Il y a près d’un an, le vol MH 17 de la Malaysian Airline s’écrasait au dessus de l’Ukraine. Avant même la moindre investigation, la machine médiatique occidentale accusait les forces de défenses du Donbass et la Russie d’avoir abattu l’avion, reprenant en boucle les éléments de langages dictés depuis Washington et Berlin.
Les introuvables preuves américaines
Depuis, jamais l’Axe euro-atlantique n’a produit le moindre élément de preuve, refusant de répondre aux questions posées par la Russie et de s’expliquer face aux nombreux faits rendus publics par la Russie. La commission d’enquête – conduite par un pays membre de l’OTAN et non par les Nations Unies, écartant d’ailleurs jusqu’à la Malaisie en vertu d’un accord de confidentialité… incluant l’Ukraine de Kiev, en violation de la résolution 2166 de l’ONU – n’a depuis publié qu’un rapport particulièrement vide, particulièrement des soit-disant « preuves indiscutables » que l’administration américaine a prétendu détenir sans jamais en montrer le moindre début de commencement.
Les hypothèses issues d’une enquête conduite par un fabricant de missiles incriminent Kiev
L’avion aurait pu être abattu par un missile. Le fabricant de missiles russe Almaz-Antey vient de rendre public le résultat de ses propres investigations mardi, reposant uniquement sur les éléments produit par le rapport de la commission d’enquête néerlandaise.
Un expert de la société, Mikhail Malyshevsky, a expliqué lors d’une conférence de presse que sa société est arrivée à la conclusion que si l’avion a pu être abattu par un missile Buk M1, il pourrait alors s’agir d’une version qui n’est plus produit depuis des années, missile tiré depuis une zone située au sud de la ville de Zaroshenskoye. Ses conclusions repose sur l’examen de trace d’explosion qui pourraient correspondre aux caractéristiques des dommages causés par un ancien missile utilisé dans les système Buk M1, le missile 9M38-M1. Malyshevsky a indiqué que les caractéristiques des dégâts d’explosions de ce missile ont été déclassifiées par le Ministère de la Défense Russe car ce missile n’est plus utilisé depuis longtemps en Russie. Selon l’enquête conduite par Almaz Antey, le site de tir devrait être situé au sud de Zaroshenskoye pour être compatible avec les dégâts constatés, et non Snizhne comme les médias occidentaux l’ont affirmé. Un missile tiré de Snizhne aurait détruit l’avant de l’appareil. L’éclat de missile qui aurait pu détruire l’avion aurait pénétré juste au dessus de la tête du pilote et traversé en longueur l’avion, tandis que d’autres éclats frappés le moteur gauche et l’empennage des ailes et de la queue. La zone de Zaroshenskoye était alors sous le contrôle des forces armées pro UE de Kiev.
Le PDG de Almaz Antei, Yan Novikiv rappelle que la production des missiles 9M38M1 a été arrêtée avant 1999.
Mais ce type de missiles est toujours en service au sein des forces armées ukrainienne qui en a fait prolonger la durée de vie en 2005, date à laquelle elle disposait de 991 missiles de ce type.
Almaz Antei indique que des essais pourraient confirmer son enquête. Sans aucun doutes, les images satellites – que les USA ont jusqu’ici toujours refusés de communiquer – devraient permettre de prouver sans difficulté le lieu de tir d’un missile sol air ayant abattu le vol MH17. Sans aucun doutes non plus, la publication des conversations des enregistreurs de vol ainsi que des éléments du contrôles aérien ukrainien – saisies par les autorités de Kiev et dont le pré rapport d’enquête ne traite pas – apporteraient à l’évidence des informations utiles pour déterminer les responsabilités dans ce crash.
Pour le moins, chacun ne pourra que constater depuis des mois le silence médiatique total autour de l’enquête sur le crash du vol MH17, accompagné du silence étonnant de la commission d’enquête contrastant avec les accusations lancées immédiatement après le crash. Rappelons que la Russie a indiqué après le crash avoir détecté l’activité d’un radar Koupol d’un système de missile ukrainien près de Stila, compatible avec une batterie de missile buk ukrainien à proximité de Gourzko.
La Russie révèle le nom d’un des témoins ukrainien de l’enquête :
Le comité d’enquête russe a rendu public le nom d’un des témoins de l’enquête. Il s’agit du citoyen ukrainien Yevgeny Agapov qui servait comme mécanicien auprès d’un bataillon de la brigade d’aviation tactique de l’armée de l’air ukrainienne.
Plusieurs centaines de mineurs coincés au fond par les bombardements de kiev
Selon les réprésentants de l’OSCE, la situation se détériore dans le Donbass. Plus de 60 personnes ont été blessées mercredi à Donetsk par les bombardements qui se poursuivent.
Plus de 500 mineurs de la mine de Zasyadko ont été coincé plusieurs heures au fond, en raison des bombardements par les forces de Kiev visant le réseau électrique. C’est près de 300 mineurs de la mine de Skochinsky qui étaient également piégés par les bombardements visant leur puits de mine.
JBC pour www.initiative-communiste.fr site web du PRCF
d’après sources d’agence