Washington s’en prend au joyau du Venezuela. Les États-Unis ont annoncé de nouvelles sanctions contre la compagnie pétrolière nationale vénézuélienne PDVSA, lundi 28 janvier, dans un effort pour accentuer la pression sur le régime de Nicolas Maduro. Les raffineries de Citgo, filiale de PDVSA aux Etats-Unis, pourront continuer à fonctionner, les transactions financières passant par un compte bloqué, a précisé le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin. N. Maduro a répliqué en déclarant avoir « donné des instructions précises au président de PDVSA pour engager les actions politiques, légales, devant les tribunaux américains et du monde, pour défendre la propriété et la richesse de Citgo ». « Les Etats-Unis ont décidé aujourd’hui de prendre le chemin de voler l’entreprise Citgo au Venezuela, c’est un chemin illégal », a-t-il encore dénoncé.L’étranglement économique est l’une des armes préférée de Washington.
La menace d’une intervention militaire de l’impérialisme et des ses chiens contre le Venezuela n’est pas à exclure. Trump comme son Secrétaire d’État (ministre des affaires étrangères) ne cessent de déclarer que « toutes les options étaient sur la table ». Option relancée par le bloc-notes de John Bolton, le conseiller sécurité de la Maison Blanche. La photo prise à l’occasion d’une conférence de presse a permis de lire les deux lignes de notes : « 5 000 soldats pour la Colombie ». Fuite voulue ou fortuite, cela ne rassure en rien sur les intentions des Etats-Unis dans ce qu’elle considère comme « son arrière-cour ».
Le putschiste Juan Guaido a, quant à lui, « remercié Emmanuel Macron pour son soutien à la Constitution, à la lutte pour la liberté et la démocratie au Venezuela ». Macron soutient en effet l’aspirant Pinochet du Venezuela, fabriqué et financé de toute pièce par la CIA.
Et quant aux autres forces politiques de notre pays si on ne peut être surpris par les réactions des débris du PS et ses ersatz,de la droite et de l’extrême-droite toutes deux jamais très éloignées du pinochétisme, on peut l’être de la réaction de la tête de liste de la France Insoumise aux élections européennes, Marion Aubry, qui propose de « retourner aux urnes » quand JLM souhaitait que « Maduro tienne« ….Certains pensent sans doute qu’on ne sort de l’ambiguïté qu’à son détriment (électoral).
Quant à nous amplifions la solidarité de combat au Venezuela bolivarien et démocratique, à son combat pour la patrie et le socialisme !
Antoine Manessis, secrétaire de la Commission internationale du PRCF.
Signez la pétition de solidarité avec le Venezuela Bolivarien – cliquez ici
Des gilets jaunes réclamme l’aide du Venezuala contre les violences du régime Macron
Si l’opposant vénézuélien et président par intérim autoproclamé Juan Guaido remercie Emmanuel Macron pour son soutien «à la démocratie», un petit groupe de Gilets jaunes, pas de cet avis, s’est rendu devant l’ambassade du Venezuela à Paris.
«Et voilà les amis, on est devant l’ambassade du Venezuela […] On vient en amis du gouvernement Maduro», explique un membre du collectif «Gilets jaunes constituants» (suivi par plusieurs milliers de personnes sur Facebook), dans une vidéo en direct diffusée le 29 janvier sur les réseaux sociaux.
Quelques manifestants se sont en effet rendus devant la représentation vénézuélienne à Paris (après avoir fait de même devant l’ambassade d’Islande), afin de faire entendre une revendication symbolique : «Nous demandons l’aide officielle du gouvernement Maduro, nous demandons l’aide officielle du Venezuela, pour chasser les banksters français.»
Expliquant considérer l’ancien président vénézuélien Hugo Chavez comme un «exemple» en raison de ses politiques de nationalisation de secteurs clés de l’économie, le petit groupe de Gilets jaunes demande à être reçu par des diplomates. Un secrétaire de l’ambassade, à l’écoute, les fait pénétrer dans l’entrée tout en leur expliquant ne pas être en mesure de les présenter à un diplomate de l’ambassade. «On vient surtout à titre symbolique», expliquent alors les manifestants, qui font part de leur soutien au gouvernement de Nicolas Maduro contre, selon leurs termes, «une pseudo-révolution colorée avec l’appui de l’impérialisme américain».
«Nous condamnons monsieur Macron, qui soutient une personne non-élue», explique l’un des Gilets jaunes, en référence à l’ultimatum adressé par le président de la République française à son homologue vénézuélien. Emmanuel Macron a en effet donné huit jours à Nicolas Maduro pour organiser des élections, sans quoi il reconnaîtrait l’opposant Juan Guaido, autoproclamé «président par intérim», comme dirigeant légitime du pays.
Revue de Presse solidarité Venezuela
avec l’aide de nos amis et confères de Legrandsoir.info
- La Banque d’Angleterre refuse de rendre 1,2 milliard de dollars en or au Venezuela (Bloomberg)
- La Propagande contre le Venezuela démasquée par R Mingus
- Les 5 arguments les plus stupides pour défendre l’interventionnisme de Trump au Venezuela (Medium)
- Scènes de la vie quotidienne… Vivre le Venezuela : Thierry Deronne témoigne en direct de Caracas
Venezuela : 10 vérités à faire valoir sur la légitimité du président Maduro (15yultimo)
Pascualino Curcio
1. Il y a eu des élections présidentielles. Elles ont eu lieu le 20 mai 2018, c’est-à-dire avant le 10 janvier 2019, date à laquelle, conformément aux articles 230 et 231 de la Constitution, expire le mandat présidentiel 2013-2019. La constitution était violée si les élections s’étaient tenues après le 10 janvier 2019, ou pire encore, si elles n’avaient pas eu lieu.
2. C’est l’opposition vénézuélienne qui a demandé l’avancement des élections. Elles ont eu lieu en mai et non en décembre, comme c’était traditionnellement le cas, car c’est l’opposition qui a demandé, dans le cadre du dialogue en République dominicaine, qu’elles aient lieu au premier trimestre de 2018.
3. Au Venezuela, le vote est un droit, ce n’est pas un devoir. Ceux qui librement, bien qu’influencés par des organisations politiques non démocratiques qui ont appelé à l’abstention, ont décidé de ne pas voter, ont agi de plein droit, mais se sont tenus en dehors du processus électoral, ce qui ne le rend pas pour autant illégitime. Cela ne peut donc pas, et à plus forte raison, impliquer d’ignorer et de manquer de respect aux 9 389 056 qui ont décidé de voter et d’exercer leur droit de vote démocratiquement.
4. 16 partis politiques ont participé à la course électorale (PSUV), (MSV), (Tupamaro), (UPV), (Podemos), (PPT), (ORA), (MPAC), (MPE), (PCV), (AP), (MAS) (Copei) Espoir de changement, (UPP89). Au Venezuela, la participation de tous les partis politiques au processus électoral n’est pas obligatoire. Ils ont pleinement le droit de décider de participer ou non. Justement parce que notre système est démocratique. Le fait que trois partis (AD, VP et PJ) aient librement décidé de ne pas participer ne rend pas illégitime le processus électoral.
5. 6 candidats se sont présentés : Nicolás Maduro, Henri Falcón, Javier Bertucci, Reinaldo Quijada, Francisco Visconti Osorio et Luis Alejandro Ratti (les deux derniers ont décidé de se retirer).
6. Maduro a gagné avec une large avance, obtenant 6 248 864 voix, soit 67,84% ; Henri Falcón suivait avec 1 927 958 et 20,93% ; Javier Bertucci avec 1 015 895 et 10,82% et enfin Reinaldo Quijada qui a obtenu 36 246 voix, soit 0,39% du total. La différence entre Maduro et Falcón était de 46,91 points de pourcentage.
7. Quelques 150 personnes ont accompagné le processus électoral, dont 14 commissions électorales de 8 pays ; 2 missions techniques électorales ; 18 journalistes de différentes parties du monde ; 1 Euro-parlementaire et 1 délégation technico-électorale de la circonscription électorale centrale de Russie.
8. Les élections se sont déroulées selon le même système électoral que lors des élections législatives de décembre 2015, remportées par l’opposition vénézuélienne. Système automatisé et soumis à des audits avant, pendant et après les élections. Système garantissant les principes « un électeur, un vote » car seule l empreinte digitale permet de déverrouiller la machine à voter ; et garantit le « secret du vote ».
9. 18 audits ont été effectués sur le système automatisé. Les représentants du candidat Henri Falcón ont participé aux 18 et ont signé le procès-verbal dans lequel ils ont exprimé leur accord avec le système électoral. Les audits sont publics et télévisés en direct sur la chaîne du Conseil électoral national. Une fois les audits terminés, le système est bloqué et le seul moyen d’y accéder à nouveau est d’introduire simultanément les codes secrets de chaque organisation politique.
10. Aucun des candidats ayant participé au processus électoral n’a contesté les résultats. Il n’y a aucune preuve de fraude, ils n’ont présenté aucune preuve ou plainte spécifique de fraude.
(…)
Pascualino Curcio
http://www.15yultimo.com/2019/01/23/ilegitimo-por-que-pasqualina-curci…
Traduction M. Taupin
Plus de 70 experts appellent les Etats-Unis à cesser toute ingérence au Venezuela
Le gouvernement des États-Unis doit cesser de s’ingérer dans la politique intérieure du Venezuela, en particulier dans le but de renverser le gouvernement du pays. Les actions de l’administration Trump et de ses alliés sur le continent ne manqueront pas d’aggraver la situation au Venezuela, entraînant des souffrances humaines inutiles, de la violence et de l’instabilité.
La polarisation politique du Venezuela n’est pas nouvelle ; le pays a longtemps été divisé selon des critères raciaux et socioéconomiques. Mais la polarisation s’est accentuée ces dernières années. Cela s’explique en partie par le soutien américain à une stratégie d’opposition visant à renverser le gouvernement de Nicolás Maduro par des moyens extra-électoraux. Alors que l’opposition était divisée sur cette stratégie, le soutien américain a soutenu les secteurs d’opposition purs et durs dans leur objectif d’évincer le gouvernement Maduro par des manifestations souvent violentes, un coup d’État militaire ou d’autres moyens qui contournent les urnes.
Sous l’administration Trump, la rhétorique agressive contre le gouvernement vénézuélien a atteint un niveau plus extrême et menaçant, les responsables de l’administration Trump parlant d’ »action militaire » et condamnant le Venezuela, avec Cuba et le Nicaragua, dans le cadre d’une « troïka de tyrannie ». Les problèmes résultant de la politique du gouvernement vénézuélien ont été aggravés par les sanctions économiques américaines, illégales en vertu de l’Organisation des États américains et des Nations Unies – ainsi que par le droit américain et d’autres traités et conventions internationaux. Ces sanctions ont coupé les moyens par lesquels le gouvernement vénézuélien pourrait échapper à sa récession économique, tout en provoquant une chute dramatique de la production pétrolière et en aggravant la crise économique, et en causant la mort de nombreuses personnes parce qu’elles ne peuvent avoir accès à des médicaments vitaux. Pendant ce temps, les États-Unis et d’autres gouvernements continuent de blâmer le gouvernement vénézuélien – uniquement – pour les dommages économiques, même ceux causés par les sanctions américaines.
Aujourd’hui, les États-Unis et leurs alliés, dont le secrétaire général de l’OEA, Luis Almagro, et le président d’extrême droite du Brésil, Jair Bolsonaro, ont poussé le Venezuela dans le précipice. En reconnaissant le président de l’Assemblée nationale Juan Guaido comme le nouveau président du Venezuela – ce qui est illégal en vertu de la Charte de l’OEA – l’administration Trump a fortement accéléré la crise politique du Venezuela dans l’espoir de diviser les militaires vénézuéliens et de polariser davantage la population, les obligeant à choisir leur camp. L’objectif évident, et parfois affirmé, est de dégager Maduro par un coup d’Etat.
En réalité, malgré l’hyperinflation, les pénuries et une profonde dépression, le Venezuela demeure un pays politiquement polarisé. Les Etats-Unis et leurs alliés doivent cesser d’encourager la violence en faisant pression pour un changement de régime violent et extralégal. Si l’administration de Trump et ses alliés continuent à suivre leur cours imprudent au Venezuela, le résultat le plus probable sera une effusion de sang, le chaos et l’instabilité. Les États-Unis auraient dû tirer des leçons de leurs entreprises de changement de régime en Irak, en Syrie, en Libye et de leur longue et violente histoire de parrainage d’un changement de régime en Amérique latine.
Aucune des deux parties au Venezuela ne peut simplement vaincre l’autre. L’armée, par exemple, compte au moins 235 000 membres de première ligne et il y a au moins 1,6 million de miliciens. Beaucoup de ces personnes se battront, non seulement sur la base d’une croyance en la souveraineté nationale largement répandue en Amérique latine – face à ce qui semble de plus en plus être une intervention dirigée par les Etats-Unis – mais aussi pour se protéger contre une répression probable si l’opposition renverse le gouvernement par la force.
Dans de telles situations, la seule solution est un règlement négocié, comme cela s’est produit dans le passé dans les pays d’Amérique latine où les sociétés politiquement polarisées étaient incapables de résoudre leurs différends par des élections. Il y a eu des efforts, comme ceux menés par le Vatican à l’automne 2016, qui avaient du potentiel, mais ils n’ont reçu aucun soutien de Washington et de ses alliés qui étaient favorables à un changement de régime. Cette stratégie doit changer si l’on veut trouver une solution viable à la crise actuelle au Venezuela.
Dans l’intérêt du peuple vénézuélien, de la région et du principe de la souveraineté nationale, ces acteurs internationaux devraient plutôt soutenir les négociations entre le gouvernement vénézuélien et ses opposants qui permettront au pays de sortir enfin de sa crise politique et économique.
Signé :
Noam Chomsky, professeur émérite, MIT et professeur lauréat, Université de l’Arizona
Laura Carlsen, directrice, Programme Amériques, Center for International Policy
Greg Grandin, professeur d’histoire, Université de New York
Miguel Tinker Salas, professeur d’histoire de l’Amérique latine et de Chicano/a Latino/a Études au Collège Pomona
Sujatha Fernandes, Professeur d’économie politique et de sociologie, Université de Sydney
Steve Ellner, rédacteur en chef adjoint de Perspectives Amérique latine
Alfred de Zayas, ancien expert indépendant des Nations Unies sur la promotion d’un ordre international démocratique et équitable et seul rapporteur des Nations Unies à s’être rendu au Venezuela depuis 21 ans
Boots Riley, scénariste/réalisateur de Sorry to Bother You, musicien
John Pilger, journaliste et cinéaste
Mark Weisbrot, codirecteur, Center for Economic and Policy Research
Jared Abbott, candidat au doctorat, Département du gouvernement, Université Harvard
Dr Tim Anderson, directeur, Centre d’études contre l’hégémonie, Centre for Counter Hegemonic Studies
Elisabeth Armstrong, professeure de l’étude sur les femmes et le genre, Smith College
Alexander Aviña, PhD, professeur agrégé d’histoire, Arizona State University
Marc Becker, professeur d’histoire, Truman State University
Medea Benjamin, Cofondatrice, CODEPINK
Phyllis Bennis, directrice de programme, Nouvel internationalisme, Institut d’études politiques
Robert E. Birt, professeur de philosophie, Bowie State University
Aviva Chomsky, Professeur d’histoire, Université d’État de Salem
James Cohen, Université de Paris 3 Sorbonne Nouvelle
Guadalupe Correa-Cabrera, professeure agrégée, Université George Mason
Benjamin Dangl, PhD, rédacteur en chef de Toward Freedom
Francisco Dominguez, Faculté des sciences professionnelles et sociales, Middlesex University, Royaume-Uni
Alex Dupuy, John E. Andrus Professeur émérite de sociologie, Université Wesleyan
Jodie Evans, Cofondatrice, CODEPINK
Vanessa Freije, professeure adjointe d’études internationales, Université de Washington
Gavin Fridell, Chaire de recherche du Canada et professeur agrégé en études du développement international, Université St. Mary’s
Evelyn Gonzalez, conseillère, Montgomery College
Jeffrey L. Gould, professeur d’histoire Rudy, Université de l’Indiana
Bret Gustafson, professeur agrégé d’anthropologie, Université de Washington à St. Louis
Peter Hallward, professeur de philosophie, Université de Kingston
John L. Hammond, professeur de sociologie, CUNY
Mark Healey, professeur agrégé d’histoire, Université du Connecticut
Gabriel Hetland, professeur adjoint d’études latino-américaines, caraïbes et latino-américaines, Université d’Albany
Forrest Hylton, professeur agrégé d’histoire, Universidad Nacional de Colombia-Medellín
Daniel James, Bernardo Mendel Chaire d’histoire de l’Amérique latine
Chuck Kaufman, Coordinateur national, Alliance for Global Justice
Daniel Kovalik, professeur auxiliaire de droit, Université de Pittsburgh
Winnie Lem, professeure, Études du développement international, Université Trent
Gilberto López y Rivas, professeur-chercheur, Université nationale d’anthropologie et d’histoire, Morelos, Mexique
Mary Ann Mahony, professeur d’histoire, Central Connecticut State University
Jorge Mancini, Vice-président, Fondation pour l’intégration latino-américaine (FILA)
Luís Martin-Cabrera, professeur agrégé de littérature et d’études latino-américaines, Université de Californie San Diego
Teresa A. Meade, Florence B. Sherwood Professeur d’histoire et de culture, Union College
Frederick Mills, professeur de philosophie, Bowie State University
Stephen Morris, professeur de sciences politiques et de relations internationales, Middle Tennessee State University
Liisa L. North, professeure émérite, Université York
Paul Ortiz, professeur agrégé d’histoire, Université de Floride
Christian Parenti, professeur agrégé, Département d’économie, John Jay College CUNY
Nicole Phillips, professeure de droit à la Fondation de l’Université de la Fondation Dr. Aristide Faculté des Sciences Juridiques et Politiques et professeure auxiliaire de droit à l’Université de Californie Hastings College of the Law
Beatrice Pita, Chargée de cours, Département de littérature, Université de Californie San Diego
Margaret Power, professeur d’histoire, Illinois Institute of Technology
Vijay Prashad, rédacteur en chef, The TriContinental
Eleanora Quijada Cervoni FHEA, facilitatrice de l’éducation du personnel et mentor de l’EFS, Centre for Higher Education, Learning & Teaching de l’Australian National University
Walter Riley, avocat et militant
William I. Robinson, professeur de sociologie, Université de Californie, Santa Barbara
Mary Roldan, Dorothy Epstein Professeur d’histoire de l’Amérique latine, Hunter College/ CUNY Graduate Center
Karin Rosemblatt, Professeur d’histoire, Université du Maryland
Emir Sader, Professeur de sociologie, Université de l’Etat de Rio de Janeiro
Rosaura Sanchez, Professeur de littérature latino-américaine et de littérature chicano, Université de Californie, San Diego
T.M. Scruggs Jr, professeur émérite, Université de l’Iowa
Victor Silverman, professeur d’histoire, Pomona College
Brad Simpson, professeur agrégé d’histoire, Université du Connecticut
Jeb Sprague, chargé de cours, Université de Virginie
Christy Thornton, professeure adjointe d’histoire, Université Johns Hopkins
Sinclair S. Thomson, professeur agrégé d’histoire, New York University
Steven Topik, professeur d’histoire, Université de Californie, Irvine
Stephen Volk, professeur émérite d’histoire, Oberlin College
Kirsten Weld, John. L. Loeb Professeur agrégé de sciences sociales, Département d’histoire, Université Harvard
Kevin Young, professeur adjoint d’histoire, Université du Massachusetts Amherst
Patricio Zamorano, universitaire des études latino-américaines ; Directeur exécutif, InfoAmericas
Traduction VD pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles
»» https://venezuelanalysis.com/analysis/14249
La Chine communiste n’est pas assez ferme avec l’impérialisme US.
Le PC Chinois a oublié ce qu’est l’impérialisme US.
En négociant avec le diable, ils vont finir par se faire bouffer.
La Chine communiste gagne parce qu’elle a un Etat puissant qui pilote l’économie de A à Z, une politique industrielle, une planification à long terme, là où les USA mafieux n’ont que les milliardaires qui ne payent pas d’impôts dans le monde, les tweet du fou à lier Trump, et le créationnisme.
Idem en France et en Europe avec l’idéologie suicidaire de la concurrence débile et non faussée et Macron, Merkel et May comme Rienzi qui ne croient qu’à la théorie du ruissellement des premiers de cordée.
Si l’occident capitaliste mafieux veut être égale de la Chine communiste il faut par exemple que Macron renationalise tous les services publics en France (Telecom, énergie, poste, SNCF, RATP, Banques, Assurances, école, université, santé, sécurité sociale, retraite, etc…) et relance la planification à long terme comme elle existait de 1945 à De Gaulle, Pompidou et Giscard.