À nouveau, le blocus états-unien criminel des USA contre Cuba, assorti de « lois extraterritoriales » que Macron accepte d’appliquer en France au mépris de notre souveraineté, a été quasi condamné à l’ONU (unanimité, moins deux voix, plus l’abstention du gouvernement pro-OTAN de la Moldavie).
Les Palestiniens ont aussitôt félicité chaleureusement les diplomates cubains.
Plus que jamais il ne s’agit pas aujourd’hui pour nous de « défendre Cuba » ou de « défendre la Palestine », mais de NOUS défendre AVEC Cuba et AVEC les Palestiniens qui, chacun à sa manière, défendent le droit de tous les peuples à la souveraineté, à la coopération internationale libre, au développement social et à la paix.
Car présentement notre peuple est lui-même violenté par un gouvernement Barnier, véritable proconsulat de l’UE-OTAN, qui détruit ce qui nous reste d’indépendance nationale, saborde nos acquis sociaux et s’engage chaque jour un peu plus dans une guerre potentiellement suicidaire aux côtés du régime otanien et pronazi de Kiev.
Aujourd’hui, chaque homme libre a de fait trois patries: la sienne propre, Cuba souveraine et l’État palestinien en gestation que, honteusement, Macron n’a toujours pas reconnu alors qu’il feint de pointer la « barbarie » des agressions israéliennes à Gaza, en Cisjordanie et au Liban.
Signe des temps, le Sommet des BRICS vient de montrer qui s’isole de plus en plus à l’échelle mondiale tant il est vrai que les États présents à Kazan représentaient la majorité arithmétique de l’humanité, la prétendue « communauté internationale » chère à nos médias otanisés se réduisant aux pays de l’Axe euro-atlantique flanqué du Japon néo-militariste et de la dictature anti-ouvrière de Corée du sud.
Et n’oublions pas les pays francophones, amis du peuple français sinon de ses dirigeants impérialistes, qui se regroupent en Afrique occidentale pour suivre la voie de Thomas Sankara.
Quant à nous, amis et camarades, tenons bon et souvenons-nous que l’on peut mentir à une personne tout le temps, qu’on peut mentir à quelques personnes quelques temps, mais qu’on ne peut pas mentir à tout le monde tout le temps. Bref, le temps joue contre les médiamensonges impérialistes.
Comme disait Gramsci, « la vérité est révolutionnaire » et « il n’y a rien de plus révolutionnaire que de dire ce qui est » (Rosa Luxemburg).
En un mot, « Venceremos! »
Georges Gastaud