Le 24 octobre 2021, Georges Abdallah aura passé 37 ans dans les prisons françaises. Fadi Kassem secrétaire national du PRCF et Georges Gastaud secrétaire national adjoint du PRCF comptent parmi les centaines de personnalités – dont Bruno Gaccio, Robert Guediguian, Corinne Masiero, Toni Negri, Mumia Abu-Jamal, Noam Chomsky ou encore Angela Davis – qui appellent à sa libération et à une manifestation le 23 octobre devant la prison de Lannemezan où il est enfermé.
Georges Ibrahim Abdallah est un communiste libanais d’origine chrétienne maronite, enfermé en France depuis bientôt 37 ans. Pourquoi ? Comment un Libanais arrêté en 1984 à Lyon est-il encore dans les prisons françaises malgré le fait qu’il soit libérable depuis 22 ans ?
Enseignant dans le nord du Liban dans les années 70, Georges Abdallah s’engage auprès du peuple palestinien et contre la colonisation. Très jeune, il quitte sa région pour rejoindre la mobilisation contre l’occupation israélienne, notamment au moment des invasions de 1978 et de 1982, dans un Liban alors en pleine guerre. Ces opérations militaires à répétition furent ravageuses et meurtrières pour les populations palestinienne et libanaise. Les bombardements de l’armée israélienne feront des milliers de victimes civiles et la barbarie trouvera son apogée à travers les désormais tristement célèbres massacres des camps de réfugié.e.s palestinien.ne.s de Sabra et Chatila en septembre 1982.
Dans ce contexte, Georges Abdallah co-fonde les Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises (FARL) qui revendiquent plusieurs opérations sur le sol français dont les exécutions en 1982 de Yacov Barsimentov et Charles Ray, agents du Mossad et de la CIA en activité.
Arrêté à Lyon le 24 octobre 1984, Georges Abdallah a été condamné à la perpétuité pour complicité d’assassinats à la suite d’un procès politique et criblé d’irrégularités.
À titre d’exemple, citons le cas de son premier avocat, Jean-Paul Mazurier qui révélera quelques temps après le procès, avoir travaillé pour les Services de renseignements français. Ou encore ces accusations loufoques (officiellement démenties quelques temps plus tard) à l’encontre des frères Abdallah, supposément responsables des attentats de la rue de Rennes à Paris en 1986. Attentats qui serviront à ériger Georges Abdallah en bouc-émissaire dans une période où le pouvoir et les médias de l’époque cherchent un coupable aux attentats sanglants qui font la une des actualités.
Le procureur réclamera 10 ans d’emprisonnement. Georges Abdallah sera condamné à perpétuité. La justice d’exception tourne à plein régime.
D’après le droit français, il est éligible à une libération conditionnelle depuis 1999. Pourtant, Georges Abdallah a fait huit demandes de libération. Sans succès.
En 2013, le tribunal d’application des peines accorde cette libération mais la conditionne à une expulsion vers le Liban. Manuel Valls alors ministre de l’intérieur refuse de signer l’arrêté d’expulsion. Le motif ? Georges Abdallah refuse de se repentir. L’État français poursuit son acharnement. Georges Abdallah restera en prison.
En mars 2020, Georges Abdallah a reçu pour la troisième fois la visite de M.Rami Adwan, ambassadeur du Liban en France, cette fois accompagné de Mme Marie-Claude Najm, ministre de la Justice du gouvernement libanais démissionnaire. Lors de cette rencontre, ils ont réaffirmé le soutien de l’État libanais à la libération de Georges Abdallah. Tout comme la mobilisation pour sa libération qui se développe en France depuis plus de 15 ans, mais aussi au Liban où l’attendent sa famille et de nombreux soutiens, en Palestine où il est considéré comme un des 4650 prisonnier-e-s palestinien-ne-s, et dans des dizaines de pays à travers le monde.
Le 24 octobre 2021, Georges Abdallah aura passé 37 ans dans les prisons françaises. Il est devenu le plus ancien prisonnier politique d’Europe. La veille, le 23 octobre, nous serons plusieurs centaines à nous faire entendre et à exiger sa libération devant la prison de Lannemezan où il est enfermé.
Aujourd’hui, demander sa libération est une simple exigence de justice !
Libérez Georges Abdallah !
Signataires :
Gilbert Achcar, universitaire
José Alcala, cinéaste
Salah Amokrane, militant pour l’égalité, Toulouse
L’AntiStream, streameur
Raphaël Arnault, porte parole de la Jeune Garde
Nathalie Arthaud, porte parole de Lutte Ouvrière, candidate à l’élection présidentielle
Jean Asselmeyer, cinéaste
Marie-Laurence Attias, productrice
Clémentine Autain, Députée de Seine Saint Denis
Olivier Azam, cinéaste
Jean-Christophe Bailly, philosophe
Francis Balay, président d’Alternatives Mutualistes
Étienne Balibar, philosophe
Ludivine Bantigny, historienne
Frank Barat, journaliste
Pierre Barbancey, grand reporter
Pierre-Emmanuel Barré, humoriste
Jean-Pierre Bastid, cinéaste
Yves Baumgarten, philosophe
Tareq Ben Yakhlef, scénariste et peintre
Esther Benbassa, sénatrice écologiste, Paris
Farid Bennaï, militant FUIQP
Amal Bentounsi, Urgence la police assassine
Véronique Bergen, écrivaine
Antonin Bernanos, militant antifasciste
Geneviève Bernanos, Collectif des Mères Solidaires
Yves Bernanos, réalisateur
Judith Bernard, metteuse en scène
Colette Berthes, auteure
Alain Bertho, professeur émérite d’anthropologie
Olivier Besancenot, porte parole du NPA
Bicheyte, streameuse
Laurent Binet, écrivain
Julien Blaine, poète
Matthieu Bolle-Reddat, syndicaliste et cheminot
Jean-Denis Bonan, cinéaste
Irène Bonnaud, Metteuse en scène
Eric Bocquet, sénateur CRCE du Nord
Saïd Bouamama, sociologue
Alima Boumediene Thiéry, avocate
Youssef Boussoumah, QG décolonial
Mustapha Boutadjine, Artiste plasticien
Houria Bouteldja, QG décolonial
José Bové, ancien député européen
Youcef Brakni, militant décolonial
Rony Brauman, médecin, essayiste
Alain Brossat, philosophe
Alain Bruneel, député communiste du Nord
Marie-Georges Buffet, député de Seine Saint Denis, ancienne ministre
François Burgat, politologue
Sylvie Buscail, ciné 32
Viviane Candas, cinéaste
Pierre Carles, cinéaste
Laurent Cauwet, éditeur
Dominique Cerf, artiste
Leïla Chaïbi, Députée Européenne
Pierre Chaillan, journaliste
Christian Champiré, maire de Grenay 62
Sandrine-Malika Charlemagne, auteure- vidéaste
André Chassaigne, Député
Yann Cherruault, rédacteur en chef de IHH Magazine
Pierre Chopinaud, écrivain
Laurence Cohen, sénatrice du Val de Marne
Marie-France Cohen-Solal, AFPS
El Comunero, Chants de luttes de la République Espagnole
Contreuphorie, vidéaste
Claudine Cordani, autrice, pionnière en justice et ex journaliste
Philippe Corcuff, politiste
Enzo Cormann, écrivain
Annick Coupé, syndicaliste et altermondialiste
Léon Cremieux, syndicaliste
Alexis Cukier, philosophe
Laurence De Cock, historienne
Sameh Dellaï, Enseignante. Université Paris 8.
Chloé Delaume, écrivaine
Justin Delareux, artiste, auteur
Benoît Delepine, cinéaste
Elsa Diaz Torres, conseillère municipale de Melle
Thierry Discepolo, Editions Agone
Arnaud Dolidier, historien
Alexandra Dols, réalisatrice, auteure
Elsa Dorlin, Philosophe
Pierre Douillard Lefevre, essayiste
Charlotte Dugrand, éditions Libertalia
Ali El Baz, militant de l’immigration
Annie Ernaux, écrivain
Marie-Christine Etelin, avocat honoraire
Christian Etelin, avocat
Mireille Fanon Mendès-France, consultante, ex experte ONU
Nina Faure, réalisatrice
Sonia Fayman, sociologue, UJFP
Pedro Fidalgo, cinéaste
Gérard Filoche, inspecteur du travail retraité
Georges Franco, artiste peintre
Alain Frappier, auteur-illustrateur
Désirée Frappier, autrice et scénariste
Bruno Gaccio, scénariste, auteur, traducteur
Jacques Gaillot, évêque
Jean-Luc Galvan, réalisateur et militant de la France Insoumise
Anne de Galzain, réalisatrice
Jean-Jacques Gandini, avocat honoraire, essayiste
Isabelle Garo, philosophe
Remo Gary, chanteur
Georges Gastaud, philosophe, secrétaire national adjoint du PRCF
Florence Gauthier, Historienne
Fanny Gayard, metteuse en scène
Sylvain George, cinéaste
François Gèze, éditeur
Denis Gheerbrant, cinéaste
Noël Godin, entarteur et auteur m
Dominique Grange, chanteuse engagée
Jean Greisamer, campagne BDS
Alain Gresh, journaliste
Laurent Grisel, écrivain
Robert Guediguian, cinéaste
Salah Guemriche, essayiste et romancier, ancien journaliste
Daniel Guerrier, éditions Spartacus
Caroline Guibet Lafaye, philosophe
Thierry Guichard, critique
Xavier Guignard, politiste
Thierry Guitard, illustrateur
Habibitch, danseuse et activiste
Salah Hamouri, avocat Franco Palestinien
Charles Hoareau, président de l’ANC
Pierre Jacquemain, rédacteur en chef de Regards
Chantal Jaquet, philosophe
Matthieu Jeuland, Collectif Vacarme(s) Films
Julia Joerin, politologue
Compagnie Jolie môme
Pierre Josse, journaliste
Alain Jugnon, philosophe
Assia El Kasmi, éditrice
Fadi Kassem, secrétaire national du PRCF
Sarah Katz, ism France
Anasse Kazib, cheminot, candidat de Révolution Permanente à l’élection présidentielle
Jacques Kebadian, cinéaste
Pierre Khalfa, économiste m
Jacques Kmieciak, journaliste
Kolin Kobayashi, Journaliste- écrivain
Aurore Koechlin, sociologue
Arkani Korvo, vidéaste
Stathis Kouvelakis, philosophe
Hubert Krivine, physicien
Daniel Kupferstein, réalisateur
Thomas Lacoste, cinéaste et Directeur de la Bande Passante
Annie Lacroix-Riz, historienne
Arlette Laguiller, militante de Lutte Ouvrière, ancienne députée européenne
Fahima Laidoudi, militante internationaliste des quartiers populaires
Anne-marie Lallement, cinéaste et écrivaine
Leopold Lambert, rédacteur en chef de The Funambulist
Michel Larive, député de la 2em circonscription de L’Ariège
Mathilde Larrère, historienne
Pierre Laurent, sénateur de Paris
Stéphane Lavignotte, Pasteur
Sylvain Lazarus, anthropologue
Olivier Le Cour Grandmaison, universitaire
Benjamin Legrand, romancier et scénariste
Nicole Lefevre, coordination nationale UJFP
Suzanne Le Manceau, militante
Claude Léostic, AFPS
Simon Le Roulley, sociologue et éditeur
Pierre Linguanotto, cinéaste
Frederic Lordon, économiste et philosophe
Sergi Lopez, acteur
Agnès Louis-Méric, Militante pour les droits des migrants
Seloua Luste Boulbina, Philosophe
Noël Mamere, journaliste et homme politique
Bachar Mar-Khalifé, musicien
Tom Martin, collectif Palestine Vaincra
Corinne Masiero, actrice
Federica Matta, artiste
Odile Maurin, militante associative
Nathalie Menigon, ancienne prisonnière politique d’Action Directe
Daniel Mermet, journaliste
Madjid Messaoudene, militant antiraciste
Miriana Mislov, écrivaine
Feiza Ben Mohamed, journaliste
Gérard Mordillat, auteur et scénariste
Alain Naze, philosophe
Toni Negri, philosophe
Olivier Neveux, universitaire
Julien « Joules » Nicollet, chanteur, activiste
NnoMan, photo journaliste
Pedro Da Nobrega, militant, cadre (l’Huma)
Nicolas Norrito, éditions Libertalia
Perrine Olff-Rastergar, porte parole du collectif Judéo Arabe et citoyen pour la Palestine
Younous Omarjee, Député Européen, France
Remi-Kenzo Pagès, journaliste
Ugo Palheta, sociologue
Jean-Baptiste Para, écrivain, traducteur
Christiane Passevant, chroniques rebelles de Radio Libertaire
Patchwork, vidémaste
Ndella Paye Diouf, militante afroféministe et antiraciste
Antoine Pereñiguez, Directeur de cinémas
Mireille Perrier, actrice, metteur en scène
Armelle Pertus, porte parole de la campagne de Philippe Poutou
Philippe de Pierpont, cinéaste
Ernest Pignon-Ernest, artiste plasticien
Dominique Poirré, chercheuse
Alain Pojolat, syndicaliste et militant
Christine Poupin, porte parole du NPA
Philippe Poutou, porte parole du NPA, candidat à l’élection présidentielle
Christian Prigent, écrivain
Nadège Prugnard, autrice, metteuse en scène
Serge Quadruppani, auteur, traducteur
Natalie Quintane, auteure
Gaël Quirante, militant et syndicaliste
Lissell Quiroz, Universitaire, études Latino-américaine
Tancrède Ramonet, cinéaste
Judith Revel, philosophe
Mathieu Rigouste, membre de la plateforme enquetecritique.org
Bernard Ripert, avocat
André Rober, artiste, poète, éditeur
Gaël Roblin, conseiller municipal de Guingamp
Anne Roche, universitaire
Adeline Rosenstein, comédienne, metteuse en scène
Jean-Marc Rouillan, ancien prisonnier politique d’Action Directe
Pierre Rousset, militant associatif
Liliane Rovère, comédienne
Alain Ruscio, historien
Jean-Jacques Rue, cinémas Utopia
Elodie Safaris, journaliste
Julien Salingue, Docteur en science politique
Pauline Salingue, porte parole du NPA
Pascal Salvoldelli, sénateur du Val de Marne du groupe CRCE
Catherine Samary, économiste
Kahena Sanaâ, artiste et enseignante
Manu Scordia, dessinateur
Éric Sevault, Editions Smolny
Danielle Simonnet, conseillère de Paris
Skalpel, rappeur
Michel Surya, écrivain, philosophe
Michèle Sibony, membre de l’UJFP
Thomas Sommer-Houdeville, enseignant chercheur
Omar Slaouti, militant antiraciste
Pierre Stambul, porte parole de l’UJFP
Michel Staszewski, UJFP
Alessandro Stella, universitaire et militant
Taoufiq Tahani, universitaire, président d’honneur de l’AFPS
Tardi, dessinateur
Pierre Tevanian, philosophe
Julien Théry, historien
Aurélie Trouvé, économiste, membre d’ ATTAC
Francoise Vergès, politologue et militante féministe décoloniale
Thomas Vescovi, chercheur indépendant
Dominique Vidal, journaliste et historien
Marie-Pierre Vieu, éditrice
Nicolas Wadimoff, producteur et réalisateur
Guillaume Wagner, précaire anonyme
Dror Warschawski, chercheur
Francis Wurtz, ancien député au parlement européen
Yannis Youlountas, cinéaste, écrivain
Hela Yousfi, maître de conférence, Université Paris Dauphine
Jean-Claude Zancarini, historien
Michelle Zancarini-Fournel, historienne
Olivia Zemor, CAPJPO- Europalestine
Dominique Ziegler, metteur en scène, auteur
VII, rappeur
Internationale
Nahla Abdo, Carleton University, Ottawa, Canada
Rabab Abdulhadi, professor, San Francisco. USA
Mumia Abu-Jamal, prisonnier politique. USA
Flora Aco Gonzales, travailleuse de la fonction publique réintégrée et militante du Mouvement des Travailleurs pour le Socialisme (MTS) Mexique
Abderazac Adel, universitaire, Algérie
Von Allan in Ottawa, Ontario, Canada
Brigitte Asdonk, Berlin, Allemagne
Max Ajil, écrivain et activiste. USA
Tariq Ali, historien et militant, England
Ameyalli Amador, travailleuse de la fonction publique réintégrée. Mexique
Ángel Arias, sociologue et membre de la direction de la Ligue des Travailleurs pour le Socialisme (LTS), Uruguay
Sebastián Artigas, membre de la famille d’un disparu de la dictature militaire, Uruguay
Sion Assidon, ancien détenu politique, Maroc
Diane Assunção, membre de la direction du mouvement révolutionnaire des travailleurs (MRT) Brésil
Ron Augustin, éditeur, Belgique
Paola Bacchetta, universitaire, Berkeley
Khaled Barakat, écrivain et activiste, Palestine
Pernando Barrena, Député Européen, Pays basque
Jorge Barrientes Valverde, professeur de l’Université, Costa Rica
Alejandrina Barry, enfant de disparu et ex députée de la ville de Buenos Aires, Argentine
Hocine Belalloufi, Essayiste, Algerie
Omar Benderra, économiste, Algérie
Gabi Bieberstein, Attac-Rat, Allemagne
Audrey Bomse, National Lawyers Guild (USA)
Bill Bowring, président European lawyers for Democraty and human rights international secretary, UK
Myriam Bregman, ex députée de la ville de Buenos Aires et candidate à députée nationale, Argentine
Mario Caballero, pour la direction du Mouvement des Travailleurs pour le Socialisme (MTS) Mexique
Carlotta Caciagli, post-doctorate, Politecnico, Italie
Marcella Campos, membre de la direction de l’opposition à la majorité du Syndicat des enseignants de Sao Paulo, Brésil
Nancy Cazares, ancienne prisonnière politique, militante du mouvement des Travailleurs pour le Socialisme (MTS) Mexique
Nicolás Del Caño, ex député national et candidat à député pour la région de Buenos Aires, Argentine
Christian Castillo, membre de la direction du Parti des Travailleurs Socialistes (PTS), Argentine
Nahla Chahal, Rédactrice en chef d’Assafir Al-Arabi, Liban
Noam Chomsky, professor emeritus MIT, professor University of Arizona. Tucson. Arizona. USA
Alessandra Ciattini, anthropologue, ex professeur à l’université la Sapienza, Italie
Irene Clausen, active in Boykot Israel and Internationalt Forum, Danemark
Éric Clémens, philosophe, Belgique
Allen Cordero Ulate, professeur retraité de l’Université du Costa Rica et activiste
Liliana Cordova Kaczerginski, membre fondatrice de l’IJAN, Espagne
Noah Cohen, Cambridge, Massachusetts, US
Marjorie Cohn, professor emerita at T. Jefferson school of Law. Former president of the National Lawyers Guild. USA
Jeffrey Cooper, retired History Professor,member of Jewish Voice for Peace-Los Angeles
Aurora D’Agostino, lawyers in Padua. Democratic Jurists member. Italy
Clare Daly, Députée Européenne, Irlande
Angela Y. Davis, Professor Emerita UC Santa Cruz. Oakland, CA
Gianni Del Santa, post-doctorat, Ecole Normale Supérieure de Firenze, Italie
Claudio Dellecarbonara, travailleur du métro et député régional à Buenos Aires, Argentine
Nicolas Dot-Pouillard, chercheur en sciences politiques, Beyrouth, Liban
Milad Al Dwaihi, ingénieur Multimédia, Liban
Josselyn Espinosa, Collectif féministe et LGTBI Pan Y Rosas, Mexico, Mexique
Salem Estrada, enseignante et ex candidate à « députée de Mexico » pour le Mouvement des Travailleurs pout le Socialisme (MTS) Mexique
Esteban Fernández, membre de la direction de l’Organisation Socialiste Révolutionnaire (OSR), Costa Rica
Barbara Funes, directrice de la publication du journal La Izquierda Diaro, Mexique.
Patricia Galvao, collectif féministe Pao e Rosas, Brésil
André Gazut, Réalisateur, Genève
Burhan Ghanayem, community leader Durham. England
Mattia Giampaolo, universitaire, université La Sapienza, Italie
Terri Ginsberg, film scholar, New York city, USA
Iside Gjergji, universitaire, centre d’études sociales de Coimbra, Italie
Raúl Godoy, ouvrier de Zanon et député régional à Neuquén, Argentine
Krish Govender, National Executive Member of National Association of Democratic lawyers. Durban. South Africa
José Gusmão, Député Européen, Portugal
Iskandar Habash, écrivain, Palestine
Jalal El Hakmaoui, Universitaire, poète, Maroc
Sami Hawwat, chanteur et compositeur , Liban
Miriam Hernandez, travailleuse de l’Université Nationale Autonome du Mexique (UNAM) et ex candidate à « députée de Mexico » pour le Mouvement des Travailleurs pour le Socialisme (MTS) Mexique
Rosa Lila Herrera Zavaleta, historienne, Université du Costa Rica
Samah Idriss, Éditeur du magazine Al Adab et fondateur de la campagne de boycott des supporters d’Israël au Liban
Jo Iosbaker, Freedom road organization. Chicago. US
Samah Jabr, auteur et psychiatre, Palestine
Adrián Jaén España, sociologue et chercheur universitaire, Costa Rica
Michael Jagitsch, spécialiste du travail social, Frankfurt, Allemagne
Mahmoud Jemni, Cinéaste, Tunisie
Afifa Karaké, Enseignante et militante dans la campagne de boycott des supporters d’Israël au Liban. Beyrouth
Charlotte Kates, coordinatrice internationale de Samidoun, Canada
Hanna Kawas, Chair, Canada Palestine Association, Canada
Sara Kershnar, membre fondatrice de l’IJAN, Executive director NLG SF. USA.
John King, composer /musician, New York city, USA
David Klein, professor California State Université Northridge, USA
Paul Larudee, Free Palestine Movement, USA
Carlos Latuff, caricaturiste, Brésil
Stephen Laudig, J. D, Member united states Supreme Court Bar. National Lawyers Guild. USA
Michaël Letwin, Jews for Palestinian Right of return and labor for Palestine, USA
Lorenzo Lodi, universitaire, Ecole Normale Supérieure de Firenze, Italie
Francisco Louçã, économiste, Lisbonne, Portugal
Ilana Machover, UK
Moëz Majed, Poète, Tunisie
Paul Makhlouf, journaliste, Liban
Ibrahim Mark ,Vice President African Bar Association On behalf of African Bar Abuja, Nigeria
Rania Masri, PHD location. Beyrouth, Liban
Marisa Matias, Députée Européenne, Portugal
Elizabeth Meerman, Hamburg, Allemagne
Ethan Mitchell – Co-Chair, Anti-Imperialist Alliance – Ottawa, USA
David Morera Herrera, sociologue et enseignant à l’Université Nationale, Costa Rica
Adie Mormech, Manchester Palestine action, UK
Shirine Moussa, journaliste et animatrice radio, Syrie
Bill Mullen, Indiana, USA
Osamu Nishitani, philosophe, Japon
Suhey Ochoa, collectif féministe Pan y Rosas, Uruguay
Claudia Omoregie, Allemagne
Pablo Oprinari, coordinateur de la revue Ideas de Izquierda, Mexique
Alex Osorio, ancien prisonnier politique, militant du Mouvement des Travailleurs pour le Socialisme (MTS) Mexique
Marcello Pablito, membre de la direction des comités de base du Syndicat des Travailleurs de l’Université de Sao Paulo, Brésil
Étienne Pailhes, Bruxelles, Belgique
David M. Palumbo-Liu, Jean M. Pitzer professor of Anthropology and history. Pitzer College. California. USA
Ilan Pappe, Director The European Center for Palestine Studies, University of Exeter, UK
Fernando Peluci, membre de la direction du syndicat des travailleurs du métro de Sao Paulo. Brésil
Jeff Pekrul – San Francisco, California USA
Christiana Palabay, Karapatan, Philippines
Jeff Pekrul, San Francisco, USA
Manu Pineda, Député Européen, Espagne
Matteo Pirazzoli, universitaire, collège San Carlo de Modena. Italie
Franklin Quesada Campos, delegué syndical CGT, Costa Rica
Fernanda Quirós, collectif féministe Pan y Rosas, Costa Rica
Eulàlia Reguant, députée de la CUP, Catalogne
Marilla Rocha, membre de la direction du Syndicat des Travailleurs du métro de Sao Paulo. Brésil
Gonzalo Adrian Rojas, universitaire, professeur à l’Université Fédérale de Campina Grande. Brésil
Karina Rojas, collectif féministe Pan y Rosas, Uruguay
Maggie Ronayne, lecturer in Archeology, national University of Ireland. Galway. Ireland
William Ruhm, BDS, Boston, US
Pierre Abi Saab, journaliste d’Al Akhbar, Beyrouth
Ahmad Sa’adat, secrétaire général du FPLP, Palestine
Martha L. Schmidt, LL.M., J.D., Co-chair, Human, USA
Fernand Schmitz, avocat, Bruxelles
Daniel A Segal, professor of Anthropology and history. Pitzer College. California. USA
Alejandra Sepulveda, travailleuse de la fonction publique réintégrée. Mexique
Grace Serrano, membre de la direction du Parti Révolutionnaire des Travailleurs (PRT), Costa Rica
Cristina Silva, directrice de publication du journal Esquerda Diario, Brésil
Lenore Sheridan, NorCal Ism. USA
Alda Sousa, Porto, Portugal
Bhaskar Sunkara, editor Jacobin magazine, USA
Hasan Tarique Chowdhury. Joint Secretary General of the Democratic Lawyers Association of Bangladesh, Bangladesh
Habib Tengour, poète et universitaire, Algérie
Ruth Tenne, London, UK
Socorro Trejos, membre du comité exécutif du Bloc pour le Logement, Costa Rica
Giacomo Turci, directeur du journal La Voce Dell Lotte, Italie
Satoshi Ukai, philosophe, Japon
Ricardo Vaz, Venezuelanalysis, Merida, Venezuela
Cura Vidal Aragonès, député de la CUP, Catalogne
Alejandro Vilca, éboueur et député régional à Jujuy, Argentine
Tara Villasenor, Collectif féministe et LGTBI Pan Y Rosas, Mexico, Mexique
Mick Wallace, Député Européen, Irlande
Michel Warschawski, homme politique israélien
Larry Wasslen, Rosa Luxembourg Club, Ottawa, Ontario, Canada
Peter Weispfenning, Allemagne
Owen Woodcock, uprooted and rising Boston. Boston USA
Grup Yorum, Turquie
Zerocalcare, auteur de Bande dessinée, Italie
Erica Ziegler, Universitaire,
Jean Ziegler, universitaire, Suisse
***
Release Georges Abdallah : a demand for justice !
Georges Ibrahim Abdallah is a Lebanese communist of Maronite Christian origin, imprisoned in France for almost 37 years. Why? How is a Lebanese man arrested in 1984 in Lyon still in French prisons despite the fact that he has been eligible for release for 22 years?
As a teacher in northern Lebanon in the 1970s, Georges Abdallah worked with the Palestinian people and against colonization. He left his region as a young man to join the mobilization against the Israeli occupation, especially during the invasions of 1978 and 1982, while Lebanon was in the midst of war. These repeated Israeli military operations were devastating and murderous for the Palestinian and Lebanese populations. The Israeli army bombings claimed thousands of civilian lives and the brutality reached its peak in the now infamous massacres of the Palestinian refugee camps of Sabra and Shatila in September 1982.
In this context, Georges Abdallah co-founded the Lebanese Revolutionary Armed Fraction (FARL) which claimed responsibility for several operations on French soil, including the executions in 1982 of Yacov Barsimentov and Charles Ray, active Mossad and CIA agents. Arrested in Lyon on October 24, 1984, Georges Abdallah was sentenced to life imprisonment for complicity in the assassinations, following a politically motivated trial riddled with irregularities. As an example, let us note the case of his first lawyer, Jean-Paul Mazurier, who later revealed, after the trial, that he had been in the employ of the French intelligence services. Or even the ludicrous accusations (officially disclaimed some time later) against the Abdallah brothers, naming them as supposedly responsible for the attacks on the rue de Rennes in Paris in 1986. The response to these attacks designated Georges Abdallah as a scapegoat in a period when the authorities and the media of the time sought to name any culprit, with the bloody attacks which make the headlines. While the prosecutor in his case requested a 10-year prison sentence, Georges Abdallah was sentenced to life imprisonment: Exceptional justice running at full speed.
According to French law, he has been eligible for parole since 1999. However, Georges Abdallah has made eight requests for release, without success. In 2013, the sentencing court granted his release but made it conditional on deportation to Lebanon. Manuel Valls, then Minister of the Interior, refused to sign the deportation order. The reason given? Georges Abdallah refuses to repent. The French state has continued its relentless pursuit, and Georges Abdallah remained in prison.
In March 2020, Georges Abdallah received for the third time the visit of Mr Rami Adwan, Ambassador of Lebanon to France, this time accompanied by Ms Marie-Claude Najm, Minister of Justice of the resigned Lebanese government. During this meeting, they reaffirmed the support of the Lebanese state for the release of Georges Abdallah. The mobilization for his liberation has been developing in France for more than 15 years alongside that in Lebanon, where his family and many supporters await him. In Palestine, he is considered as one of the 4,650 Palestinian prisoners, and support for his case is growing in dozens of countries around the world.
On October 24, 2021, Georges Abdallah will have spent 37 years in French prisons. He has become the longest-held political prisoner in Europe. The day before, October 23, hundreds will march to make our voices heard and demand his release in front of Lannemezan prison where he is locked up.
Today, calling for his release is a simple demand for justice!
Free Georges Abdallah!