Les parlementaires américains veulent savoir si l’armée américaine n’est pas à l’origine, en raison de ses activités chimiques et bactériologiques, de la propagation de la maladie de Lyme. Un amendement vient d’être voté en ce sens par la Chambre des Représentants, exigeant un rapport sur les risques de contamination que comportent les expérimentations sur les tiques. Rappelons que cette maladie touche déjà plusieurs millions de personnes. Elle est en forte augmentation en France ces dernières années.
Le USA ont déjà utilisé massivement des armes chimiques et biologiques
Si à ce stade il est impossible de conclure quant à la réalité d’une implication des USA dans la propagation de la maladie de Lyme, il est utile de rappeler que les USA comptent parmi les rares pays à avoir massivement utilisé des armes chimiques et biologiques, tuant des civils par centaines de milliers, avec des ravages qui se poursuivent encore à l’heure actuelle. Interrogé par la chaîne de télévision RT, c’est ce qu’a rappelé notre camarade A. Monville.
On peut notamment rappeler le sinistre bilan de l’impérialisme américain :
- l’utilisation massive de l’agent orange et du napalm contre le Vietnam,
- le recyclage des chimistes nazis et japonais,
- la fuite d’anthrax sur la base de Yongsan en Corée du Sud,
Faut-il également rappeler le refus US de se soumettre au contrôle des armes biologiques prévu par l’ONU ? Ce sont pourtant les mêmes qui ont détruit l’Irak au prétexte de la présence d’armes de destructions massives dont il est désormais avéré qu’elles n’existaient pas.
Tandis que Cuba, malgré le blocus US, développe des médicaments mis à disposition des pays en voie de développement, les États-Unis dépensent des fortunes en budget militaire pour accroître leur arsenal chimique, biologique, bactériologique.
Pourquoi les USA seraient-ils à l’origine de la maladie de Lyme :
Entre 1950 et 1975, a minima, les laboratoires militaires US font des recherches sur les tiques. C’est notamment le cas du Plum Island Animal Disease Center. Situé à 15 kilomètres de la ville de Lyme, ville dont la maladie tire son nom. Il a mené des expériences sur la contamination des mouches, de moustiques et de tiques avec des germes biologiques. À l’occasion d’études sur la « militarisation biologique des tiques », il a été suspecté que certaines de ces tiques aient pu s’échapper du centre, provoquant l’apparition de la maladie. Cette accusation est notamment argumentée par le livre d’un chercheur de Stanford, Kris Newby, souffrant lui-même de la maladie. Le Plum Island Animal Disease Center doit fermer en 2023, mais les USA continuent leurs activités de recherche d’armes biologiques notamment avec un nouveau laboratoire dans le Kansas, le National Bio and Agro Defense Facility. Outre le développement de microdrones de la taille d’un insecte (projet Short Range Independant Microrobotic Platformes), ils mènent également un programme baptisé Insect Allies, pour utiliser des espèces d’insectes modifiées, officiellement pour combattre des attaques d’autres États.
JBC pour https://www.initiative-communiste.fr