30000 sur le pont de Brooklin contre la misère, contre le capital et son symbole la Bourse de Wall Street, pour une vie meilleure, dans le plus grand pays capitaliste du monde, qui compte ,quelle réussite du système, 49 millions de pauvres (16% de la population) voilà un événement dont il faut mesurer la dimension historique et la valeur d’exemple.
Certes il y a eu aux USA de grands mouvements de lutte par exemple contre la guerre du Vietnam (mais alors il s’agissait surtout d’empêcher les « boys » d’aller à la mort), mais depuis près d d’un siècle jamais un mouvement social de cette ampleur.
Depuis deux mois le mouvement qui a pris pour nom « Occupons Wall Street » a pris de l’ ampleur, initialement engagé à New York, temple du capital US, il a gagné entre autres villes Los Angeles, Dallas, Seattle, Portland, Denver, Oakland, Saint Louis, Salt Lake City, Washington.
Dans tous les USA les pauvres sont dans la rue, avec le soutien des syndicats et des organisations d’étudiants, 45% de la population approuvent leur action.
Le monde capitaliste tremble sur ses bases, jusque dans sa principale forteresse, la crise systémique profonde et durable qui le mine l’empêche de plus en plus de trouver des solutions de rechange. On est loin des rotomontades du début des années 2000 sur la fin de l’Histoire après la dIparition de l’URSS et des états socialistes d’Europe.
A peine 20 ans après 1989, la lutte de classe (quelle que soit sa forme apparente c’est bien ainsi qu’il faut la nommer) réapparait au grand jour, à travers les luttes des peuples de Grèce, d’Espagne, du Portugal, contre l’Europe du Capital, contre son instrument de misère l’euro, et maintenant à travers les luttes des pauvres des USA contre Wall Street et l’ignoble système d’injustice qu’il incarne.
Les temps qui viennent sont porteurs d’espérance. Le moment est venu pour que notre peuple héritier de tant de valeurs révolutionnaires, s’engage lui aussi dans le combat, en affirmant comme les espagnols , les grecs, les italiens, son refus de la dictature de l’Europe capitaliste, sa volonté d’en sortir, et son refus de l’euro.
Le moment est venu que les communistes « qui veulent le rester », comme les y appelle sans relache le PRCF, s’unissent pour redevenir l’avant garde dont notre peuple à le plus grand besoin pour enfin agir et gagner.
Le PRCF salue fraternellement les milliers de citoyens des États Unis engagés dans le combat de classe, oui camarades vous êtes notre Amérique, celle de Johnn Brown et de Lincoln, de Howard Fast et des Rosenberg, de Paul Robeson et de Woodie Guthrie, d’Angela Davis et de Mummia Abdu Jamal.
Nous sommes à vos côtés.
Prolétaires de tous les pays unissons nous!
JPH