Ce 2 aout 2022, en violation du droit international – en premier lieu du principe reconnu par la communauté internationale à l’ONU d’une seule Chine – la 3e personnalité de l’appareil d’état américain s’est donc rendu à Taiwan, pour y rendre visite aux autorités locales d’extrême droite issue du régime de Tchang Kaï Chek. Et ce alors que Pékin avait invité à ne pas conduire cette provocation murement préméditée visant à violer de façon délibérée la souveraineté chinoise et accroitre de façon très dangereuse pour la paix les tensions entre le continent et l’ile. La Russie a fait savoir sa totale solidarité avec la Chine.
Il est utile de rappeler ici que Taiwan n’est pas un état et encore moins un régime démocratique. Le régime soutenu par l’impérialisme américain depuis qu’il y a débarqué en 1947 après avoir été chassé de chine continental par le peuple chinois n’étant plus reconnu par l’ONU. Et ce notamment depuis que la France à reconnu en 1964 la république populaire de Chine comme la seule Chine. De Gaule expliquant de façon très claire : « Il y a quelque chose d’anormal dans le fait que nous n’avons pas de relations avec le pays le plus peuplé du monde sous prétexte que son régime ne plaît pas aux Américains ». Chacun peut voir combien le vassal Macron est à l’opposé de la défense des intérêt du peuple français. Dans la suite en 1971, l’ONU reconnaît par la résolution 2758 que le gouvernement de la RPC est le seul légitime à représenter la Chine, Taïwan y compris. Taïwan est donc une partie intégrante de la Chine.Par ailleurs Taiwan est dirigé par un régime autoritaire. Le Kuomitang s’installe sur l’ile le 28 février 1947 par un massacre, la « terreur balnche » d’au moins 30 000 taiwanais. Sa dictature s’exerce de façon implacable, la loi martial n’étant levée qu’en 1987 et sans aucun artifice d’apparence démocratique jusqu’en 1996. C’est là la date de la première élection présidentielle au suffrage universel direct, le parti communiste reste interdit jusqu’en 2008.
Isolée, intéressée à renforcer et alimenter la fracture entre l’Union Soviétique et la Chine, Washington est obligé de reconnaître la Chine en 1979, mais adopte une position dite « d’ambiguïté stratégique », sans reconnaissance de la Chine, mais avec une menace implicite d’intervenir militairement si la Chine intervient militairement à Taïwan. Le bloc impérialisteoccidental finance et arme de façon considérable et continue Taipei. Lors de la seconde crise du détroit de Taiwan en 1958, les USA sont prêt à des bombardements atomiques pour maintenir leur emprise sur l’ile.. De fait, la visite de Pelosi à Taïwan est une violation flagrante de cette doctrine post 1979, et donc une provocation réelle. Il est important de rappeler que Taïwan est l’une des pièce maitresse géostratégique de l’encerclement de la Chine, bloquant au coté de la maitrise du Japon, des Philippines, de Singapour et de l’Indonésie par l’armée américaine, l’accès aux océans Pacifique et Indien et leurs routes commerciales majeures.
La réaction de la Chine, qui démontre une volonté délibérée d’éviter la guerre, tout en visant à faire respecter la souveraineté chinoise, s’est donc par nécessité exprimée avec force.
L’ambassadeur chinois à Paris Lu Shaye souligne « S’il n’y a pas de visite de Madame Pelosi, la situation reste calme », « Nous répondons à une provocation ». « Si on ne répond pas, ils vont continuer, et peu à peu, ils vont atteindre la soi-disant indépendance de Taiwan. C’est ça la volonté des autorités de Taïwan! »
On lira avec intérêt les communiqués de la Chine, officiel tel que traduit par notre ami Michel Aymerich, comme la description par le très sérieux journal chinois Global Times des manœuvres militaires engagées en réponse par l’armée populaire démontrant de la capacité de Pékin à imposer un blocus sur Taïwan.
PROVOCATION US ! La va-t-en guerre Nancy Pelosi s’est rendue dans la la région de Taiwan de la Chine…
Par Michel Aymerich – 3 aout 2022 – Voici ci-jointe une déclaration du ministère chinois des Affaires étrangères sur la visite de la Présidente de la Chambre des représentants américaine Nancy Pelosi dans la région de Taiwan de la Chine
Avant de la lire, voici quelques réflexions préliminaires. Il y a beaucoup de mésinformation et bien entendu de désinformation (la première facilitant la seconde) sur la Chine et sa région de Taiwan, où les tendances rebelles anti-communistes et indépendantistes sont encouragées par la politique des forces les plus réactionnaires des USA (le capitalisme-impérialiste hégémonique) qui rêvent de faire retourner la Chine dans un état de faiblesse chronique. L’imagination utopique réactionnaire n’a certes pas de limites, aussi logiquement absurdes soient-elles, mais il faut l’empêcher de traduire cette utopie criminelle dans les faits si l’on veut prévenir l’irréparable…
Le général US MacArthur qualifiait l’île de Formose (Taiwan) de « porte-avions insubmersible ». Gageons que d’aucuns parmi les pires rêvent de faire de l’île chinoise de Taiwan factuellement une énième colonie des USA…
Des habitants de #Taiwan protestent contre la visite de #Pelosi à #Taiwan pic.twitter.com/eYk3FWBvmg
— Ambassade de Chine en France (@AmbassadeChine) August 2, 2022
J’observe que la mésinformation qui fait le lit de la désinformation sur TOUT ce qui a trait à la Chine -principalement la RPC actuelle- sévit ravageusement en France de l’extrême-droite à la dite « extrême-gauche », en passant par la droite « classique » et la « gauche » social-démocrate. Seule une petite minorité (PRCF et autres) tente de nager à contre courant.
Le meilleur remède face à cette combinaison de mésinformation et de désinformation, car c’est devenu une vraie maladie, est de se rendre au moins une fois dans sa vie en Chine et ce dès que possible (sans doute en 2023) afin de découvrir la Chine telle qu’elle est (tellement éloignée de vos représentations mentales, mais tellement…) et si vous en avez la force intellectuelle de commencer à refuser la désinformation systématique véhiculée par « nos » médias que tout un chacun qui réfléchit logiquement sait être les médias au service du narratif et des intérêts des plus riches, principalement des intérêts basés aux États-(dés)Unis d’Amérique. Refuser la désinformation systématique véhiculée par « nos » médias » signifie immanquablement chercher des sources alternatives d’information. Je vous invite, donc, à consacrer 80% de vos lectures relatives à la Chine en lisant les informations de la presse chinoise en français et en anglais. Vous verrez, c’est un autre son de cloche et ce son là correspond bien mieux à la vraie Chine en mouvement…
Pour commencer, voici quatre liens qui complètent la lecture prioritaire de la Déclaration du ministère des Affaires étrangères qui suit plus bas:
- https://www.fmprc.gov.cn/fra/zxxx/202208/t20220803_10733057.html
- https://french.cri.cn/2022/08/03/ARTI1egmrBtByFXrsDSAisp2220803.shtml
- http://french.china.org.cn/china/txt/2022-08/03/content_78353940.htm
- http://french.china.org.cn/china/txt/2022-08/03/content_78355176.htm
Déclaration du ministère des Affaires étrangères de la République populaire de Chine sur la visite de Pelosi à Taiwan
2022-08-02 23:43
Le ministère chinois des Affaires étrangères a publié une déclaration sur la visite de la Présidente de la Chambre des représentants américaine Nancy Pelosi dans la région de Taiwan de la Chine. Voici le texte intégral de la déclaration :
Le 2 août, la Présidente de la Chambre des représentants américaine Nancy Pelosi, au mépris de la vive opposition et des représentations solennelles de la Chine, s’est rendue dans la région de Taiwan de la Chine. Cela a violé gravement le principe d’une seule Chine et les dispositions des trois communiqués conjoints sino-américains, impacté gravement le fondement politique des relations sino-américaines, violé gravement la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Chine, saboté gravement la paix et la stabilité dans le détroit de Taiwan et envoyé un grave signal erroné aux forces sécessionnistes visant l' »indépendance de Taiwan ». La Chine y exprime sa ferme opposition et sa condamnation sévère. Elle a fait des représentations solennelles et adressé sa forte protestation auprès des Etats-Unis.
Il n’existe qu’une seule Chine dans le monde, Taiwan fait partie intégrante du territoire chinois et le gouvernement de la République populaire de Chine est l’unique gouvernement légal représentant toute la Chine. Cela est explicitement consacré par la résolution 2758 de l’Assemblée générale des Nations Unies en 1971. Depuis la fondation de la République populaire de Chine en 1949, 181 pays ont établi des relations diplomatiques avec la Chine sur la base du principe d’une seule Chine. Le principe d’une seule Chine est un consensus universel de la communauté internationale et une norme fondamentale régissant les relations internationales.
En 1979, les Etats-Unis ont, dans le Communiqué conjoint sino-américain sur l’établissement des relations diplomatiques, confirmé clairement l’engagement : « Les Etats-Unis d’Amérique reconnaissent le gouvernement de la République populaire de Chine comme l’unique gouvernement légal de la Chine. Dans ce contexte, le peuple des Etats-Unis maintiendra des relations culturelles, commerciales et d’autres relations non officielles avec la population de Taiwan ». Le Congrès américain est une partie du gouvernement des Etats-Unis, et il doit naturellement observer scrupuleusement la politique d’une seule Chine du gouvernement américain et s’abstenir de tout échange officiel avec la région de Taiwan de la Chine. La Chine s’oppose depuis toujours à ce que les membres du Congrès américain se rendent en visite à Taiwan. L’exécutif des Etats-Unis a la responsabilité d’empêcher ces visites. La Présidente Nancy Pelosi est une dirigeante en exercice du Congrès américain. Sa visite à Taiwan et toute activité qu’elle y mène, sous quelque forme et pour quelque raison que ce soit, constituent une provocation politique majeure pour rehausser les échanges officiels entre les Etats-Unis et Taiwan. La Chine ne l’accepte jamais. Le peuple chinois le rejette absolument.
La question de Taiwan est la question la plus importante, la plus centrale et la plus sensible dans les relations sino-américaines. Actuellement, le détroit de Taiwan fait face à une nouvelle vague de tensions et à des défis sérieux. La cause fondamentale est que les autorités de Taiwan et les Etats-Unis ne cessent de chercher à changer le statu quo. Les autorités de Taiwan s’obstinent à rechercher l »‘indépendance de Taiwan » en s’appuyant sur les Etats-Unis, refusent de reconnaître le Consensus de 1992, se livrent sans scrupule à la « désinisation » et cherchent à promouvoir une « indépendance progressive de Taiwan ». Les Etats-Unis, de leur côté, cherchent à contenir la Chine en utilisant Taiwan. Ils ne cessent de dénaturer, d’obscurcir et de vider le principe d’une seule Chine, multiplient les échanges officiels avec Taiwan, et soutiennent et encouragent les activités sécessionnistes visant l' »indépendance de Taiwan ». Ce sont des actes incendiaires extrêmement dangereux. Ceux qui jouent avec le feu finiront par se brûler.
La position du gouvernement et du peuple chinois sur la question de Taiwan est constante. Défendre résolument la souveraineté et l’intégrité territoriale du pays est une volonté ferme des plus de 1,4 milliard de Chinois. Réaliser la réunification complète de la patrie est l’aspiration commune et une responsabilité sacrée de toutes les Chinoises et de tous les Chinois. La volonté du peuple est inviolable, et la tendance générale est irrésistible. Aucun pays, aucune force ni aucun individu ne doit mal estimer la détermination résolue, la ferme volonté et la forte capacité du gouvernement et du peuple chinois pour défendre la souveraineté et l’intégrité territoriale du pays, et réaliser la réunification de la patrie et le renouveau de la nation. En réponse à la visite de la Présidente de la Chambre des représentants américaine, la Chine prendra absolument toutes les mesures nécessaires pour défendre fermement la souveraineté et l’intégrité territoriale. Toutes les conséquences qui en découlent doivent absolument être assumées par la partie américaine et les forces sécessionnistes visant l' »indépendance de Taiwan ».
Pour la Chine et les Etats-Unis qui sont deux grands pays, la bonne voie de se traiter l’un l’autre ne peut qu’être le respect mutuel, la coexistence pacifique, la non-confrontation et la coopération gagnant-gagnant. La question de Taiwan relève purement des affaires intérieures de la Chine. Aucun autre pays n’a le droit de se poser en arbitre sur cette question. La Chine exhorte solennellement les Etats-Unis à cesser de jouer la « carte de Taiwan » et de contenir la Chine en utilisant Taiwan, à cesser d’intervenir dans les affaires de Taiwan et de s’ingérer dans les affaires intérieures de la Chine, à cesser de soutenir et d’enhardir sous quelque forme que ce soit les forces sécessionnistes visant l' »indépendance de Taiwan », à cesser de parler d’une façon et agir d’une autre sur la question de Taiwan, et à cesser de dénaturer, d’obscurcir et de vider le principe d’une seule Chine. Les Etats-Unis doivent observer scrupuleusement par des actions concrètes le principe d’une seule Chine et les dispositions des trois communiqués conjoints sino-américains, honorer effectivement l’engagement de « cinq non » fait par leurs dirigeants (à savoir, les Etats-Unis ne cherchent pas à faire une nouvelle guerre froide avec la Chine ni à changer le système de la Chine, la revitalisation de leurs alliances n’est pas anti-Chine, ils ne soutiennent pas l' »indépendance de Taiwan » et ne recherchent pas le conflit avec la Chine), et s’abstenir d’aller encore plus loin sur la voie erronée et dangereuse.
Les exercices de l’APL autour de Taïwan continuent de « répéter l’opération de réunification » après la visite de Pelosi, « les exercices de blocage de l’île deviendront une routine »
Les exercices militaires conjoints autour de l’île de Taïwan par l’Armée populaire de libération (APL) de Chine se sont poursuivis mercredi avec un blocus conjoint, des assauts maritimes et des entraînements au combat terrestre et aérien, impliquant l’utilisation d’armes avancées, notamment des avions de chasse furtifs J-20 et des DF-17. des missiles hypersoniques après le début des exercices mardi soir, lorsque la présidente de la Chambre des États-Unis, Nancy Pelosi, a atterri sur l’île, ce qui viole gravement la souveraineté de la Chine.
Les exercices sont sans précédent car les missiles conventionnels de l’APL devraient survoler l’île de Taïwan pour la première fois, les forces de l’APL entreront dans une zone située à moins de 12 milles marins de l’île et la soi-disant ligne médiane cessera d’exister, selon des experts. a déclaré, notant qu’en entourant entièrement Taïwan, l’APL bloque complètement l’île, démontrant le contrôle absolu de la partie continentale de la Chine sur la question de Taïwan.
Le Commandement du théâtre oriental de l’APL a organisé mercredi ses forces affiliées de la marine, de l’armée de l’air, de la fusée, de la force de soutien stratégique et de la force de soutien logistique conjointe et a mené des exercices conjoints réalistes axés sur le combat dans l’espace maritime et aérien au nord, au sud-ouest et au sud-est de l’île. de Taïwan, a déclaré le PLA Eastern Theatre Command dans un communiqué de presse ce jour-là.
Le blocus conjoint, l’assaut maritime, l’attaque terrestre et les exercices de combat aérien étaient au cœur de l’opération, alors que les exercices testaient les capacités opérationnelles conjointes des troupes, indique le communiqué de presse.
L’avion de chasse furtif J-20, le bombardier H-6K, l’avion de chasse J-11, le destroyer de type 052D, la corvette de type 056A et le missile balistique à courte portée DF-11 font partie des armes utilisées dans les exercices, comme le montrent les photos ci-jointes. au communiqué de presse.
Des avions d’alerte avancée et des missiles hypersoniques DF-17 ont également rejoint les exercices, selon un rapport de la télévision centrale de Chine.
Les exercices de mercredi ont eu lieu après que le PLA Eastern Theatre Command a commencé mardi soir des opérations militaires conjointes autour de l’île de Taïwan, impliquant des exercices maritimes et aériens conjoints en mer et dans l’espace aérien au nord, au sud-ouest et au sud-est de l’île de Taïwan, longtemps -tir à distance dans le détroit de Taïwan et lancements d’essais de missiles conventionnels à l’est de l’île de Taïwan.
L’APL mènera également d’importants exercices militaires et activités d’entraînement, notamment des exercices de tir réel dans six grandes zones maritimes et leur espace aérien entourant l’île de Taïwan, dans son nord, nord-est, est, sud, sud-ouest et nord-ouest, de jeudi midi à dimanche. midi, a rapporté l’agence de presse Xinhua mardi soir.
Actions sans précédent
C’est la première fois que l’APL lancera de l’artillerie à longue portée réelle à travers le détroit de Taiwan, dans un mouvement qui démontrera la ferme volonté et la forte capacité de l’APL à sauvegarder la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale, et à contrecarrer les tentatives sécessionnistes par « l’indépendance de Taiwan » et des forces d’interférence externes, a déclaré mercredi Zhang Junshe, chercheur principal à l’Académie de recherche navale de l’APL, au Global Times.
« Si les missiles conventionnels de l’APL devaient être lancés depuis le continent vers l’ouest de Taïwan et toucher des cibles à l’est, cela signifie que les missiles survoleraient l’île, ce qui est sans précédent », a déclaré l’expert militaire de la partie continentale de la Chine, Zhang Xuefeng. le Global Times.
Il a également souligné que cinq des zones de forage sont situées à l’est de la soi-disant ligne médiane du détroit de Taiwan, ce qui signifie que l’existence de la ligne est niée par l’action concrète de l’APL.
Certaines zones de forage sont également pour la première fois définies pour inclure des zones situées à moins de 12 milles marins de l’île de Taïwan, mais comme Taïwan fait partie de la Chine, la soi-disant mer territoriale de Taïwan est également la mer territoriale de la Chine, a déclaré Zhang Xuefeng.
En outre, les exercices de l’APL autour de Taïwan visent à montrer qu’elle est capable de bloquer toute l’île et de résoudre la question de Taïwan par des moyens non pacifiques, si la situation devient irrémédiable, ont déclaré des observateurs.
À partir de la zone désignée pour les exercices militaires de l’APL, les opérations pourraient constituer une menace pour les principaux ports et voies de navigation de Taïwan, formant un blocage complet. Ce style de blocage pourrait être l’un des plans d’action adoptés à l’avenir pour parvenir à la réunification par la force, a déclaré mercredi au Global Times Herman Shuai, un lieutenant-général à la retraite de Taïwan.
Deux zones d’exercice au nord désignées par l’APL sont situées au large des côtes du port de Keelung et du port de Taipei, la zone d’exercice centrale est située au large du port de Taichung, la zone d’exercice au sud est située au large du port de Kaohsiung et celle à l’est est située au large de Hualien. Port. Les zones d’exercice sont un « modèle » pour « enfermer Taiwan », a déclaré Shuai. « Si les exercices de l’APL prennent beaucoup de temps, cela constituera un blocage substantiel de Taiwan. »
Les exercices de l’APL sont cette fois « complets et très ciblés », montrant la détermination à résoudre la question de Taiwan une fois pour toutes, a déclaré mercredi l’expert militaire de la partie continentale de la Chine Song Zhongping au Global Times.
L’exercice doit être considéré comme une répétition de plan de guerre, a déclaré Song. « En cas de futur conflit militaire, il est probable que les plans opérationnels actuellement en cours de répétition seront directement traduits en opérations de combat ».
« Cela signifie que notre plan de bataille a été clairement expliqué aux États-Unis et aux autorités taïwanaises, et nous sommes suffisamment confiants pour les informer des conséquences de nouvelles provocations de cette manière », a déclaré Song.
Par rapport à la crise du détroit de Taiwan en 1996, la force militaire de l’APL a été considérablement renforcée, selon les analystes.
« En 1996, nous n’avions pas de porte-avions, de gros destroyer Type 055, ni de missiles hypersoniques… Depuis lors, notre capacité à frapper, capturer et tuer s’est considérablement améliorée et nos options et notre confiance militaires ont augmenté », a déclaré Song.
Shuai estime qu’en 1996, les capacités d’autodéfense de Taiwan étaient relativement fortes, les capacités de projection de l’APL étaient encore insuffisantes et le nombre de navires de guerre amphibie était limité. De plus, le Navy Marine Corps de l’APL ainsi que l’Air Force n’avaient pas d’avantages absolus.
Par conséquent, à cette époque, l’APL n’avait pas la capacité de bloquer complètement l’île. Il n’a utilisé que la méthode des tests de lancement de missiles pour envoyer des avertissements, mais il ne représentait aucune menace pour les mers ouvertes de Taitung et Hualien, sans parler des porte-avions américains, a déclaré Shuai. « Mais c’est différent maintenant. Après tant d’années de développement rapide, l’APL, que ce soit avec le grand destroyer Type 055, les porte-avions ou le navire de débarquement amphibie, possède désormais pleinement la force de bloquer l’île de Taiwan. »
Ne pas intercepter le vol de Pelosi ne signifie pas un échec de l’APL. Au contraire, la partie continentale de la Chine a choisi d’éviter un incident qui pourrait déclencher une troisième guerre mondiale, mais a plutôt profité de la visite de Pelosi à Taïwan pour faire avancer les progrès de la réunification, à commencer par les exercices de blocus des îles et de répétition au combat qui pourraient devenir une routine, selon les analystes.
Les autorités de la partie continentale ont annoncé mercredi qu’un certain nombre de « sécessionnistes taïwanais » purs et durs, deux fonds et plusieurs entreprises liées aux activités sécessionnistes seront punis conformément à la loi.
Zhang Hua, chercheur associé à l’Institut des études taïwanaises de l’Académie chinoise des sciences sociales, a déclaré mercredi au Global Times que la loi sur la punition des sécessionnistes taïwanais était complète et en place sur le continent.
Les sécessionnistes de Taiwan peuvent être jugés selon le droit pénal pour avoir divisé le pays, détruit la réunification de la patrie et mis en danger la sécurité nationale, a déclaré l’expert.
Zhang Wensheng, doyen adjoint de l’Institut de recherche de Taiwan à l’Université de Xiamen, a déclaré mercredi au Global Times qu’après la réunification, la partie continentale de la Chine pourra recueillir des preuves contre les sécessionnistes de Taiwan conformément au droit pénal, mettre en place des tribunaux spéciaux pour les juger par contumace, et clouez tous ceux qui sont en liberté où qu’ils soient.
En outre, la portée des sanctions peut être étendue aux membres de la famille des sécessionnistes taïwanais, ce qui signifie qu’ils seront interdits d’échanges commerciaux avec le continent et que les institutions pour lesquelles ils travaillent devraient également être incluses dans la liste des sanctions, a déclaré Zhang.
Les experts de la partie continentale ont déclaré qu’il ne peut être exclu que d’autres réglementations contre les sécessionnistes de Taiwan soient adoptées à l’avenir. Considérant que la loi anti-sécession est davantage une loi-cadre et de principe, le gouvernement central pourrait formuler une loi spécifique ciblant les sécessionnistes taïwanais, similaire à la loi sur la sécurité nationale pour la région administrative spéciale de Hong Kong.