Le capitalisme c’est la répression, c’est la violence contre les travailleurs. Les travailleurs de France ont, malheureusement, redécouvert brutalement cela, avec le renforcement constant de la répression judiciaire et policière attaquant le mouvement social, des procès politiques contre les Goodyear et les Air France à la violente répression attaquant les manifestations contre la loi travail, les ordonnances Macron et les très graves paliers franchis dans la violence contre les Gilets jaunes. Cette violence est encore plus importante dans les pays en voie de développement, car la violence et la répression sont d’autant plus grandes que l’exploitation capitaliste des travailleurs est plus forte. C’est, par exemple, tragiquement le cas au Mexique, comme le montre le témoignage des syndicalistes des usines Honda. Face à cette répression, les travailleurs ont une arme de résistance pour se défendre, la solidarité de classe, la solidarité internationale. Prolétaires de tous les pays unissons-nous !
La Commission Internationale et la commission Luttes du PRCF (Pôle de Renaissance Communiste en France) saluent la lutte des travailleurs mexicains qui, dans un pays en proie aux assauts de l’oligarchie capitaliste locale, de l’impérialisme étasunien, des narco-trafiquants, résistent avec courage.
Commission internationale du PRCF
Des luttes importantes ont lieu au Mexique, luttes auxquelles participent nos camarades du Parti Communiste du Mexique.
Dans le contexte de l’offensive impérialiste contre les peuples d’ Amérique Latine, en particulier contre le Venezuela bolivarien et Cuba socialiste, il est important que dans toute la région se développent des combats révolutionnaires, progressistes et patriotiques.
Salut fraternel de luttes et internationalistes du PRCF !
Pour la Commission internationale du PRCF,
son secrétaire et son secrétaire adjoint, Antoine Manessis et Christophe Pouzat
Pour la Commission luttes du PRCF
Son secrétaire, Jo Hernandez
Mexique la répression des travailleurs frappe dans les usines Honda
C’est le secrétaire du syndicat Syndicat des Travailleurs Unis de Honda du Mexique (STUHM), où sont produites plus de 15000 voitures chaque mois, qui alerte : suite à un conflit social, le patronat de l’usine située dans le secteur industriel de la municipalité de Salto, dans l’État du Jalisco, a décidé de licencier abusivement la plupart des militants et responsables syndicaux de l’usine. S’appuyant notamment sur le syndicat jaune (STEAMI). Le crime de ces syndicalistes, avoir voulu exercer leur droit à la libre syndicalisation et leur droit de grève. Les travailleurs de l’usine, exploités, dénoncent avec le STUHM les conditions précaires et dangereuses de travail auxquelles sont soumis tous les travailleurs de l’usine.
La répression patronale a été accompagnée d’intimidation constante de la part de la police et de casseurs de grève au service de l’entreprise, avec la connivence des autorités locales avec récemment la détention arbitraire de notre camarade José Luis Solorio, ex Secrétaire Général du syndicat.
Devant ces attaques particulièrement graves, les syndicalistes mexicains en appellent à la solidarité internationale des travailleurs, et notamment au soutien des syndicats du monde entier, face à la multinationale japonaise Honda.
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