Commission International du PRCF 23 janvier 2023
Président du Venezuela engagé avec Cuba, le Nicaragua et la Bolivie dans l’Alternative bolivarienne des Amériques, Nicolas MADURO vient de proposer aux États latino-américains d’orientation anti-impérialiste (et des aspirations analogues se dessinent en Afrique francophone…), une forme d’alliance anti-hegemonique avec la Chine populaire et la Fédération de Russie pour la paix, le multilatéralisme et le développement (cf ci-dessous).
Le propos ne saurait être pour nous, ni d’idealiser la Russie actuelle, ni de soutenir les agissements de MADURO à l’encontre de nos camarades du PCV, encore moins d’oublier que le rempart principal de la paix mondiale est le Mouvement ouvrier international dont les luttes anticapitalistes sont objectivement des obstacles fondamentaux à l’agressivité de l’UE-OTAN. Surtout si ces luttes s’accompagnent, comme il se doit, d’une réorganisation communiste et marxiste-léniniste à l’échelle internationale.
Pas question par conséquent, sous couvert de « front », de cesser un instant de soutenir les luttes ouvrières et paysannes dans quelque pays que ce soit pour peu qu’elles soient tournées contre le capital.
Il n’en reste pas moins que, l’UE-OTAN étant le principal fauteur mondial de guerre exterministe, tout doit être fait pour isoler les fauteurs d’anéantissement.
C’est en quoi la proposition MADURO est un symptôme positif du refus de la grande majorité des humains d’accepter la marche au suicide de masse que comporte le maintien planétaire de l’hégémonie euro-atlantique, y compris pour les habitants de la France et du sous-continent européen.
Nicolas Maduro, le président du Venezuela, a proposé de créer une nouvelle alliance internationale avec les pays d’Amérique latine et des Caraïbes qui auraient des liens étroits avec la Russie et la Chine.
Lors de son discours annuel au parlement vénézuélien vendredi, Maduro a déclaré qu’il avait récemment parlé avec les présidents du Brésil, de la Colombie et de l’Argentine de la formation d’une nouvelle organisation régionale.
Selon Maduro, le temps est venu « d’unir les efforts et les voies en Amérique latine et dans les Caraïbes pour avancer dans la formation d’un puissant bloc de forces politiques, de pouvoir économique qui parle au monde ».
Le président vénézuélien a poursuivi en disant que le bloc créerait de « nouveaux pôles de pouvoir » et serait allié à la Russie et à la Chine, dont Maduro a qualifié les dirigeants de « frères aînés ».
Une telle alliance comprendrait « cette communauté de destin partagé dont parle notre frère aîné, le président Xi Jinping », ou « ce monde multipolaire et multicentrique dont parle notre frère aîné, le président Vladimir Poutine », a ajouté Maduro.