Cuba, pays socialiste, confronté depuis des décennies à l’agression permanente du camps capitaliste, de la première puissance mondiale et de ses alliés, est pourtant dans le haut de tous les classements internationaux, en terme de santé, d’éducation, d’environnement, d’égalité.
Alors que la révolution cubaine a hérité d’un pays sous-développé, elle en a fait un pays qui bénéficie d’un indice de développement humain (IDH) très élevé rapporté à son produit intérieur brut, nettement plus élevé que ceux des états capitalistes des caraïbes et de l’Amérique latine
Qui plus est le développement à Cuba est un développement qui peu être qualifié de développement durable, comme le reconnait l’une des plus grande organisation non gouvernementale de protection de l’environnement le WWF.
Comparaison IDH /PIB de différents pays capitaliste et de Cuba (d’après les données de l’ONU) :
L’ONU met à disposition l’Indice de développement Humain et le PIB par habitant pour 187 pays. www.initiative-communiste.fr vous propose avec le graphique suivant une comparaison du PIB/habitant et de l’IDH pour différents pays capitalistes occidentaux, mais également d’Amérique latine ou de la caraïbe ainsi que pour Cuba et à titre de comparaison les moyennes de différentes ensembles géographiques mondiaux.
Malgré la guerre économique permanente livrée par les USA et leurs alliées (et notamment l’Union Européenne) contre Cuba, il est particulièrement remarquable de constater que l’IDH de Cuba est supérieur à celui des pays capitalistes de la zone (Haiti, Jamaique ou République dominicaine par exemple).
Bien sûr, on observe une forte corrélation entre le PIB/habitant et le niveau d’IDH, ne serait ce que parce que l’IDH intègre le niveau de richesse de chaque pays en plus du niveau de santé et du niveau d’éducation.
Pour une meilleur appréciation de la priorité donnée au développement humain à Cuba socialiste, malgré les difficultés énormes liées au blocus complet de l’ile imposé depuis des décennies par les USA, on peut chiffrer l’écart entre l’indice de développement humain de ces différents pays et l’IDH moyen attendu en fonction du niveau de richesse de chaque pays.. Pour ce faire, il suffit de procéder au calage d’un modèle statistique permettant de prévoir le niveau de l’IDH associé à un PIB par Habitant.
Ce qui permet de calculer l’écart en pourcentage entre le niveau d’IDH réel de chaque pays et l’IDH moyen attendu en considérant le niveau de richesse du pays.
Ainsi si l’IDH des pays d’europe occidentale correspondent globalement à leur niveau élevé de richesse, l’IDH de Cuba est de 16% supérieur à l’IDH moyen des pays capitaliste de richesse comparable ! A contrario, il faut souligner que pour bien des pays capitalistes – sous développés – l’IDH réel est bien inférieur à l’IDH moyen attendu pour leur niveau de richesses. Ne citons par exemple que l’IDH des richissimes pays capitalistes du Golfe – si proches alliés des USA, de l’UE et des capitalistes français – qui est 16% plus faible que celui attendu au regard de leurs énormes richesses.
Selon le dernier rapport du Programme des Nations unies pour le développement, Cuba occupe la 67e place, ce qui la situe parmi les pays à développement humain élevé.
Parmi les 188 pays qui présentent leurs données de développement humain au Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Cuba occupe la 67e place cette année, ce qui améliore de deux points sa position par rapport à l’année 2014 et la classe une nouvelle fois dans le groupe des pays à développement humain élevé.
« L’Indice de développement humain (IDH) est fondé sur trois critères : l’espérance de vie, le revenu national brut par habitant et le niveau d’éducation », a déclaré Juan Carlos Alfonso Fraga, directeur du Centre de la population et du développement de l’Office national des statistiques et de l’information (ONI), ajoutant que « l’IDH a été créé pour souligner que, outre la croissance économique, les personnes et leurs capacités devaient être le critère fondamental de l’évaluation du développement d’un pays ».
Selon les données fournies par l’ONEI, l’espérance de vie à la naissance dans notre pays est de 79 ans, ce qui nous situe à la 33e place à l’échelle mondiale. Le PNUD évalue également la durée moyenne de scolarisation, à savoir le niveau moyen de scolarisation atteint par la population de 25 ans. À Cuba, cet indice s’élève à 11,5 ans, soit la 30e position.
Par ailleurs, le PNUD prend en compte la durée attendue de scolarisation. Cet indicateur mesure l’espérance de scolarité qu’un individu peut atteindre dans un pays. À Cuba, celle-ci s’élève à 13,8 ans (pratiquement la deuxième année de l’enseignement supérieur), ce qui nous situe en 73e place.
Quant au Revenu national brut (RNB) par habitant, Alfonso Fraga a expliqué qu’il est calculé en fonction de la population de chaque pays, et en terme de parité de pouvoir d’achat, afin d’obtenir la comparabilité internationale. En ce sens, Cuba occupe la 114e place.
« Cependant, notre pays reste celui qui enregistre la plus forte progression. En effet, Cuba progresse de 47 points en ce qui concerne le Revenu national brut. Ceci est possible grâce aux indicateurs élevés atteints dans les domaines de la santé et de l’éducation, notre pays se situant au niveau des pays les plus développés, ce qui traduit la portée des politiques publiques mises en œuvre durant la période révolutionnaire », a-t-il conclu.