(PADS), Alger Republicain
Il est décédé suite aux conséquences d’un accident cérébral survenu l’an dernier.
Henri Alleg, de son vrai nom Harry Salem, a été ancien directeur d’Alger républicain avant son interdiction par les autorités coloniales en 1955 et après l’indépendance jusqu’à sa suspension après le coup d’Etat du 19 juin 1965. Il a été membre dirigeant du Parti communiste algérien puis du PAGS. Fuyant la répression anti-communiste déclenchée après le coup d’Etat , il a dû rejoindre la France.
Authentique internationaliste, il a été pris d’un immense sentiment de révolte contre l’oppression coloniale dès son premier contact avec l’Algérie en 1939. Il a adhéré au parti communiste algérien réduit à l’action clandestine et pris fait et cause pour la lutte pour l’indépendance de l’Algérie.
Durant la guerre de libération, il est activement recherché par toutes les polices. Il est arrêté en juin 1957 par les paras du sinistre Bigeard lors d’un traquenard qu’ils lui avaient tendu au domicile de son camarade Maurice Audin, dont le corps n’a jamais été retrouvé. Henri Alleg est soumis à la torture comme tous les patriotes et les combattants anti-colonialistes pris dans les griffes de l’armée française.
Il réussira à faire sortir de prison son retentissant témoignage « La Question » dans lequel il fera connaître au monde entier les atrocités commises par la soldatesque coloniales sur les patriotes.
Notre camarade Henri sera inhumé le 29 de ce mois
Alger républicain présente ses condoléances les plus attristées à la famille, aux amis et aux camarades du défunt.
Zoheir Bessa
Directeur d’Alger républicain
COMMUNISTES GAUCHE POPULAIRE-PARTI COMMUNISTE (Italie)
Chers camarades,
Au nom du parti COMMUNISTES GAUCHE POPULAIRE-PARTI COMMUNISTE (Italie) veuillez accepter nos condoléances les plus profondes pour le décès du camarade Henry Alleg. Que son ferme et sincère engagement militant à la cause de la révolution prolétarienne et du socialisme – communisme soit une exemple pour toutes les générations de communistes dans le futur.
Nos drapeaux rouges s’inclinent à sa mémoire.
Parti du Travail de Belgique Département international
Chers camarades,
Nous avons appris la mort du camarade Henri Alleg qui est, pour nous un héros de la guerre d’indépendance de l’Algérie, un exemple de morale révolutionnaire et d’internationalisme, un défenseur de l’héritage socialiste du 20e siècle.Nous présentons nos condoléances émues à sa famille et aux camarades communistes algériens et français qui lui ont été proches. Vous trouverez ci-dessous l’article-hommage que nous avons publié.
Bert De Belder,
responsable du Département international du PTBCommuniste et internationaliste, Henri Alleg est décédé ce jeudi 19 juillet (Service d’etudes du PTB)
Certains se rappelleront sa participation à une fête du 1er mai du PTB. C’est là que je l’ai rencontré pour la première fois. Qui aurait cru en voyant ce petit bonhomme, d’une douceur et d’une gentillesse sans pareil, qu’il s’agissait d’un véritable héros de la guerre d’indépendance de l’Algérie ? Établi en Algérie à partir de 1939, membre du Parti communiste algérien, puis directeur du journal Alger républicain, Henri Alleg a pris fait et cause pour le mouvement indépendantiste. Passé dans la clandestinité en 1955, il est arrêté en 1957 et sauvagement torturé par les militaires français pour qu’il révèle les noms de ceux qui l’ont hébergé. Il ne dira pas un mot. Par contre, il écrira en prison le récit de ses tortures, qu’il réussira à faire passer en France par le biais de ses avocats. Son petit livre, La question, préfacé par Jean-Paul Sartre, fera l’effet d’une bombe dans la métropole où on niait dur comme fer que les Français pratiquaient la torture en Algérie. La censure l’a immédiatement fait interdire, mais il fut aussitôt réédité en Suisse et a continué à circuler sous le manteau. Son influence fut énorme pour la mobilisation contre la « sale guerre » et pour l’indépendance de l’Algérie. En Belgique, les éditions Aden ont réédité La Question en 2006, avec un commentaire de l’auteur, où il revient sur la guerre d’Algérie. « Il montre comment les différents gouvernements français ont organisé l’amnésie dans la population pour mieux cacher leurs crimes. Comment le colonialisme fut l’école du racisme pour des centaines de milliers de Français et comment nous en payons encore le prix. Les scores électoraux de Le Pen ou les discours de Sarkozy ne nous démentiront pas. »
En 1960, Henri Alleg fut inculpé pour « atteinte à la sûreté de l’État » et condamné à dix ans de prison. Transféré en France, il a réussi à s’évader. À la libération de l’Algérie, il a repris la direction d’Alger républicain, mais a dû quitter le pays lors de la prise de pouvoir de Boumédienne en 1965. Journaliste à L’Humanité jusqu’en 1980, il est l’auteur de nombreux livres, dont Le grand bond en arrière, sur la restauration du capitalisme en URSS, un pays qu’il connaissait très bien. C’est d’ailleurs lors de la publication de ce livre que j’ai pu reprendre contact avec lui et nous nous voyions régulièrement chaque année à la fête de l’Huma. Henri avait cependant pris ses distances du PCF, dont il a critiqué « la dérive social-démocrate », devenant membre du comité national de parrainage du Pôle de la renaissance communiste en France (PRCF). Nous adressons nos condoléances émues à ses fils, à la rédaction d’Alger Républicain et au PRCF.
Maria McGavigan
Service d’Etudes du PTB
Beyrouth, le 19 juillet 2013 (Parti communiste Libanais)
A la direction nationale Du Pôle de Renaissance Communiste
Cher(e)s Camarades,
Nous avons appris avec beaucoup de tristesse le décès du Camarade Henri Alleg, grand militant internationaliste, mais aussi grand journaliste et écrivain communiste et, surtout, héros de la lutte pour l’indépendance de l’ Algérie, dont le livre « La Question » fut et reste un réquisitoire contre les crimes du colonialisme.
Henri Alleg fut un grand ami des Communistes libanais et du Liban qu’il visita à plusieurs reprises, nous apportant chaque fois sa solidarité militante avec la lutte de notre peuple et du « Front de Resistance Patriotique » que le Parti Communiste libanais créa afin de s’opposer aux projets et aux agressions israéliennes et impérialistes contre notre pays.
Nous ne l’oublierons jamais.
A vous toutes et tous, ses Camarades de lutte, à sa famille, à ses nombreux amis, aux journalistes de l’Humanité ainsi qu’aux membres du « Comité internationaliste pour la Solidarité de Classe » (CISC), nous exprimons notre sympathie en ces moments de deuil.
Le Bureau politique
Du Parti Communiste libanais
Parti communiste des peuples d’Espagne
Chers camarades.
C’est dure d’apprendre des nouvelles comme cela !
Faites arriver aux camarades et à sa famille et amis mes plus sentîtes condoléances.Quim Boix
Pologne (Wiktor Abigniew)
Chers camarades Francais,
Z glebokim smutkiem dostalismy infrormacje o smierci tow. Henri Alleg. Przekazujemy Wam bardzo serdecze kondolencje i wyrazy glebokiego wspolczucia. Tow. Henri Alleg byl nam dobrze znany z powodu Jego wielkiej dzialanosci we francuskim i miedzynarodowym ruch komunistycznym. Jego odejscie oznacza wielka strate takze dla nas w Polsce Braterskie pozdrowienia. Zbigniew Wiktor Polska, Wroclaw
USA
camarades,
pour la perte d’un très grand camarade. Vive la révolution,
John Catalinotto wwp usa
GRECE
Pour la disparition du camarade Henri Alleg
Le KKE exprime ses sincères condoléances pour la disparition du camarade Henri Alleg, communiste français et militant contre la colonisation française en Algérie. Camarade Alleg, membre du PC algérien, a été arrêté par l’armée française et a subi des tortures pendant des mois sans céder. Il est un exemple pour tous les communistes, parce qu’il a élevé des générations de communistes du monde entier aux idéaux de l’internationalisme prolétarien à travers son propre action.Veuillez transmettre nos condoléances à sa famille.
Section des relations internationales du CC du KKE
Partie socialiste de Croatie
Nos condoléances les plus sincères
Vladimir kapuralin – SRP
Du PC de Bohème-Moravie ( Tchéquie)Chers Camarades,
Au nom du Parti Communiste de Bohême-Moravie veuillez accepter nos condoléances les plus profondes pour le décès du camarade Henri Alleg, combattant intrépide contre le colonialisme, écrivain, journaliste et militant communiste.
Ses visions optimistes après l´échec de la prémière tentative de la construction du socialisme en U.R.S.S. et dans les pays de lˇEurope de l´est sont pour nos peuples très encourageantes. Nous ne l´oublierons jamais.
Cordialement
Vojtěch Filip
président du PCBM
du PC d’Allemagne
Nous sommes en deuil avec vous, avec la communauté mondial des mouvements anticolonialiste. Henri Alleg est parti. Mais il nous n’a pas abandonne. Son grand exemple nous renforcera en outre dans notre bataille. Modest et infaillible il nous reste dans notre mémoire. Son livre «La Question» connu dans le monde entier denoncais que «la torture est la fille de la colonisation». Apres la contre-révolution en Russie son ancrage profonde en Marxisme-léninisme a aidé beaucoup de monde de ne perdre l’orientation communiste, de se regrouper. Il a donné à Erich Honecker et Egon Krenz tout l’appui possible dans le comité de la solidarité CISC lorsque leur procès politique. Son internationalisme prolétaire nous nous engageons de refonder la coopération internationale entre les forces de classe révolutionnaires. Son combat reste le notre.
Georges Hallermayer
Member of international commission of German CPGünter Pohl
Internationaler Sekretär der DKP
International Secretary of German CP
Secretario Internacional del PC Alemán