Depuis son entrée en fonction en 2007, Morales a défendu activement les droits des migrants et a appelé à des mesures mondiales contre le changement climatique.
Le président bolivien Evo Morales s’est exprimé samedi avec force sur Twitter contre le Groupe des 20, ou le G-20, qui tenait sa douzième réunion à Hambourg, en Allemagne.
Critiquant les politiques d’immigration de plus en plus dures dans l’hémisphère Nord, le dirigeant socialiste indigène a appelé à mettre fin à la criminalisation des migrants et des réfugiés.
Le monde ne veut pas « des murs contre les migrants ni des armes nucléaires contre la vie et l’humanité », a écrit Morales.
« Nous nous joignons à l’appel du Pape François aux dirigeants du G-20 pour résoudre les luttes des pauvres, des réfugiés et des exclus. »
Le mois dernier, Morales a ouvert la Conférence mondiale des peuples pour un « monde sans murs » à Cochabamba, appelant à mettre fin à la discrimination contre les immigrés et à la haine dans le monde. Il a aussi exigé le respect du droit pour tous de bénéficier du statut de citoyen.
Le dirigeant bolivien a également participé à la réactivation d’un fonds régional destiné à fournir conseils juridiques et soutien financier aux immigrés vivant aux États-Unis et soumis à la répression croissante instaurée par le président Donald Trump. Le fonds a été lancé par l’Alliance bolivarienne pour les Amériques, l’ALBA.
Morales a également appelé les pays du G-20 à prendre leurs responsabilités et à traiter les problèmes mondiaux.
« Nous croyons que les pays plus riches doivent réduire les conflits et les guerres, qui ne font qu’accroître la pauvreté dans le monde », a écrit Morales.
« L’humanité a une dette immense à l’égard de la Terre Mère, elle donne tout pour nous aider à vivre, mais nous consommons et surexploitons sans limite. »
Dénonçant Trump, Morales a dit que son gouvernement dirigé par les Républicains doit lutter davantage contre le changement climatique, en relevant que les États-Unis sont le pays le plus industrialisé dans le monde. Il a également appelé l’ancienne vedette de la télé-réalité à « ouvrir les yeux » sur la dégradation continue de l’environnement.
L’an dernier, Morales a lancé une campagne pour replanter six millions d’arbres dans toute la Bolivie, une partie du programme « Mi Arbol » – « Mon arbre » – visant à lutter contre la déforestation et le changement climatique.
Depuis son entrée en fonction en 2007, Morales a défendu activement les droits des immigrés et a appelé à des mesures mondiales contre le changement climatique.
traduction DG pour www.initiative-communiste.fr