Il n’aura pas fallu longtemps pour que les États-Unis de Trump renforcent le blocus contre Cuba socialiste. Alors que Obama avait timidement entamé un timide mouvement de détente envers Cuba -sans pour autant que cela ne se traduise par une levée du blocus de Cuba ni par l’arrêt des ingérences américaines – Trump vient ainsi d’annoncer à Miami devant tout ce que la Floride compte de mouvements d’extrême-droite anti-cubain qu’il allait renforcer le blocus contre Cuba, mais également les agressions contre les États non inféodés aux USA en Amérique Latine, avec de nouvelles sanctions contre le Venezuela.
Faut-il rappeler que le blocus américain contre Cuba, acte de guerre qui dure depuis des décennies, est une violation caractérisée des droits de l’homme et du droit international, régulièrement et de façon constante condamnée à l’ONU. Et encore dernièrement à l’assemblée générale de l’ONU, à l’exception des USA et de Israël.
Le PRCF condamne fermement les agressions impérialistes US
Communiqué de la Commission internationale du PRCF – 16 juin 2017Historiquement solidaire de Cuba socialiste et participant à la Coordination et avec toutes les organisations de solidarité avec Cuba, le PRCF condamne l’attitude agressive du président Trump à l’égard de Cuba et son annulation des quelques dispositions positives prises par B. Obama. Mesures qui étaient universellement apparues comme un premier pas vers la normalisation des relations entre les deux pays et le début de la fin de l’injustice bornée de la première puissance mondiale à l’égard de l’île rebelle, soucieuse de son indépendance et de sa liberté.
L’attitude de guerre froide de D. Trump confirme l’orientation belliciste de l’ exécutif étasunien et de ce président irresponsable.
Le blocus de Cuba socialiste subsiste et tout porte à croire que Trump et sa clique le renforceront.
Plus que jamais solidarité avec Cuba, son peuple et son parti communiste.
La Coordination Française de Solidarité avec Cuba, dont le PRCF fait partie, appelle elle à la mobilisation et à l’action. Et notamment rappelle à ses responsabilités la France et chacun des ses citoyens.
L’appel à la solidarité avec Cuba de la CFSC
Le Président en exercice des États-Unis, Donald Trump, vient d’annoncer l’annulation des quelques timides mesures d’ouverture envers Cuba initiées par l’ex-président Barack Obama.
Selon la tradition des administrations successives aux États-Unis depuis 58 ans, les justifications avancées ne varient pas :
- renforcement de la sécurité nationale des États-Unis,
- défense des intérêts politiques étrangers des États-Unis (et « ceux du peuple Cubain », est-il quand même précisé)
- volonté d’accorder au peuple cubain une plus grande liberté économique et politique.
Ironie de l’histoire, la marche arrière fut annoncée à Miami, au théâtre Manuel Artime, du nom de l’ancien responsable politique de la « Brigade 2506 » qui mena la tentative d’invasion de Cuba à Playa Giron, en avril 1961, et qui visait précisément à écraser dans le sang la liberté du peuple cubain de choisir son système économique et social.
Il convient de rappeler inlassablement que le blocus des États-Unis, et leur prétention à l’imposer au reste du monde, constitue :
- une violation du droit international,
- une tentative de crime humanitaire, et
- au regard du droit international, un acte de guerre.
Et rappeler aussi que ce blocus, le plus long de l’histoire, ne constitue qu’une partie de la politique d’agression des États-Unis, avec notamment :
- l’occupation illégale d’une partie de l’île avec la tristement célèbre base militaire US à Guantanamo ;
- la complaisance – et même la complicité – envers les auteurs des 3000 attentats terroristes et autres tentatives d’assassinat ;
- la poursuite de la politique d’ingérence et de « changement de régime » .
La Coordination Française de Solidarité avec Cuba réitère sa solidarité avec Cuba et dénonce fermement l’acharnement de certains secteurs des États-Unis, minoritaires mais influents, à poursuivre une politique criminelle rejetée par toute la communauté internationale (à quelques rares et notables exceptions : les États-Unis eux-mêmes et Israël).
La Coordination dénonce aussi l’absence de réactions des dirigeants politiques français et européens devant le caractère criminel, illégal et prétendument « extra-territorial » du blocus décidé et imposé par la seule volonté du gouvernement des États-Unis.
La Coordination appelle toutes les organisations et responsables politiques attachés au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes à redoubler de vigilance et de détermination à combattre une politique impériale dont les objectifs visés pour le peuple cubain sont par ailleurs l’exact contraire de ceux affichés.
Coordination Française de Solidarité avec Cuba
Paris, le 17 juin 2017