En cette fin juillet, une délégation du PRCF était bien présente avec le collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah, plus vieux prisonnier politique de France, embastillé depuis près de 40 ans, pour accueillir la courageuse intervention de Monseigneur Gaillot à la prison de Lannemezan. Un collectif qui réunit entre autres CGT, LFI, PCF, PRCF
- À lire le compte rendu de la manifestation par La Dépêche : https://www.ladepeche.fr/2020/07/24/monseigneur-gaillot-au-centre-penitentiaire-8992493.php
C’est au nom du collectif que Maire Claude De Vita a remercié l’évêque pour sa « lutte contre toutes les inégalités et les injustices ». Soulignant que tandis que le régime Macron libérait pour cause de Covid-19 plusieurs milliers de détenus, à l’image du régime Jonhson avec Assange, Georges Ibrahim Abdallah est resté embastillé. Le militant libanais de la cause palestinienne a pourtant exécuté plus de deux fois la peine de sûreté de 15 ans à laquelle il avait été condamné. Rappelons que la peine de sûreté est la partie non aménageable d’une condamnation à la détention.
De fait, le collectif dénonce: « le maintien en détention de Georges revient à instituer une perpétuité réelle, jugée inhumaine par toutes les organisations de défense des droits humains ». Monseigneur Gaillot en appelle à la plus élémentaire humanité : « Si on a aboli la peine de mort, ce n’est pas pour laisser quelqu’un en prison à vie. Tout le monde a droit à un avenir. Ça n’est pas humain de se comporter comme ça » et de souligner : « Georges Ibrahim doit être expulsé dans son pays. Peut-être que le nouveau garde des Sceaux sera quelqu’un qui pourra faire ça ».
Rappelons qu’Abdhallah est immédiatement libérable. Ce n’est que par ordre des États-Unis et d’Israël que le gouvernement français poursuit l’embastillement de ce qui est son plus vieux prisonnier politique.