Ce 5 juillet dernier, nous avons convergé vers le pont Alexandre III à Paris devant la statue du Libertador afin de fêter l’indépendance du Venezuela, non seulement l’événement (5 juillet 1811) mais l’indépendance et la souveraineté que le pays maintient avec fierté et dignité malgré un blocus qui se durcit.
Après s’être chaleureusement entretenu avec l’ambassadeur du Venezuela à Paris, Michel Mujica, notre camarade Aymeric Monville, pour la commission internationale du Pôle, a rappelé dans une déclaration que ce n’est pas au Parlement européen fantoche de décider du sort du Venezuela à la place de la volonté populaire.
On se souvient que cette instance avait osé reconnaître l’usurpateur Juan Guaido. Cette déclaration fut aussi l’occasion pour notre camarade de rappeler l’importance cruciale de Simón Bolívar pour l’éveil de la conscience nationale et républicaine de l’Amérique latine, alors que cette figure a très injustement été incomprise de la tradition marxiste classique, à commencer par Marx lui-même.