BD pour l’IC
Robert Fico, vainqueur des élections en Slovaquie a récemment déclaré que : « Davantage de meurtres n’aideront personne. […] Je préfère passer 10 ans à négocier la paix et des compromis, plutôt que de laisser les gens s’entretuer pendant encore 10 ans. »
Son parti est arrivé en tête des élections nationales en Slovaquie, ce qui a causé un tsunami de panique et de haine chez les médias aux ordres de l’Empire Euro-Atlantique qui crient tous au « complot russe ». Pourtant il n’est pas difficile de se rappeler l’absurde politique russophobe et pro-OTAN du gouvernement slovaque et les protestations massives de la population qu’elle avait déclenchée, depuis l’année dernière.
Il n’est pas étonnant que le peuple slovaque préfère voter massivement pour un candidat et un parti qui prône une politique de désescalade, la recherche de négociations, la fin des politiques russophobes et de la propagande de guerre, plutôt que pour le candidat officiel de l’UE et madame Von Der Leyen, la « Metternich » du XXIe siècle.
La république slovaque est l’un des quatre pays frontaliers membres de l’UE et de l’OTAN avec l’Ukraine, à l’instar de la Pologne, la Hongrie et la Roumanie. Or, si Monsieur Fico réussit à former un gouvernement, ce sera le troisième à rejoindre le club des pays frontaliers de l’Ukraine membres l’UE-OTAN qui en ont « marre » du régime ukrainien. Trois sur quatre ça commence à faire beaucoup !
Revenons sur les faits.
Le régime de Viktor Orban a depuis un certain temps montré son opposition ferme aux sanctions contre la Russie, ainsi qu’à l’escalade militaire et aux livraisons d’armes. Suite au scandale au parlement canadien qui implique directement l’oligarque Zelensky, Orban a par ailleurs annoncé la fin de tout soutien à Kiev tant que les droits de la minorité hongroise réprimée ne seraient pas rétablis, rappelant les lois raciales discriminatoires promulguées par Kiev dont l’inspiration ne fait aucun doute quant à son origine nazie.
Viktor n’est pas la seul chef d’État à être en colère suite à cette affaire. En effet, le président croate Zoran Milanović a, à son tour, déclaré que le slogan « Gloire à l’Ukraine » est bel bien un slogan utilisé par les nazis pendant la seconde guerre mondiale lors d’une déclaration à la presse peu de temps après le scandale au Canada. Il a ajouté que la glorification du nazisme en Ukraine était inacceptable et un frein à toute entrée du pays dans l’UE et l’OTAN. Le PRCF a déjà mené campagne en France contre l’utilisation de ce slogan pour des raisons historiques évidentes.
Enfin, le régime polonais à lui aussi maille à partir avec Kiev depuis déjà plusieurs mois.
L’ancienne première ministre polonaise Beata Szydlo a déclaré la chose suivante à propos du scandale au parlement canadien : « Les politiciens canadiens, même si cela ne les présente pas sous le jour le plus favorable, ne savent peut-être pas qui ils applaudissent. Mais le président ukrainien n’a-t-il pas deviné ce que faisait le « héros ukrainien » pendant la Seconde Guerre mondiale ? »
L’actuel premier ministre Mateusz Morawiecki a, par ailleurs, à de nombreuses reprises, condamné le régime ukrainien pour sa glorification de Stepan Bandera et d’autres collaborateurs nazis impliqués dans des massacres de Polonais pendant la seconde guerre mondiale. Varsovie à également réclamé l’extradition du vétéran SS caché au Canada.
Cependant le principal différend entre Varsovie et Kiev tourne aujourd’hui à propos des céréales et du danger pour l’économie polonaise si le marché européen s’ouvre à « la concurrence libre et non faussée » des oligarques du secteur primaire ukrainien, pays parmi les plus pauvres de la planète où le salaire est le plus bas de l’Europe et donc les coûts de production moindres. Encore une trouvaille géniale de l’UE ! Inonder le marché européen des produits bas de gamme, dangereux, et fabriqués dans des conditions d’exploitation et de violence extrêmes des oligarques de Kiev, il fallait y penser ! Bravo Madame « la commissaire » Von Der Leyen !
Quand le peuple ukranien risque de mourir de faim, quoi de mieux que d’exporter ses céréales ! Surtout quand ils devaient être exportés vers des pays africains qui risquent la famine sans les livraisons.
Malgré tout ceci, Varsovie continue d’obéir à Washington en soutenant militairement du bout des bras Kiev en envoyant à la mort des milliers de soldats faussement tagués comme « volontaires » sur le front. Tout ce sang versé vaut-il vraiment la peine pour défendre des adorateurs du nazisme qui ont commis tant de crimes contre le peuple polonais ? D’autant plus que Kiev n’est pas du genre à faire preuve de reconnaissance même vis-à-vis de ces meilleurs soutiens. Faut-il rappeler le tir de missile à la frontière qui a tué deux citoyens polonais ? Une criminelle et grossière opération du régime ukrainien sous faux drapeau dont même le renseignement des États-Unis s’est ouvertement moqué. Bref.
Il ne manque plus que la Roumanie et Kiev sera désormais entourée de pays qui lui sont de plus en plus ouvertement hostiles, non seulement à cause de la nature ouvertement pro-nazie de son régime de plus en plus difficile à cacher mais aussi grâce aux merveilleuses décisions de l’UE de Von der Leyen et de Borrel et leur maître Biden.