Par la commission Internationale du PRCF
Ceux-là même qui, en France, n’ont pas de mots assez durs pour fustiger les prétendues violences du mouvement populaire, ceux qui traitent d’émeutiers les Gilets jaunes exigeant la justice sociale, trouvent soudain des vertus aux foules anticommunistes, pro-occidentales et anti-Pékin qui envahissent le parlement de Hongkong, hissent le drapeau hérité du colonialisme britannique et cherchent par tous les moyens à enclencher la sécession de Hongkong pour activer les forces séparatistes et pro-impérialistes hostiles à la République populaire chinoise.
Nul ne prétend, pas même les communistes chinois, que la RPC soit un modèle de démocratie socialiste. Mais d’une part, qui peut nier que, non sans contradictions certes, la situation du peuple chinois ne se soit énormément améliorée par rapport à la période précédant la Révolution de 1949, où la Chine était divisée, humiliée et surexploitée par le Japon impérialiste et par les « démocraties » occidentales prédatrices?
D’autre part, quelle leçons de démocratie les macron-médias peuvent-ils délivrer au grand peuple chinois alors que dans notre pays, la « police républicaine » de Castaner éborgne, mutile, voire pousse dans la Loire ceux qui refusent l’ordre policier de l’actuel régime liberticide?
Il y a sûrement bien des choses à faire en Chine pour améliorer la situation des masses populaires. Mais c’est la tâche des communistes, des ouvriers et des paysans chinois. En aucune façon, l’impérialisme, cet ennemi principal de la démocratie et de la paix, et pas davantage ceux qui collaborent avec lui ou qui se laissent manipuler par ses officines, n’ont jamais apporté aux peuples autre chose que la tyrannie du capital et la domination impitoyable des États de proie.