Rappelons que libérable depuis 1999, Georges Ibrahim Abdallah demeure à l’âge de 70 ans toujours embastillé après 38 années de cachot, depuis 1984, en raison des ordres donnés par Washington. Neuf demandes de libération conditionnelle ont été refusées bien que la justice ait répondu favorablement à ces demandes. Il est en effet nécessaire que le ministère de l’Intérieur prenne un arrêté d’expulsion.
Rappelons que les autorités libanaises qui lui reconnaissent le statut de prisonnier politique ont à plusieurs reprises exprimé leur volonté de l’accueillir. La Ligue des Droits de l’Homme (LDH) ou encore le patron du Renseignement français à l’époque de son arrestation, ont appelé à sa libération. 200 manifestants s’étaient rassemblés en solidarité devant le tribunal avec un seul slogan « liberté pour Georges Ibrahim Abdallah ». La décision devait être annoncée ce mercredi 10 février. Les militants du PRCF se sont mobilisés ce mois de janvier notamment en participant au rassemblement devant la préfecture de Tarbes le 27 janvier du collectif 65 et surtout avec une campagne d’affichage les 13 et 27 janvier dans le Gers, notamment à Auch.
la décision est tombé sans surprise ce 10 février, les autorités judiciaires françaises ont refusé d’ordonner l’expulsion libératrice du résistant libanais Georges Ibrahim Abdallah. Satisfaisant ainsi une nouvelle fois aux ordres de Washington.
Dans un communiqué de presse, le collectif palestine vaincra souligne
« Cette nouvelle décision de justice confirme le caractère politique de l’emprisonnement de Georges Abdallah. Si Georges Abdallah est la cible d’un tel acharnement, c’est parce qu’il demeure ce qu’il a toujours été : un communiste libanais et un combattant de la résistance palestinienne. Engagé dans la résistance contre l’occupation israélienne du Liban dans les années 1980, il est aujourd’hui devenu un symbole de la lutte contre l’impérialisme, le sionisme et les régimes réactionnaires arabes.Ce nouveau refus de libérer Georges Abdallah réaffirme la nécessité de poursuivre la mobilisation et de l’intensifier en France, au Liban et partout dans le monde. Année après année, la campagne grandit et avec elle le combat de Georges Abdallah. Alors que l’échéance présidentielle approche, nous devons mettre au cœur de cette échéance l’exigence de la libération de celui qui est devenu le plus ancien prisonnier politique d’Europe. C’est le sens de la campagne #Palestine2022 que nous vous invitons à rejoindre »