Chaque jour, l’axe impérialiste USA/UE accentue son agression contre le Venezuela. Pays libre, souverain, démocratique d’Amérique Latine dont le tort est tout à la fois d’avoir nationalisé ses champs pétroliers et de mener une révolution confiant le pouvoir au peuple vénézuélien et non plus à l’oligarchie de milliardaires aux ordres de Washington. Stopper la guerre, être solidaire du peuple bolivarien, c’est un devoir pour chacun. Evidemment, mais défendre le Venezuela Bolivarien, c’est surtout se défendre avec lui et défendre la souveraineté des peuples, la possibilité pour tous les travailleurs de sortir du joug de la dictature du Capital. Cette solidarité grandit partout en France. Avec des manifestations unitaires qui se multiplient. Paris, Grenoble, Perpignan… le 14 mars à 17H30 c’est devant le consulat des USA à Marseille qu’un large collectif de syndicats, d’associations, de partis politiques, comprenant la CGT, et auquel le PRCF 13 participe, appelle à manifester.
La réélection de Nicolas Maduro, le 20
mai dernier, avec près de 68% des voix, son premier opposant étant à un
peu plus de 20% des suffrages, affirmait la profonde aspiration du
peuple vénézuélien dans son ensemble à la paix, la sécurité et une vie
digne.
Le 23 Février, l’opposition de droite
vénézuélienne, soutenue matériellement par les gouvernements de Colombie
et des Etats-Unis, a tenté de violer la frontière vénézuélienne pour
faire entrer une soi-disant « aide humanitaire ». Cette aide, en
vérité, était une tentative d’introduire des armes pour les
putschistes, pour détruire et déstabiliser le Venezuela. La mobilisation
des masses populaires a mis en échec cette machination.
Cet événement, à la couverture
médiatique considérable, est le dernier acte en date de la tentative de
putsch réactionnaire en cours au Venezuela, depuis que Juan Guaido s’est
autoproclamé président du pays. Ce dernier n’est qu’un pantin de plus
des puissances impérialistes qui veulent s’emparer de ce pays.
Il s’agit là d’un véritable
coup d’Etat. Très vite les Etats-Unis, suivi de près par ses alliés
européens, au premier rang desquels la France, soutiennent ce coup
d’Etat, en totale opposition avec la déclaration de l’ONU qui réaffirme
quant à elle que le seul président légitime du Venezuela se nomme
Nicolas Maduro.
Le Venezuela est un enjeu de taille, de
par ses ressources minières et pétrolières, pour l’économie en crise
des Etats-Unis et de l’Union Européenne. La crise continue du
capitalisme pousse les Etats impérialistes à vouloir s’accaparer
toujours plus de ressources, de marchés, de main d’oeuvre, n’hésitant
pas pour cela à répandre guerre et destruction sur leur passage.
Car le Venezuela n’est pas
menacé d’invasion pour les seules raisons économiques. En effet, le
modèle politique que représente ce pays constitue une menace.
Alors même que dans la plupart des pays
du monde, les travailleurs n’ont pas voix au chapitre, sont précarisés
et surexploités, les vénézuéliens ont résolument fait le choix de lutter
contre l’exploitation capitaliste et de se battre pour une vie digne.
C’est pour cette raison que les
puissances impérialistes usent, en plus des déstabilisations économiques
permanentes, de mécanismes de déstabilisation politiques et guerriers
afin de discréditer la révolution bolivarienne et les avancées que
celle-ci a pu permettre pour les travailleurs.
Depuis près de 20 ans, les
Etats-Unis et leurs alliés n’ont de cesse de remettre en cause la
souveraineté du peuple Vénézuélien, soit par des pressions économiques
tel qu’ils le font au travers d’un blocus inhumain, ou pire encore par
la voix armée.
La guerre n’a d’intérêt que pour ceux qui en tirent du bénéfice, et ce n’est jamais le peuple !
Lutter pour la paix et le progrès social, c’est être solidaire du peuple vénézuélien !
C’est pourquoi nous clamons notre
solidarité au peuple vénézuélien qui a élu le président Maduro et qui a
résolument fait le choix, à travers toutes les dernières consultations
démocratiques, d’approfondir la révolution bolivarienne !
Nous soutenons la lutte des travailleurs du Venezuela pour la paix, pour leurs droits, pour leurs intérêts !
Face aux agressions impérialistes, opposons la solidarité internationaliste de tous les travailleurs !
Rassemblement devant le consulat des États-Unis le jeudi 14 mars à 17h30 !