Gbagbo a tendu la main aux putschistes d’hier, accepter d’organisation l’élection présidentielle dans ces conditions effroyables et enfin de nommer de surcroît Monsieur Guillaume Soro le Chef des putschistes au poste de premier ministre.
Aujourd’hui nous constatons avec amertume que le complot impérialiste planifié depuis de nombreuses années contre le peuple ivoirien a atteint son objectif : ADO du Rassemblement Des Républicains(RDR) et Guillaume Soro son bras armé des Forces nouvelles (FN) sont respectivement Président autoproclamé par la CEI, et premier ministre. Ce cas inédit de la nouvelle stratégie de l’impérialisme afin d’éliminer« démocratiquement » les patriotes africains fera jurisprudence si ce test réussi. Cela est insupportable !
La mauvaise volonté de la France et de l’Onuci, s’était manifestée depuis l’éclatement du coup d’état avorté du RDR de Ouattara et de son bras armé les Forces nouvelles de Guillaume Soro contre le président Laurent Gbagbo. La zone du nord contrôlée par les putschistes est sanctuarisée par la France et de l’Onuci qui refusent de désarmer les rebelles avant le scrutin présidentiel.
Le président Laurent Gbagbo a toujours manifesté sa prédisposition et sa bonne volonté à ramener la paix en Côte-d’Ivoire. À cet effet, jamais un homme d’état africain n’a accepté de faire autant de concessions voire humiliantes comme l’a fait le dirigeant insoumis à la Françafrique.
Le Président Laurent Gbagbo a toléré l’existence d’une Commission Electorale Indépendante (CEI) dont la composition n’est guère à sa faveur. En effet, sur les 32 membres, 27 appartiennent aux partis de l’opposition et notamment au Rassemblement des Houphouetistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), un conglomérat insipide de partis caractérisés par une alliance contre nature mais qui soutient le candidat Ouattara. Les 5 autres, membres du Conseil constitutionnel, appartiennent à la majorité présidentielle de Laurent Gbagbo. De plus, sur les 4 Vices présidents de cette institution, un seul appartient à la majorité présidentielle. Enfin, il conviendrait aussi de souligner que la CEI, appendice du RDR du Candidat Ouattara, a pour président Youssouf Bagayoko, un autre élément du RHDP et proche de Ouattara.
Au niveau du Conseil constitutionnel, une copie conforme de celui de la France, ses 13 membres sont désignés par le président de la république et l’assemblée nationale. Leurs décisions sont sans recours comme en France, qui refuse pourtant de reconnaître ce droit au peuple ivoirien. De plus, il n’appartient pas aux présidents Sarkozy et Obama, ni à aucun autres dirigeants puissants fussent-ils de contester une décision de la plus haute juridiction de la république de Côte d’Ivoire. Ces ingérences flagrantes de la France et des autres impérialistes sont intolérables et révoltantes.
Les véritables concepteurs et exécuteurs du drame ivoirien, est la nébuleuse Françafrique de Chirac à Sarkozy à laquelle vient s’ajouter leur alliée qui est l’Onu, laquelle est dominée par les puissances impérialistes occidentales, notamment les Usa.
La nouvelle stratégie impérialiste expérimentée en Côte d’Ivoire consiste à nier l’existence des états africains et leurs institutions. Nous devons refuser que nos dirigeants soient préalablement et officiellement « certifiés » par les observateurs de l’Onu avant d’être investis présidents. Les peuples français, anglais, allemands, étatsuniens… accepteraient-ils que leurs présidents et leurs institutions soient imposés par des organisations internationales ou un tiers état aussi puissant ne fut-il ?
La souveraineté fondamentale d’un état, est l‘existence de ses institutions et surtout leur respect et application. L’impérialisme à travers l’exemple ivoirien dénie aux états africains le droit d’exister car la décision du Conseil constitutionnel d’investir président le Candidat Laurent Gbagbo, est balayée d’un revers de la main par l’impérialisme français soutenu par l’ONU en autoproclamant président leur poulain Ouattara.
Le mutisme observé par certains dirigeants africains face au lynchage médiatique et aux menaces contre l’insoumis Laurent Gbagbo par l’impérialisme occidental, est condamnable.
De ce qui précède, il est incontestable que l’Afrique continue d’être sous domination intégrale de l’impérialisme occidental capitaliste qui régente son existence. En effet, nombre de nos dirigeants, qui sont par ailleurs imposés par les puissances du nord font l’objet des pressions et menaces permanentes pour qu’ils appliquent les résolutions de leurs maîtres.
La campagne guerrière déclenchée par les puissances impérialistes contre le président légitime Laurent Gbagbo, proclamé par la décision du Conseil constitutionnel ivoirien, témoigne si besoin est, que ce patriote africain serait préjudiciable à leurs intérêts mais bénéfiques à ceux des ivoiriens. Il serait par conséquent suicidaire pour notre continent de voir certains de nos compatriotes se retrouver consciemment, inconsciemment ou par mercantilisme politique dans le même camp que celui de nos oppresseurs et leurs valets locaux, responsables de la situation dramatique que vivent les masses populaires africaines.
Dans cette lutte politique contre les multiples ramifications françafricaines et impérialistes, notre engagement dans le camp des patriotes africains progressistes ou anti-impérialistes qui sont vilipendés par les impérialistes, doit être sans ambigüité. Quelles que soient nos divergences politiques, ethniques, religieuses, notre devoir militant est de lutter aux côtés des peuples opprimés et de leurs dirigeants désignés à la vindicte de la communauté internationale par les impérialistes.
La France continuera à justifier sa position anti Gbagbo par l’argument du respect de la « volonté du peule ivoirien » en défendant le hold up électoral de Ouattara. Elle a réussi provisoirement à rallier à sa croisade les pays alliés impérialistes et en « exerçant de fortes pressions sur les états africains » Cette mobilisation sans précédant de l’Elysée en faveur de Ouattara, prouve la « menace » que présenterait pour les intérêts de la France la victoire de du candidat Gbagbo mais aussi et surtout que cela risquerait d’inspirer d’autres Hommes politiques du pré-carré qui voudraient s’affranchir de cette encombrante tutelle françafricaine.
Une armée d’occupation coloniale est un véritable danger pour la souveraineté du pays. Le Général De Gaule n’avait-il pas fermé en 1966 les nombreuses bases militaires étatsuniennes dans l’hexagone ? Au Tchad, notre Parti, ACTUS/prpe exige depuis de nombreuses années la fermeture inconditionnelle des bases militaires françaises dans le pays car ses multiples interventions aux côtés de l’armée du dictateur Déby contre les Forces de résistance nationale, ont empêché la chute tant implorée du tyran par notre peuple. Il est indéniable de constater la dangerosité de la présence des troupes coloniales françaises d’occupation sur le sol africain.
L’objectif premier des puissances impérialistes est de continuer à piller exponentiellement nos ressources naturelles, en imposant les dictateurs ou Présidents Génétiquement modifiés (PGM) aux masses populaires. Les capitalistes suivraient ainsi la traçabilité de leurs pillages et le degré de soumission de leurs petites créatures qu’ils n’hésiteraient pas à évincer en cas de faible rentabilité, c’est-à-dire baisse des ressources pillées.
Désormais, les puissances impérialistes exporteront des Elections Génétiquement Modifiées(EGM) car selon les déclarations de M. Jacques Chirac, ancien Président français en 1990 à Abidjan : « L’Afrique n’est pas mûre pour la démocratie » ou celle de son successeur Nicolas Sarkozy dans son discours à Dakar en juillet 2007 « l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire ».Ces propos humiliants et mépris reflètent exactement le profond sentiment des impérialistes occidentaux à l’encontre des populations noires et du continent africain.
La croisade internationale dirigée par la France contre le président légal et légitime de la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo, vise à le mettre au banc de la communauté internationale. Le soutien des puissances impérialistes au gouvernement illégal et illégitime de Ouattara dans le même pays risquerait de déclencher un second génocide. En effet, à l’instar du Rwanda où la France dispose d’environ d’environ 1000 militaires et une base dans le pays, les ingrédients d’une telle explosion serait grande.
. À ce sujet, il conviendrait de souligner que la notion de la « Communauté internationale » si chère aux puissances occidentales est une mascarade pour justifier l’indéfendable et l’injustice caractérisée afin d’imposer Ouattara à la présidence du pays. En effet, sur les 192 états membres de l’ONU, seuls 5 sont membres permanents du conseil de sécurité. Ils disposent du droit de véto et imposent leur volonté aux 187 autres. Cette anomalie historique est anti démocratique car la majorité des pays est inexistante dans la prise des décisions, qui parfois les concernent directement. Parmi ces 5 membres permanents du Conseil de sécurité, la France et les USA qui font partie, sont à la pointe ces derniers jours de la croisade anti Gbagbo. La notion de « Communauté internationale » sous entend en réalité La dictature des puissances occidentales sur le reste du monde et en particulier sur les pays d’Afrique». En conclusion, le gouvernement légitime et légal du président Laurent Gbagbo ne saurait être seul et avoir contre lui tous les autres pays.
Les réserves exprimées par la Russie, la Chine populaire et les autres membres non permanents du Conseil de sécurité au projet de résolution sur la Côte d’Ivoire, a retardé son adoption en l’état par le Conseil de sécurité de l’ONU. De nombreux exemples de la prétendue « défense de la démocratie », martelée par la France, sont battus en brèche par son soutien permanant inconditionnel et multiforme apporté à de nombreuses élections frauduleuses en Afrique, qu’elle qualifie de « démocratiques ». …
L’hypocrisie permanente de la défense de la démocratie en Afrique dont les différents gouvernements français se targuent, ne continuera pas à résister aux confrontations des faits réels. Cette imposture politique montre que la Françafrique soutient et impose aux peuples ses valets en couvrant l’abomination dans son pré carré d’Afrique. La mobilisation générale du camp impérialiste par le président Sarkozy contre le président Laurent Gbagbo en faveur du valet Ouattara, procède de la même logique : celle d’écarter les candidats qui risqueraient de porter préjudices ou qui ne garantiraient pas suffisamment ses intérêts.
L’incontestable victoire du président Laurent Gbagbo est irréversible. La constitution ivoirienne est écrite, appliquée et respectée par et pour les ivoiriens, qui ont le droit suprême de défendre leurs institutions.
La légalité et la légitimité d’un gouvernement doivent et ne peuvent être que l’émanation du respect des institutions et leur s applications par le peuple, et non un chapelet des menaces, ultimatums et autres oukaz des pays étrangers fussent-ils puissants ou des organisations internationales qui sont au service de ces dernières.
Le peuple français accepterait-il que les institutions internationales invalident les décisions de leur Conseil constitutionnel en imposant un président contre son choix?
Voudrait-on expérimenter en Afrique la « Gouvernance mondiale » par les institutions internationales et que les lois nationales seraient subordonnées aux décisions des états impérialistes puissants qui dirigent l’Onu ?
Vive la solidarité de lutte anti impérialiste et contre la Françafrique pour que vivent la Côte d’Ivoire et une Afrique véritablement indépendante