La Colombie est pleine d’attentes face au début imminent du Congrès fondateur du parti politique des FARC-EP. Jusqu’à présent, la presse aborde ce sujet avec une timidité apparente – traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos 2017/08/colombie-un- nouveau-parti-pour-une- nouvelle-colombie.html
Pendant des décennies, en utilisant les épithètes les plus excessifs contre l’action du mouvement insurgé, il semble qu’il n’y aurait pas maintenant de « lignes d’information élaborées » sur la façon d’affronter un événement d’intérêt national qui rompt en ces temps de paix, avec les schémas de traitement des monopoles de l’information colombiens qui, par tradition et par intérêt, se situent toujours du côté de l’“establishment”.
La rencontre au sommet des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie-Armée du Peuple (FARC-EP) commence ce dimanche et selon les déclarations de membres de l’État-Major Central, il s’agit d’un nouveau et large mouvement politique ouvert qui luttera pour l’égalité sociale et qui conservera clairement sa ligne marxiste-léniniste.
Ce Congrès doit finir le 1° septembre prochain avec une concentration populaire sur la Place Bolívar, une manifestation politique et culturelle organisée par la Convergence Nationale pour la Réconciliation et la Paix.
« Le Parti que nous deviendrons luttera pour une Colombie plus juste, » a déclaré Matías Aldecoa, l’un des membres de la plus haute direction de cette organisation.
Selon le Commandant Iván Márquez, de toute évidence le second homme du mouvement guérillero, le plus probable est que la rébellion prenne le nouveau nom de « Force Alternative Révolutionnaire de Colombie » pour ne pas perdre le sigle historique de FARC.
Des sources de l’ancienne guérilla ont dit à Orbe qu’il y a d’autres propositions de nom mais qu’en définitive, ce seront les plus de 1 000 délégués des FARC-EP qui assisteront à ce Congrès avec quelques 200 invités au Centre des Conventions “Gonzalo Jiménez de Quesada” de Bogotá qui en décideront.
Le Congrès lui-même prendra la décision d’élire les membres de l’ex-guérilla qui occuperont les 10 sièges au Sénat et à la Chambre des Représentants – 5 dans chaque instance – comme l’ont fait les FARC-EP pour les délégués de l’administration de Juan Manuel Santos aux conversations de La Havane.
Un autre thème qui sera présent dans les débats de ce Congrès sera le processus électoral qui s’approche avec 2 élections en 2018 à 2 dates différentes : les élections au Congrès et les présidentielles et la voie que choisira alors le nouveau parti.
Le dirigeant des FARC-EP Timoleón Jiménez, Alias Timochenko, qui est resté plusieurs semaines à La Havane pour subir un traitement médical à cause de problèmes cardiaques se trouve déjà à Bogotá pour préparer le Congrès.
Dans les jours précédant le Congrès, Timochenko aura des réunions avec le Secrétaire de l’organisation pour aborder l’ordre du jour et d’autres sujets concernant le fonctionnement de cette réunion.
A son arrivée dans la capitale, le principal dirigeant de cette ex-guérilla a écrit sur son compte Twitter: « La Colombie ne peut continuer à être l’un des pays avec le plus d’inégalités dans le monde. Pour changer cela, nous mettrons à disposition notre Nouveau Parti. »
Il a aussi plaidé pour que, dans les nouvelles conditions de paix, cette force de guérilla « continue à lutter pour que les travailleurs aient le soutien de l’État et aient plus de possibilités. »
Les FARC-EP, la guérilla la plus ancienne d’ Amérique Latine et des Caraïbes a cessé d’être un mouvement armé le 15 août dernier quand la Mission de l’Organisation des Nations Unies en Colombie a mis en conteneurs les dernières armes qui restaient dans les zones de regroupement provisoires où sont hébergés quelques 7 000 ex-combattants dans 26 campements.
Pour en arriver là, après avoir signé les accords de paix entre les parties à la fin de l’année dernière à La Havane après plus d e4 ans de conversations, il a fallu surmonter plus de 5 décennies de conflit armé, un conflit qui a fait 5,7 millions de victimes de déplacements forcés, 220 000 morts et plus de 25 000 disparus.
(Avec des informations de Prensa Latina)
La rencontre au sommet des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie-Armée du Peuple (FARC-EP) commence ce dimanche et selon les déclarations de membres de l’État-Major Central, il s’agit d’un nouveau et large mouvement politique ouvert qui luttera pour l’égalité sociale et qui conservera clairement sa ligne marxiste-léniniste.
Ce Congrès doit finir le 1° septembre prochain avec une concentration populaire sur la Place Bolívar, une manifestation politique et culturelle organisée par la Convergence Nationale pour la Réconciliation et la Paix.
« Le Parti que nous deviendrons luttera pour une Colombie plus juste, » a déclaré Matías Aldecoa, l’un des membres de la plus haute direction de cette organisation.
Selon le Commandant Iván Márquez, de toute évidence le second homme du mouvement guérillero, le plus probable est que la rébellion prenne le nouveau nom de « Force Alternative Révolutionnaire de Colombie » pour ne pas perdre le sigle historique de FARC.
Des sources de l’ancienne guérilla ont dit à Orbe qu’il y a d’autres propositions de nom mais qu’en définitive, ce seront les plus de 1 000 délégués des FARC-EP qui assisteront à ce Congrès avec quelques 200 invités au Centre des Conventions “Gonzalo Jiménez de Quesada” de Bogotá qui en décideront.
Le Congrès lui-même prendra la décision d’élire les membres de l’ex-guérilla qui occuperont les 10 sièges au Sénat et à la Chambre des Représentants – 5 dans chaque instance – comme l’ont fait les FARC-EP pour les délégués de l’administration de Juan Manuel Santos aux conversations de La Havane.
Un autre thème qui sera présent dans les débats de ce Congrès sera le processus électoral qui s’approche avec 2 élections en 2018 à 2 dates différentes : les élections au Congrès et les présidentielles et la voie que choisira alors le nouveau parti.
Le dirigeant des FARC-EP Timoleón Jiménez, Alias Timochenko, qui est resté plusieurs semaines à La Havane pour subir un traitement médical à cause de problèmes cardiaques se trouve déjà à Bogotá pour préparer le Congrès.
Dans les jours précédant le Congrès, Timochenko aura des réunions avec le Secrétaire de l’organisation pour aborder l’ordre du jour et d’autres sujets concernant le fonctionnement de cette réunion.
A son arrivée dans la capitale, le principal dirigeant de cette ex-guérilla a écrit sur son compte Twitter: « La Colombie ne peut continuer à être l’un des pays avec le plus d’inégalités dans le monde. Pour changer cela, nous mettrons à disposition notre Nouveau Parti. »
Il a aussi plaidé pour que, dans les nouvelles conditions de paix, cette force de guérilla « continue à lutter pour que les travailleurs aient le soutien de l’État et aient plus de possibilités. »
Les FARC-EP, la guérilla la plus ancienne d’ Amérique Latine et des Caraïbes a cessé d’être un mouvement armé le 15 août dernier quand la Mission de l’Organisation des Nations Unies en Colombie a mis en conteneurs les dernières armes qui restaient dans les zones de regroupement provisoires où sont hébergés quelques 7 000 ex-combattants dans 26 campements.
Pour en arriver là, après avoir signé les accords de paix entre les parties à la fin de l’année dernière à La Havane après plus d e4 ans de conversations, il a fallu surmonter plus de 5 décennies de conflit armé, un conflit qui a fait 5,7 millions de victimes de déplacements forcés, 220 000 morts et plus de 25 000 disparus.
(Avec des informations de Prensa Latina)