Des « affaires » surgissent chaque jour autour des relations entre les pouvoirs français successifs et les dictatures africaines, véritables marionnettes de l’impérialisme français. Ces choses là sont connues. Et depuis longtemps.
Les réseaux Foccart agissaient sous la présidence du Général de Gaulle, et cela s’est poursuivi sous Pompidou Giscard et ses diamants de Bokassa, Mitterrand qui a poursuivit cette même politique d’ingérence dans les affaires de l’Afrique pour soutenir les Mobutu et autre Bongo ou Ben Ali. La politique de N. Sarkozy a même aggravé cet aspect des choses les interventions militaires en Côte d’Ivoire ou en Libye même camouflées derrière des prétextes « humanitaires » tellement grossiers que seuls les imbéciles et les très naïfs ont pu y croire, surtout quand on apprend que les impérialismes français et anglais se partagent déjà le pétrole libyen et quand on sait que M. Ouattara fut vice-directeur du FMI et qu’il est un ami du Sarkozy.
L’intérêt de la France n’a rien à voir dans cette politique: ce sont les intérêts du grand capital qui a toujours animé ces ingérences politiques et militaires sur tous le continent africain dirigé contre les peuples d’Afrique et aussi contre notre peuple qui n’a rien à gagner à la politique néo coloniale et belliciste.
C’est cela le fond de ces affaires, au-delà des règlements de compte des différentes factions de la grande bourgeoisie qui ne sont que des péripéties. Dans ce domaine comme dans les autres l’identité fondamentale des politiques suivies par la fausse gauche et la droite montre bien la nécessité de la renaissance d’un vrai Parti Communiste. Sinon on sait bien que c’est la démagogie de l’extrême-droite qui marque des points.
C’est pourquoi les communistes que nous sommes n’apprennent rien de ces pseudos révélations et lutterons solidaires avec nos camarades et les peuples d’Afrique pour qu’une véritable indépendance puisse être la réalité nouvelle de l’Afrique, condition de son progrès social, économique et démocratique.