Certes il est significatif que l’ancien ministre des affaires étrangères de Lionel Jospin porte ce jugement sur la politique extérieure de F. Hollande. Trop c’est trop et même certaines fractions du personnel politique bourgeois s’alarment de la stupidité stratégique de la politique Hollande-Fabius tant, tout à la fois, elle ridiculise et fragilise notre pays à l’international… tout en en faisant une crible privilégiée pour les terroristes fanatiques.
Mais il est tout de même tout sauf étonnant que le Parti socialiste mène une telle politique.
Sans trop remonter dans le temps (l’alignement définitif du PS français sur l’impérialisme date d’août 1914, de l’assassinat de Jaurès et de la déshonorante entrée au gouvernement de Jules Guesde) on se souvient « des missiles qui sont à l’Est et les pacifistes à l’Ouest » de feu-Mitterrand qui se faisait ainsi l’allié principal de l’offensive guerrière de Reagan et de l’impérialisme US contre l’Union Soviétique et contre la paix. Ou de l’appui accordé par le même aux « combattants de la liberté », c’est-à-dire aux talibans, en Afghanistan (tout était bon pour abattre les « Rouges »). Déjà.
Et nous aurons la cruauté de rappeler que c’est le parti socialiste de Blum qui donna son aval à la non-intervention en Espagne, laissant le fascisme international étrangler la République-sœur espagnole.
Sans omettre l’aventure coloniale minable et criminelle de Guy Mollet, alors chef du parti socialiste et du gouvernement, qui envoya, conjointement avec l’impérialisme anglais, les troupes française à l’assaut du canal de Suez, sous prétexte que Nasser, le « nouvel Hitler » comme disaient les socialistes et les médias d’alors, avait nationalisé la canal !…
Et que dire de la responsabilité centrale du parti socialiste dans la guerre d’Algérie avec son cortège de morts (environ 300.000 Algériens perdirent la vie), de tortures, d’exécutions, y compris de militants communistes d’Algérie, et de souffrances des années durant.
Combattre cette politique étrangère odieuse et dangereuse – y compris pour notre peuple – est donc une absolue nécessité. Sans oublier que la rupture définitive avec la politique étrangère gaulliste date de la présidence de Sarko-l’Américain qui avait initié cette politique qui met Paris en compétition avec Londres et Tel-Aviv pour le titre envié de « caniche préféré de la Maison-Blanche » .
Quant au FN il est divisé en deux blocs : ceux qui haïssent tellement les Arabes qu’ils soutiennent l’extrême-droite israélienne de Netanyahou et de sa bande, et ceux qui haïssent tellement les Juifs qu’ils soutiennent l’extrême-droite arabe pourvu qu’elle soit anti-sémite….
Sarkozy, Hollande et Le Pen ne sont que le reflet des classes dirigeantes françaises qui vomissent la France, son peuple et sa langue et qui veulent en finir avec la République en la noyant dans les eaux glacées de l’Union Européenne et/ou d’un régime raciste et fascisant.
Commission internationale du PRCF.