L’île socialiste est un exemple rare de reboisement à grande échelle, alors que le reste du monde évolue dans le sens opposé. Il est utile de préciser que Cuba est un des rares pays à pratiquer l’agriculture quasi sans pesticide, et que l’ONU reconnaît le pays socialiste comme le seul satisfaisant aux critères du développement durable. Fidel Castro avait été l’un des premiers dirigeants à alerter à l’ONU contre le danger de l’exterminisme capitaliste, ravageant la planète.
Un exemple à méditer alors que les pays capitalistes, tel le Brésil ou l’Indonésie, la Malaisie détruisent leurs forêts et au moment où le régime Macron s’attaque à la forêt française en démolissant l’ONF, le service public de la foret.
La forêt cubaine a triplé depuis le début de la révolution socialiste
Alors que les incendies font rage en Amazonie en Amérique du Sud, résultat de l’exploitation par des agro-capitalistes, Cuba a en fait augmenté le pourcentage de son pays recouvert de forêts en 2018. Un rapport publié mercredi par le média cubain Granma fait état de l’augmentation de la superficie forestière et examine les résultats obtenus par les politiques environnementales des États. Le rapport montre également qu’aujourd’hui, la superficie forestière de Cuba a presque triplé au cours de la période socialiste depuis 1959, malgré une déforestation massive dans toutes les autres régions du monde.
Le rapport de Granma indique des chiffres du département des forêts du ministère de l’Agriculture, qui montrent une augmentation de plus de 22 000 hectares de forêts au cours de la dernière année, soit une légère augmentation de 0,26%, ce qui signifie que les forêts représentent maintenant près du tiers de la superficie totale du pays, un peu plus de 31%. Cela contraste vivement avec 1959, avant la révolution, quand seulement 13% de Cuba était recouvert de forêt.
L’environnement au cœur de la politique communiste de Cuba socialiste
L’intervention de l’État pour reboiser de vastes superficies et renforcer les arbres existants a été essentielle. Ces politiques incluent la plantation de nouveaux arbres et l’appui à la régénération naturelle, le cas échéant, et la mise de côté de 69% de l’augmentation uniquement à des fins de conservation.
D’autres politiques incluent l’enrichissement des forêts existantes qui risquent d’être dégradées. Cela se fait par des mesures telles que l’élagage des arbres et l’élimination des arbres morts pour laisser place à une nouvelle croissance.
En juin, la présidente de la banque centrale cubaine, Irma Martinez, a pris la parole lors d’une conférence en Suisse, soulignant les progrès réalisés en matière de reboisement, tout en affirmant que le reboisement pourrait s’accélérer davantage si le blocus américain sur l’île était levé, pour importer une technologie plus moderne au service des opérations de reforestation des gouvernements.
Le développement durable c’est le communisme
Le ministère de l’Agriculture de Cuba a souligné que la protection des forêts ne se faisait pas au détriment de la croissance économique. L’exploitation minière est l’une des industries les plus importantes de Cuba. Le pays possède l’une des plus grandes réserves de nickel au monde. Ces dernières années, les investissements étrangers ont augmenté, grâce à un partenariat avec des sociétés minières nationalisées cubaines.
En vertu de la loi cubaine, les sociétés minières sont autorisées à défricher les forêts, mais sont également tenues de replanter le même nombre d’arbres qu’elles ont abattu, opération qui doit être achevée dans un délai de deux ans.
Cuba est néanmoins toujours touchée par les incendies de forêt. Selon le ministère, environ 3 000 hectares sont touchés chaque année par des incendies. Selon le gouvernement, 90% de ces incendies sont causés par des activités humaines telles que des exploitations irresponsables et des accidents. 3000 autres sont coupés chaque année pour les opérations minières. Toutefois, les chiffres montrent également que Cuba a un taux de reboisement moyen de 16 000 hectares par an, dépassant ainsi ce qui est perdu.
La situation des forêts dans le monde est catastrophique
Cependant, 7,3 millions d’hectares de terres dans le monde sont déboisées chaque année. Le Brésil est parmi les pires. Entre 2017 et 2018, 7 900 kilomètres carrés ont été coupés. Environ l’équivalent de 987 000 terrains de football. Un taux qui a considérablement augmenté depuis les récents incendies en Amazonie, mais dont se moque le président d’extrême droite Bolsonaro , renvoyant le chef de l’agence spatiale gouvernementale pour avoir signalé l’augmentation de la déforestation.
JBC pour www.initiative-communiste.fr d’après info d’agences