La rédaction d’Initiative Communiste, et avec elle le PRCF, soutien la manifestation qui aura lieu aujourd’hui à 14H devant l’ambassade d’Australie à Paris pour obtenir la libération de Julian Assange.
Le pays natal de Julian Assange, au même titre que la France pays de l’un de ses enfants, doit prendre ses responsabilités pour obtenir sa libération. Le journaliste est embastillé, sur ordres des Etats-Unis, en Grande-Bretagne. Dans le but tout à la fois de réprimer celui qui a oser publier des informations d’intérêts publics démontrant les crimes de guerres de Washington, et ainsi de terroriser l’ensemble des journalistes afin de faire taire tous ceux qui oseraient critiquer ou publier des informations n’allant pas dans le sens de la propagande de l’Axe impérialiste atlantique dirigé par la Maison Blanche.
Ce rassemblement à lieu à l’initiative du Comité de soutien à Julian Assange ainsi que d’un large rassemblement d’associations et syndicats de journalistes
Le journaliste australien Julian Assange, emprisonné depuis 4 ans et demi au Royaume-Uni,
risque d’être extradé vers les États-Unis à tout moment, où il encourt jusqu’à 175 années de prison pour
« espionnage ». En réalité, le fondateur de WikiLeaks est persécuté par Washington pour avoir exercé sa
profession de journaliste et révélé des informations d’intérêt public, notamment sur des crimes de guerre
commis par l’armée états-unienne en Irak et en Afghanistan.
Les médias du monde entier ont publié ces informations, généralement obtenues grâce à des
lanceurs d’alerte tels que Chelsea Manning. Tous les documents publiés par WikiLeaks étaient
authentiques, l’organisation n’a jamais eu à faire la moindre rétractation.
Si un journaliste australien, ayant publié en Europe, devait être traîné devant une Cour interne
américaine, selon une loi interne américaine, aucun journaliste dans le monde ne pourrait publier, en
toute sécurité, des informations pouvant déplaire aux États-Unis.
L’Australie, longtemps silencieuse sur le sort de son ressortissant, affirme aujourd’hui par la voix
du gouvernement mené par le Premier ministre Anthony Albanese vouloir mettre un terme au calvaire de
Julian Assange. Canberra a demandé bien timidement à l’administration Biden d’abandonner les
poursuites. Le secrétaire d’État US Antony Blinken a adressé une fin de non-recevoir très nette à la
ministre australienne des Affaires étrangères Penny Wong lors d’un sommet à Brisbane le 29 juillet.
Compte tenu du partenariat stratégique qui lie les deux puissances et de la réalité du rapport de
force entre elles, il est à craindre que l’action de l’Australie vis-à-vis de Washington s’arrête là.
Canberra a l’obligation de ne pas abandonner le citoyen australien Julian Assange, qui se trouve
être le journaliste le plus primé du XXIe siècle. Le pays natal du fondateur de WikiLeaks doit agir plus
fermement, à la fois auprès de Londres et de Washington, d’autant plus que l’opinion publique
australienne est massivement en faveur de sa libération.
C’est pour rappeler ce devoir que nous nous rassemblerons le dimanche 3 septembre à 14h à
proximité de l’ambassade d’Australie à Paris (15e arrondissement), sur la promenade d’Australie, en face
de la Maison de la culture du Japon (101 bis quai Jacques Chirac / station Bir-Hakeim sur la ligne 6 du
métro ou station Champs de Mars-Tour Eiffel du RER C). Des rassemblements similaires auront lieu ce
week-end dans le monde devant les ambassades et consulats australiens.
Paris, le 1er septembre 2023
À l’initiative du Comité de soutien Assange, de la Fédération internationale des journalistes (FIJ) et du
Mouvement de la paix / Signataires : Alertes.me, Anticor, Au poste, Blast, le souffle de l’info, CAPJPOEuroPalestine,
Centre mosellan des droits de l’homme (CMDH), Citoyens résistants d’hier et
d’aujourd’hui (CRHA), Collectif d’actions culturelles de La Ciotat/La Culture ça urge, Élucid média,
Free Assange Wave, Là-bas si j’y suis, Ligue des droits de l’homme (LDH), Mouvement contre le
racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP), Les Mutins de Pangée, Per a Pace/Pour la Paix,
Rencontres annuelles des lanceurs d’alerte, Robin des lois, Syndicat national des journalistes (SNJ),
Syndicat national des journalistes CGT (SNJ-CGT).