Voici la lettre que Fidel Castro Ruz, le plus éminent de tous les révolutionnaires de notre temps, vient d’adresser au peuple grec en résistance après le Non éclatant de dimanche dernier. Amplifions dans toute l’Europe, et spécialement en France où les forces « euro-constructives » du PGE ont laissé Sarkozy et Hollande trahir le Non populaire du 29 mai 2005, la lutte unie des communistes, des syndicalistes et des républicains véritables, non pas pour « négocier » avec l’UE atlantique et guerrière, mais pour BRISER AVEC ELLE et pour LA BRISER dans la perspective du socialisme pour les peuples.
Au passage on admirera la claire conscience anti-exterministe de Fidel qui, bien mieux que tant de « révolutionnaires », a compris que le capitalisme mène l’humanité à la mort. Plus que jamais, avec Fidel, unissons le patriotisme et l’internationalisme, le combat révolutionnaire à la lutte contre l’exterminisme capitalisme.
« Patria o muerte, socialismo o morir ! »…
Lettre de Fidel à Alexis Tsipras, le Premier ministre de la Grèce
Hon. M. Alexis Tsipras
Premier ministre de la Grèce :
Je vous félicite chaleureusement pour votre brillante victoire politique, que nous avions suivie de près dans tous les détails sur la chaîne Telesur.
La Grèce est un pays très familier aux Cubains. Elle nous a enseigné la philosophie, l’art et la science de l’antiquité lorsque nous étudions à l’école, et en plus, la plus complexe de toutes les activités humaines : l’art et la science de la politique.
Votre pays, par sa vaillance dans l’actuelle conjoncture, suscite dans cet hémisphère l’admiration des peuples latino-américains et des Caraïbes qui constatent comment la Grèce, face aux agressions extérieures, défend son identité et sa culture. Nous ne pouvons oublier qu’un an après l’attaque d’Hitler contre la Pologne, Mussolini ordonna à ses troupes d’envahir la Grèce, et comment ce brave pays avait neutralisé l’attaque et rejeté les envahisseurs, forçant le déploiement d’unités blindées allemandes en Grèce, les détournant ainsi de leur objectif initial.
Cuba connaît la valeur et la capacité combatives des troupes russes, qui, unies aux forces de son puissant allié, la République populaire de Chine, et d’autres pays du Moyen-Orient et en Asie, essayent d’éviter une guerre, mais qui jamais ne laisseront aucune agression militaire sans une réponse écrasante et dévastatrice.Devant la situation politique actuelle dans le monde, alors que la paix et la survie de notre espèce demeurent attachées à un fil, chaque décision, plus que jamais, doit être soigneusement élaborée et mise en œuvre, de sorte que personne ne puisse douter de l’honnêteté et du sérieux avec lesquels beaucoup de dirigeants parmi les plus sérieux et les plus responsables luttent aujourd’hui pour faire face aux calamités qui menacent le monde.
Nous vous souhaitons, cher camarade Alexis Tsipras, le plus grand succès.Cordialement,
Fidel Castro Ruz
Traduction Ella Perrard