Par Léon Landini, Georges Gastaud et Daniel Antonini, co-initiateurs du grand Meeting de solidarité avec Cuba socialiste de novembre 2005 à St-Denis
À l’occasion du VIIIe congrès du PC de Cuba, le camarade Raul Castro s’est retiré de la direction politique du PCC, comme il s’était déjà retiré de la direction de l’État au profit du camarade Diaz-Canel, que nous saluons.
Frère et digne successeur du grand Fidel, Raul n’a pas seulement été un pionnier du marxisme-léninisme à Cuba, un dirigeant de la guérilla et un chef de file clairvoyant de l’État et des Forces armées cubains.
Comme Fidel, il a eu l’énorme mérite historique mondial de tenir haut le drapeau du socialisme, de l’anti-impérialisme et de la Révolution socialiste dans les sombres années 1990 où les liquidateurs de toutes sortes, Gorbatchev en tête, permettaient à la contre-révolution de liquider le camp socialiste et de rendre à l’impérialisme sa mortifère hégémonie mondiale.
Alors que l’URSS succombait, fragilisée par la « nouvelle pensée » antiléniniste de Gorbatchev, Cuba a tenu bon durant la terrible « période spéciale », a nourri l’Alternative bolivarienne des Amériques et au nom des communistes français qui, durant ces dures années, n’ont pas lâché Cuba socialiste contrairement au renégat Robert Hue et à sa clique, nous ne pouvons que remercier Raul et féliciter tous les communistes cubains d’avoir donné de tels chefs de file, non seulement à Cuba, mais aux peuples en lutte du monde entier.
Viva et plus que jamais, camarades français, défendons-NOUS NOUS-MÊMES en défendant CUBA socialiste « que ni se vende ni se rinde ! »