Les négociations de Genève entre six grandes puissances, le groupe 5+1 (États-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne, plus l’Allemagne) et l’Iran concernant la politique nucléaire iranienne se sont poursuivies tard, samedi 9 novembre au soir. En vain.
Malgré des progrès considérables l’Exécutif français par la voix de son Ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a joué au faucon. Faisant soit le sale travail des USA, soit d’Israël, soit en jouant au « méchant flic » pour faire pression sur Téhéran, la France, après les épisodes libyen, malien et syrien, s’enfonce dans une politique belliciste et, de ce fait, extrêmement dangereuse. Une politique impérialiste agressive menée à la fois comme mercenaire du bloc impérialiste et de son porte-avion israélien au Proche-Orient et à la fois pour le compte du CAC 40 « français », du MEDEF et de l’UE.
Cette politique est de plus en plus en rupture avec la politique étrangère du général de Gaulle. Évolution amorcée dès Giscard, mais accélérée de façon grossière par Sarko l’Américain, Hollande semblant vouloir pulvériser les records d’abaissement national de son prédécesseur. L’Iran ne s’y est pas trompé qui, aujourd’hui, attaque la position jusqu’au-boutiste de la France.
Répartition des rôles avec les autres impérialismes ou bellicisme atavique des « socialistes » qui, de la guerre d’Algérie en passant par Suez, ont fait leurs preuves. La politique du pouvoir est un affront national, l’expression d’une servilité de classe à l’égard du grand capital, un danger pour la sécurité des Français.