Par 18 voix contre 16 sur 34, le Conseil de Sécurité de l’ONU a rejeté samedi la résolution déposée par les Etats Unis d’Amérique pour tenter de faire avaliser par les Nations Unies rien moins qu’un coup d’état ordonné et piloté depuis Washington contre un pays indépendant, libre, démocratique et souverain, la République Bolivarienne du Venezuela.
Malgré les pressions sur les états membres, malgré le soutien suiviste des membres européens du conseil de sécurité (Royaume Unis et France), malgré le soutien de régime directement issus de coup d’état (Brésil, Honduras, Panama…) ou de trahison des électeurs (Equateur ou lenin Moreno élu pour poursuivre la révolution citoyenne s’est aligné sur les USA), Washington a été mis en minorité. C’est la leçon de ce week end, le multilatéralisme et la communauté internationale ont infligé une puissante baffe diplomatique à Washington et leurs alliés. La gifle et si cuisante que vous n’en aurez pas entendu parlez sur les télé qui jusqu’à vendredi n’avait que le mot Venezuela à la bouche.
Il faut donc désormais le dire et l’affirmer partout, toutes les actions entreprises par Washington et ses alliés de Bruxelles et Otawa contre le Venezuela, contre le président Maduro sont illégales et criminelles. Les dirigeants qui comme Macron y participent pourraient donc bien avoir à répondre de leurs actes.
Par ailleurs, ce dimanche les discussions se sont poursuivies au conseil de sécurité de l’ONU, où le ministre des affaires étrangères du Venezuela a courageusement déclaré:
« Les Etats-Unis ne sont pas derrière le coup d’Etat. Ils sont devant. A l’avant-garde même. Ils donnent des ordres non seulement à l’opposition vénézuélienne mais aussi aux gouvernements satellites des Etats-Unis dans la région ; en Europe et d’autres pays du monde »,
« Personne ne va nous donner des délais ni nous dire si des élections doivent être convoquées ou non »,
« Nous ne permettrons pas à quelque gouvernement que ce soit, ou à quelque pays que ce soit de violer notre souveraineté, et donner un prétexte à Donald Trump pour déclencher une guerre »
ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Jorge Arreaza.
Cinglant Macron, qui prétend donner des leçons de démocratie alors que ce dernier ultra minoritaire et bien mal élu par rapport à Nicolas Maduro fait arréter des milliers d’opposants politiques dans les manifestations syndicales ou des gilets jaunes, manifestatiosn contre lesquelles il fait tirer et jeter des grenades, Jorge Arreaza a souligné : « Emmanuel Macron ferait mieux de s’occuper de la crise des « gilets jaunes » au lieu de s’occuper de nos affaires »
Un propos repris par le représentant de la Russie pour montrer le ridicule des demandes de l’UE et des USA exprimées alors par le répresentant de l’Allemagne.
« Nous condamnons avec véhémence ceux qui poussent la société vénézuélienne dans un abîme de conflit meurtrier », a-t-il déclaré. « Les États-Unis dépeignent une image de la confrontation entre le » régime de Maduro « et les Vénézuéliens. Cette image est loin d’être vraie, le dirigeant du Venezuela bénéficiant d’un soutien manifeste de la population ». « Vous n’appelez pas à rechercher une entente entre les forces politiques du Venezuela dans l’intérêt de la paix et de l’ordre », a déclaré Nebenzia à l’ambassadeur d’Allemagne, Christoph Heusgen, en réponse aux remarques de ce dernier. « Ce que vous faites s’appelle instigation mais pas prévention. » avant de faire une comparaison que les français comprendrons sans aucune difficulté :
« Comment réagiriez-vous si la Russie soumettait au Conseil de sécurité des Nations Unies une question sur » la situation en France et les manifestations de la veste jaune « ? Considérez-vous cela comme une prévention? » a-t’il demandé à la représentante permanente adjointe de la France, Anne Gueguen. « Je veux rassurer le représentant respecté de la France. Nous ne le présenterons pas »
Vassili Nebenzia, a souligné que le Venezuela ne menaçait ni la paix ni la sécurité mondiales et a accusé les « opposants extrémistes » du gouvernement Maduro de choisir la voie de la « confrontation maximale », y compris la création artificielle d’un gouvernement parallèle. Il a aussi pressé M. Pompeo d’indiquer si les États-Unis pourraient employer la force. « Je ne spéculerai pas sur ce que les États-Unis choisiront ou non de faire. » a répondu dans un aveu inquiétant Mike Pompeo, secrétaire d’État des États-Unis
Au regard de cette très grave situation internationale, de l’implication belliqueuse du régime Macron, l’heure doit être à la mobilisation pour la paix, contre les ingénrences impérialiste en France. Une pétition vient d’être lancée par le PRCF, également signé par le RCC. Le rassemblement doit grandir et les forces de paix s’unir et passer à l’action. Il en va de la paix et de la démocratie dans le monde
Maduro le président élu du Venezuela, soutenu par son peuple, l’armée et la communauté internationale
« Nous avons remporté une grande victoire à l’ONU avec le soutien de la majorité des pays, c’est une victoire de la vérité », a déclaré le président de la République bolivarienne du Venezuela, Nicolás Maduro.
Lors d’une réunion ce samedi avec les membres du plan Chamba Juvenil, il a déclaré que dans le monde « tout le monde est conscient qu’il s’agit d’un coup d’Etat préparé, dirigé et financé par les États-Unis ».
C’est bien ce qu’a illustré le vote au conseil de sécurité de l’ONU samedi 26 janvier 2019. Les USA sont apparus minoritaires, ne bénéficiant que du soutien de leurs vassaux de l’Union Européenne, ainsi que des pays dont ils soutiennent les régimes qu’ils ont parfois directement mis en place en y soutenant des coups d’état (Honduras, Brésil, Panama, Costa Rica) ou des régimes d’extrême droite (Argentine, Colombie, Paraguay)
Les USA et leurs vassaux de l’Union Européenne mis en minorité au Conseil de Sécurité des Nations Unies
Le Venezuela a obtenu le soutien de 18 des 34 pays du Conseil de sécurité des Nations unies, une organisation convoquée samedi par le gouvernement américain pour s’attaquer à la situation interne du Venezuela.
La majorité des représentants qui ont participé à la réunion ont rejeté la proposition de Washington de considérer la situation politique de la patrie de Bolívar comme une menace pour la sécurité internationale.
La Russie a défendu le dialogue sur l’ingérence des États-Unis dans les affaires du Venezuela, pays à qui elle a dénoncé le coup d’État et qui représente « la véritable menace à la paix ».
De même, la Chine a exprimé son soutien au gouvernement du président Maduro pour la défense de la souveraineté et de la stabilité du pays et a souligné que la nation sud-américaine ne représentait pas une menace pour la paix dans le monde.
Les deux pays ont un droit de veto au Conseil de sécurité, car leur vote peut empêcher une intervention militaire de l’organisation multilatérale.
Cependant, avec la Chine et la Russie, 16 autres pays ont soutenu le Venezuela sur la base du principe de l’autodétermination des peuples.
Aux voix rejetant la proposition du gouvernement américain dirigé par son secrétaire d’État, Mike Pompeo, les pays suivants ont été ajoutés:
Russie, Afrique du Sud, Guinée équatoriale, Koweït, Chine, Indonésie, Côte d’Ivoire, Nicaragua, Cuba, Saint-Vincent-et-les Grenadines, Bolivie, Suriname, Mexique, Barbade, Uruguay, El Salvador, Antigua-et-Barbuda et Dominique.
Alors que ceux qui ont adopté l’initiative interventionniste apparaissent:
Royaume-Uni, Pérou, France, Allemagne, Pologne, Belgique, Colombie, Canada, Paraguay, Argentine, Équateur, Chili, Brésil, Costa Rica, Honduras et Panama.
Pour sa part, la République dominicaine a maintenu une position ambiguë au sein de la réunion.
D’après VTV, traduction initiative-communiste.fr