par nos amis de Bolivar Info
Les actions du 30 septembre 2010 contre le président de l’Equateur de l’époque, Rafael Correa semblaient faite partie d’un plan putschiste en Amérique Latine pour donner un coup d’arrêt aux processus de changement mis en place par les Gouvernements progressistes de la région.
Il y a 8 ans, des membres de la Police Nationale équatorienne se sont soulevés contre le Gouvernement de Rafael Correa à cause de l’élimination de quelques prébendes économiques dans la Loi sur le Service Public récemment approuvée par le Parlement.
Freiner le processus de changement en Equateur
Dans une interview réalisée par l’émission Enclave Política diffusée par Telesur, le représentant de l’organisation Bulla Zurda, Jorge Cisneros, a déclaré que la tentative de coup d’Etat du 30 septembre en Equateur était destinée à paralyser le processus politique et le processus de changement mis en place par Rafael Correa.
Cisneros a déclaré qu’il est très simpliste de dire qu’il s’est seulement agi d’un soulèvement des policiers contre le Gouvernement de Rafael Correa.
Il a expliqué que les tentatives de la classe politique, économique, et des médias pour rendre Correa responsable des événements du 30 septembre sont une pratique qui s’est répétée au Brésil et en Argentine.
Cisneros a déclaré qu’il s’agissait de mettre en doute le travail de la Commission pour la Vérité sur les événements du 30 septembre.
Dans un rapport publié par la commission, il est établi que « des secteurs de l’opposition ont organisé des tentatives de coup d’État et d’assassinat du Président Rafael Correa. »
Rafael Correa dénonce la conspiration
Dans une interview effectuée par Le Monde Diplomatique en janvier 2011, Rafael Correa avait dénoncé le fait que derrière cette tentative de coup d’Etat, il y avait « toute une conspiration pour déstabiliser le Gouvernement équatorien. »
De plus, il avait déclaré que « les revendications des policiers n’étaient pas une hausse de salaire mais destinées à condamner » le Gouvernement qui « enquêtait sur des atteintes aux Droits de l’Homme. »
Quand on lui avait demandé si des le Gouvernements étrangers étaient impliqués, le Président avait répondu qu’il n’y en avait aucune preuve mais il avait signalé qu’il avait la certitude qu’aux Etats-Unis, il y a « des groupes d’extrême-droite, des fondations qui financent les groupes qui conspirent contre le Gouvernement, leur donnent de l’argent de façon camouflée, des formations, des noms grandiloquents et qui, enfin, financent des groupes d’opposition au Gouvernement et beaucoup de conspirateurs. »
La National Endowment for Democracy (NED) a destiné plus d’1 million de dollars à l’Equateur pour « fomenter des programmes de participation citoyenne, un entraînement pour remettre en question le Gouvernement à propos de l’utilisation des ressources, organiser des campagnes de dénonciation de soi-disant affaires de corruption, faire la promotion des dirigeants de l’opposition et des dirigeants étudiants, » entre autres choses.
Enfin, il avait souligné l’importance de l’implication des médias privés car « ce sont des conspirateurs permanents » en plus d’être « les « chiens de garde » du statu quo. »
Les dénonciations de Correa avaient mis en évidence la structure d’un coup d’Etat doux organisé par les Etats-Unis.
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
Source en espagnol :
https://www.telesurtv.net/news/ecuador-implicados-golpe-estado-rafael-correa-20180930-0023.html
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