ETATS-UNIS : le visage hideux du racisme d’Etat et du « friendly fascism » (Henri Alleg)
La fausse gauche atlantiste, suivie par une partie de l’« extrême-gauche », expliquait il y a six ans que l’élection d’Obama signifiait la paix et la fin du racisme institutionnel aux USA.
Concernant la paix, le « prix Nobel » Obama s’est seulement montré un peu plus prudent que son prédécesseur, le belliciste impénitent Bush Junior, en tirant les leçons des échecs militaires répétés de l’Oncle Sam en Irak ou en Afghanistan. Mais sur le fond, la politique américaine au Proche-Orient, en Corée ou aux frontières de la Russie tend à créer les conditions d’une guerre impérialiste mondiale avec les pays émergents, « BRICS » en tête, et pour commencer, avec la Russie.
Quant au racisme intérieur, les évènements de ces jours-ci, de Ferguson à Washington, prouvent à l’envie que la police des USA demeure profondément raciste, que la « justice » de classe la couvre dans ses pires agissements, que plus que jamais les militants ouvriers et les défenseurs de l’égalité civique aux Etats-Unis ont besoin de notre solidarité. Il ne fait pas bon d’être un jeune afro américain de 12 ans et de jouer avec un révolver en plastic dans certains Etats de ce grand pays « moderne » dont tous nos libéraux et sociaux-libéraux promeuvent en permanence la langue, les mœurs et l’absence de Sécurité sociale…
Et pour commencer, exigeons plus fort la libération de l’héroïque Mumia Abu-Jamal, emprisonné depuis plus de vingt ans pour un crime qu’il n’a pas commis.
Réclamons la fin du scandale hideux de Guantanamo où, sur le sol cubain illégalement occupé, l’Oncle Sam continue de torturer. Retour de Guantanamo à la pleine souveraineté cubaine !
Honte à l’oligarchie capitaliste US et à tous ceux qui, chez nous, formatent la jeunesse sur l’anti-modèle américain justement décrit par Henri Alleg dans « Requiem pour l’Oncle Sam ».
Et solidarité avec tous les progressistes qui, aux Etats-Unis, s’efforcent de manifester pacifiquement contre une police et contre une « justice » où les éléments ouvertement fascisants abondent.