Cuba subit une violente vague de épidémie du covid-19, avec un taux de contamination toutefois toujours inférieur à celui de la France. Des mesures de prévention et de soins sont en place avec une efficacité de très loin meilleure que celle de la France :Cuba pratique la méthode éprouvée et d’ailleurs citée en exemple par l’OMS, informer, dépister, isoler et soigner, et désormais vacciner. Une réponse complète contrairement à celle du régime Macron qui aux ordres de l’UE a démoli l’hôpital public, qui met désormais le frein au tester, prétend obliger à vacciner (sans même avoir un nombre de doses suffisant pour tous d’ailleurs), ne fait rien pour isoler (y compris pour les voyageurs aux frontières), et n’a eu de cesse que le refus du soigner. Un refus principalement dicté par le manque de lits hospitaliers et de médecins, confinant les malades à la simple prise de doliprane ! N’en doutons pas, c’est sans doute en partie en raison du succès de Cuba socialiste dans la lutte contre le covid-19, un exemple et un modèle inspirant pour tous les peuples des Amériques, que Washington a durci considérablement le blocus contre Cuba. Privant par exemple Cuba d’un accès facile aux seringues pour injecter les vaccins ainsi qu’à certains médicaments et équipements médicaux. Et provoquant des difficultés économiques pour déstabiliser le pays et tenter de ternir l’image internationale du pays. Il demeure que Cuba socialiste, sous embargo, a réussi là où la France capitaliste, 6e puissance mondiale, a dramatiquement échoué. Face au Covid-19, Cuba socialiste a des hôpitaux, des médecins, des soignants, développe des traitements et des vaccins. Cuba apporte son aide, y compris en France avec son appui à la Martinique. Et l’on y décède beaucoup moins du covid-19 qu’en France.
Avec 3 schémas vaccinaux entièrement développés par Cuba, produits par Cuba, ce sont déjà 7.9 millions de doses qui ont pu être injectées auprès des 11 millions de Cubains. Avec 17,8% de la population entièrement vaccinée, et 28.4% bénéficiant d’au moins une dose. La Havane espère que 70% des Cubains auront ainsi pu se faire vacciner d’ici la fin du mois d’août, c’est-à-dire en à peine 3 mois. Il est à noter que contrairement aux vaccins utilisés en France, sous brevets des multinationales américaines ou britanniques et utilisant une technologie expérimentale à base d’ARN ou de virus OGM, les vaccins cubains reposent sur une technologie de pointe très éprouvée et sûre, celle de la protéine unitaire (toutes les explications sont ici).
Face à la prolifération des variants du SARS-CoV-2, à l’origine de la Covid-19, Cuba se prépare aujourd’hui à renforcer ses propositions en concevant des candidats-vaccins spécifiques aux différentes souches et en combinant ceux qui existent déjà.
Marta Ayala, directrice du Centre de génie génétique et de biotechnologie (CIGB), a expliqué à la télévision que l’apparition de souches plus transmissibles entraîne des études constantes des cinq projets anti-Covid-19 de l’île afin de faire face à des variants spécifiques ou de concevoir de nouvelles formules.
Elle a également précisé qu’était étudiée la possibilité de combiner plusieurs propositions dans le but de renforcer les réponses immunitaires des individus.
Cuba dispose de trois schémas de vaccination anti-Covid-19 qui dépassent la limite imposée par l’Organisation mondiale de la santé (50 pour cent) pour être déclarés comme des vaccins.
Le premier étant Abdala, conçu par le CIGB, premier vaccin d’Amérique latine, a démontré une efficacité de 92,28 pour cent dans son schéma à trois doses.
Auquel il faut ajouter la proposition de l’Institut Finlay de Vaccins (IFV), Soberana 02, qui, avec deux injections (sur un schéma complet de trois), a démontré dans son analyse finale d’efficacité sur la maladie symptomatique un taux de 65,6 pour cent.
Récemment, l’IFV a également annoncé l’efficacité de 91,2 pour cent du schéma de deux doses de Soberana 02 complétées par une de Soberana Plus.
Un essai clinique pour les âges pédiatriques, auquel participent 350 volontaires de trois à 18 ans de la capitale cubaine, a déjà commencé sur l’île caribéenne avec Soberana 02 et Soberana Plus.
Un essai concernant ce groupe de la population aura également lieu avec Abdala dans la province de Camagüey, comprenant 592 enfants et adolescents.
En outre, le 9 juin dernier, les autorités iraniennes ont annoncé une autorisation d’utilisation d’urgence dans leur pays de Soberana 02.
Ces candidats-vaccins ont déjà été appliqués à sept millions 469 503 Cubains dans diverses modalités d’essais cliniques, d’études d’intervention et d’intervention sanitaire.
Aux trois médicaments mentionnés ci-dessus s’ajoutent Mambisa, également du CIGB et unique à application nasale, qui a déjà reçu son autorisation pour commencer la phase II des essais cliniques, puis Soberana 01, de l’IFV.
Ayala a précisé que pour obtenir l’immunité dite collective, plus de 80 pour cent de la population mondiale doit être complètement vaccinée et Cuba aspire à atteindre l’immunisation de 70 pour cent de ses habitants au mois d’août prochain.
« Avec l’apparition de souches comme la Delta, signalée pour la première fois en Inde et présente dans quelque 96 pays, y compris Cuba, de nombreuses nations avec des niveaux élevés de vaccination présentent également des taux élevés de contagion, c’est pourquoi nous nous préparons à faire face à cette situation », a-t-elle expliquée.
Jusqu’à présent, a-t-elle déclaré, les vaccins administrés dans le monde et ceux qui sont conçus dans notre pays ont démontré leur capacité à neutraliser les variants ou à empêcher que si les gens sont infectés, ils passent à des états graves de la maladie.