Les prises de position du PCP pour la sortie de l’euro et de l’UE sont pour le PRCF une confirmation et un encouragement.
Confirmation que les positions du PRCF étaient à l’avant-garde et que les authentiques marxistes-léninistes se retrouvent sur ces positions.
Encouragement car le prestige du grand PCP ne peut qu’aider à ouvrir définitivement les yeux des hésitants et à démontrer qu’une ligne « patriotique et de gauche », appuyée sur les 4 sorties de l’euro,de l’UE,de l’OTAN et la sortie du capitalisme en créant les conditions du socialisme, est le chemin, la perspective politique qui nous permettra de renouer avec l’offensive et la victoire.
Rappelons que le PRCF est membre,au coté d’une trentaine de partis communistes d’europe, de L‘Initiative appelant à la rupture avec l’Union Européenne du capital.
Ce 29 août, les trois députés européens du PCP ont mis les pieds dans le plat de la remise en question de l’intégration à une Europe « néo-libérale, militariste et anti-démocratique » incarnée par le nouveau président Donald Tusk, rejetée massivement par les peuples.
Alors que nombreux sont les partis dans le groupe GUE (Gauche unitaire européenne) prêts à « défendre l’idée européenne », « sauver l’Euro », « réorienter la BCE », le PCP pose la question qui fâche : et si on envisageait de sortir de l’Euro ?
« Préparer la sortie de l’euro et renégocier la dette »
Au cours de cette conférence de presse, les trois députés du PCP – Joao Ferreira, Inés Zuber et le nouvel élu Miguel Viegas – ont fixé une ligne de conduite à porter dans l’enceinte du Parlement européen : « renégocier la dette et préparer la sortie du Portugal de l’euro ».
Le jeune député Joao Ferreira a livré un constat sans appel de l’intégration à la monnaie unique : « Cela fait longtemps que le Portugal souffre d’une intégration à une monnaie découplée des conditions réelles de la base productive du pays et de ses besoins sur le plan économique ».
Et la catastrophe de l’intégration à la monnaie unique enfonce le peuple portugais dans la crise, l’austérité insoutenable : « les contraintes identifiées à la soumission du Portugal à la monnaie unique non seulement persistent, mais elles tendent à s’aggraver ».
Pas d’amélioration pour le peuple portugais au sein de l’euro pour le PCP
Ce qui débouche sur une conclusion politique claire : « la question, le PCP se la pose depuis longtemps : existe-t-il une voie pour la reprise économique qui repose sur la défense des conditions de vie des portugais au sein de l’euro ? La réponse est négative ».
Pour les élus communistes, le débat doit donc s’ouvrir au Parlement pour : la dissolution de l’Union économique et monétaire, la fin du Pacte de Stabilité, une renégociation de la dette « devenues insoutenables et impayables » et des « compensations européennes pour les préjudices causés par une sortie négociée de la monnaie unique ».
Car pour Joao Ferreira,« cette exigence de la sortie de l’euro monte de plus en plus, elle doit se faire en lien avec la renégociation de la dette justement pour libérer le pays de cette contrainte ».
Pour le PCP, l’ « Union européenne n’est pas réformable »
Cette prise de position publique, collective, révèle une radicalisation du discours du Parti communiste portugais ces derniers mois.
Certes, le PCP a toujours été un fervent critique de l’adhésion du Portugal à la CEE, au Traité de Maastricht, à l’adhésion du pays à la monnaie unique et plus tard au Traité de Lisbonne.
Il a toujours identité l’intégration européenne comme un processus d’asservissement du peuple portugais aux intérêts du capital national et européen, un moyen de casser les acquis sociaux et démocratiques, issus notamment de la Révolution de 1974.
Lors de son dernier congrès, en décembre 2012, le PCP a réaffirmé sa position :l’Union européenne n’est pas réformable, la crise de la zone Euro est la conséquence logique de l’Union économique et monétaire, et de la nature de classe de cette UE.
Le PCP se radicalise : « sortir de l’euro : nécessaire mais pas suffisant »
Toutefois, jusque-là, il s’était montré prudent sur la question du « sortie de l’euro », soulevant d’abord – non sans raisons – les dangers de cette manœuvre dans un pays très dépendant de l’extérieur, les risques d’une dégradation de la situation.
La situation a évolué depuis. La direction du PCP a organisé une grande rencontre le 19 mars 2013 à Lisbonne avec divers économistes du PCP, l’économiste longtemps proche du PS Joao Ferreira do Amaral favorable à la sortie de l’euro, qui a permis de révéler tant la nécessité de cette rupture, que les complexes conditions techniques de sa réalisation
La synthèse du secrétaire-général du PCP, Jeronimo de Sousa, a alors : (1) – fait le constat de l’incompatibilité entre « maintien dans l’euro » et « politique alternative, de gauche, patriotique, pour les travailleurs », critiquant l’hypocrisie du PS, du Bloc de gauche dans leur « fédéralisme européen outrancier » ; (2) – la déduction que la sortie de l’euro était « nécessaire mais pas suffisante » à cette rupture ; (3) – ce qui pose la question des mesures permettant la rupture avec l’intégration capitaliste, accompagnant cette sortie : re-négociation de la dette mais aussi nationalisation des secteurs stratégiques, dont les banques.
Depuis, le PCP a porté dans la campagne des élections européennes une critique radicale de trente ans d’intégration capitaliste européenne au Portugal, elle a pointé du doigt le rôle de la monnaie unique dans la casse de l’appareil productif national, des droits sociaux des travailleurs, indiqué les responsabilités de la classe dirigeante nationale, dont le Parti socialiste.
Une ligne qui paye face au « Bloc de gauche » pro-européen
Cette ligne de clarté a payé :le Parti communiste portugais dans la coalition de la CDU a obtenu 13 % des voix aux européennes, son meilleur score depuis 20 ans et gagné un troisième député
Dans le même temps, le « Bloc de gauche » soutenu par le PGE (partenaire de SYRIZA, Die Linke, du Front de gauche …) a porté la « réforme de l’UE », du « maintien dans l’euro » : les électeurs ont tranché, le « Bloc » a obtenu 4,5 % des voix (contre 11 % en 2009) et perdu deux députés.
Fort heureusement, nos camarades portugais ne sont pas seuls en Europe. Au Parlement européen, les chypriotes d’AKEL posent la question de la sortie de l’Euro, le PTB belge, le KKE grec, le KSCM tchèque remettent en question l’intégration capitaliste européen. Hors du Parlement, les Partis communistes du Luxembourg, d’Irlande, d’Allemagne ou des Pays-bas partagent cette ligne.
bonjour
sauf que l’on ne peut pas sortir de l’euro
sans sortir de l’ue par l’article 50 du tue
Bonjour,
l’article suivant répond en détail à votre objection. l’article 50 est contraignant. C’est une possibilité mais ce n’est pas la seule, la souveraineté populaire est suffisante pour dénoncer un traité, sans avoir à se plier à une négociation dans laquelle on serait en position de faiblesse : tant que l’on est pas sorti, on reste sous la menace des agressions des marchés soutenus par la BCE ou inversement (la BCE c’est le bras armé de la classe capitaliste)
L’illusion de la sortie de l’UE par l’article 50 du traité de Lisbonne
Je suis d’accord avec les camarades qui sont pour la sortie de l’euro de l’Europe capitaliste et de l’OTAN, comme le disent des spécialistes tel que Jaques Sapir et Frédéric Lordon l’Europe est a la botte de Angela Merkel et l’euro a été copié sur le mark allemand, il faut une monnaie commune a la place de l’euro et construire une Europe des nations, voir également les explications et la campagne du M’PEP sur le sujet.
Bonjour,
oui les camarades portuguais ont raison. il faut sortir de l’Euro. Et plus largement comme le dis le PRCF depuis sa création il y a maintenant plus de 10 ans, il faut les 4 sorties : sortie de l’UE, de l’euro, de l’OTAN et du capitalisme.
Il faut que les travailleurs dispose de la pleine souveraineté, y compris la souveraineté monétaire. C’est un enjeux démocratique pour permettre de mettre fin à la dictature de la classe capitaliste.
Lors des dernières européennes, les militants du PRCF se sont retrouvés au coté des militants du M’PEP (notamment) au sein du CNR-RUE pour faire campagne pour le boycott des élections européenne, pour la sortie de l’UE et de l’euro.
l’euro es une monnaie commune tout les pays de la zon euro ont gardés leur banque central
J’abonde également dans les prises de positions du PCP … et du PRCF … sauf pour la sortie de la monnaie Euro qui me paraît être une erreur stratégique .
Peut-on revenir en arrière alors que le Monde avance à grands pas ? Car de ce monde ne possédant pas encore à ce jour de MONNAIE UNIQUE et INTERNATIONALE , la seule alternative possible pour la France serait un retour en ARRIERE au Franc !
Et pourtant ! L’avenir aboutira inévitablement vers une monnaie UNIQUE et INTERNATIONALE et rétablira un JUSTE équilibre entre tous les continents , quelque soient les réticences ou les obstacles engendrés par les anciennes puissances économiques .
Nous savons tous qu’à l’heure actuelle , la valeur des monnaies est à GEOMETRIE VARIABLE suivant les desiderata des monnaies les plus FORTES … et le Franc inévitablement SUBIRAIT beaucoup plus qu’il n’interviendrait au plan INTERNATIONAL .
Nous ne ferions qu’accentuer la DEPENDANCE de la France aux profits de ceux qui veulent déjà , par tous les moyens , la mettre à genoux .
Il n’existe pas réellement de paradoxe à sortir de cette Europe des monarchies et aristocraties réunies , de sortir de l’OTAN et de ses valeurs purement hégémoniques et bellicistes , ainsi que de sortir de ce capitalisme destructeur tous azimuts … et de maintenir la monnaie Euro pour notre économie française .
Si certains « bien-pensants » estiment ce maintien de la monnaie Euro pour la France comme un paradoxe , comment expliquent-ils les incongruités suivantes à l’intérieur de cette Europe : 1) la position centrale de la Suisse dans l’Europe (coffre fort intouchable de tout l’argent sale de la planète) … et qui ne fait officiellement PAS partie de l’Europe .
2) les privilèges accordés en catimini par cette Europe à la Couronne d’Angleterre et à ses paradis fiscaux , lui permettant d’utiliser sa propre monnaie (la Livre Sterling) tout en bénéficiant de tous les avantages que peut lui procurer cette Europe pro-monarchique et pro-aristocratique , et ceci SANS Y ADHERER OFFICIELLEMENT ! Seulement européenne … pour les avantages et les opportunités ! Très cocardière et chauvine quant aux inconvénients européens !
Face à un éventuel changement idéologique de notre vieille Europe qui me paraît pour ma part inéluctable , toujours ces « bien-pensants » vont tenter de nous faire tomber dans l’ERREUR de stratégie économique , laquelle dernière leur permettrait , avec preuve à l’appui , le retour aux anciens privilèges .
Les « taupes » ont envahi tous les terrains de notre société européenne et ont creusé de vastes galeries ! Ne soyons pas trop hâtifs mais plutôt très vigilants et circonspects quant aux décisions futures , lesquelles se doivent d’être SOLIDES pour les peuples et armées de SERIEUX GARDE-FOUS !
Bonjour, voici quelques commentaire
J’abonde également dans les prises de positions du PCP … et du PRCF … sauf pour la sortie de la monnaie Euro qui me paraît être une erreur stratégique .
Peut-on revenir en arrière alors que le Monde avance à grands pas ? Car de ce monde ne possédant pas encore à ce jour de MONNAIE UNIQUE et INTERNATIONALE , la seule alternative possible pour la France serait un retour en ARRIERE au Franc !
« Retour en arrière » voila bien un élément de langage de la médiacratie et de ses experts autoproclamés. Donc les travailleurs n’aurait pas le choix en vertu du sacro saint principe de Thatcher qu’il n’y a pas d’alternative à toujours plus d’exploitation des travailleurs? le monde serait condamné à la fuite en avant, et les travailleurs de France à se serrer la ceinture chaque jour un peu plus au nom de quoi? de la fuite en avant dans un Euro qui est une arme de guerre contre leur salaire. Une arme de l’austérité qui aggrave chaque jour un peu plus la crise. Non, rester dans l’euro c’est cela le retour en arrière.
Car concrètement, rester dans l’euro, c’est RECULER l’age de départ à la retraite, c’est RECULER le niveau de protection sociale, c’est BAISSER les salaires, c’est sacrifier nos conquis sociaux, liquider les entreprises et services publics patrimoine des travailleurs de notre pays. Bref, oui rester dans l’euro c’est se condamner au retour en arrière.
Et pourtant ! L’avenir aboutira inévitablement vers une monnaie UNIQUE et INTERNATIONALE et rétablira un JUSTE équilibre entre tous les continents , quelque soient les réticences ou les obstacles engendrés par les anciennes puissances économiques .
Cela n’est pas démontré. Par contre, ce qui est démontré c’est le caractère profondément injuste de l’Euro. Il ne sert par conception que la rémunération du capital. La BCE échappe à la souveraineté populaire et est au services des marchés financiers, du patronat, contre les travailleurs. Cela c’est la réalité. Bref, l’Euro n’est pas la monnaie commune des travailleurs, n’est pas un instrument démocratique mais une arme au service du totalitarisme capitaliste.
Nous savons tous qu’à l’heure actuelle , la valeur des monnaies est à GEOMETRIE VARIABLE suivant les desiderata des monnaies les plus FORTES … et le Franc inévitablement SUBIRAIT beaucoup plus qu’il n’interviendrait au plan INTERNATIONAL .
Je ne sais pas vous, mais moi entre une monnaie forte au service du capital allemand et une monnaie sous contrôle populaire permettant de financer le progrès social et le plein emploi pour tous les travailleurs. Je choisi la seconde option. Sans hésiter.
Nous ne ferions qu’accentuer la DEPENDANCE de la France aux profits de ceux qui veulent déjà , par tous les moyens , la mettre à genoux .
Regardons la réalité en face, la France en perdant la maitrise de sa monnaie – confiée à une banque centrale dont le mandat est de servir contre la volonté populaire les intérêts de la classe capitaliste. Commission Européenne et Banque central européenne impose depuis maintenant 10 ans à marche forcé un programme « de réformes structurelles » qui en réalité est un programme de destruction des conquètes des travailleurs (notamment en France celle du CNR à la Libération). Alors que la BCE prete sans limite au Banque, au nom de l’euro il est interdit de financer les états, laissant les mains totalement libres aux spéculateurs sur les marchés pour attaquer les états. malheur au pays qui refuserait les diktats de Bruxelles et de la classe capitaliste. Enchainé dans le carcan de l’euro nos états sont pieds et poing liés devant les attaques de la classe capitaliste. La Grèce, l’Italie, l’Espagne, le Portugal, Chypre…. et maintenant la France sont autant d’exemple qui démontrent ce à quoi sert l’euro : faire la guerre aux salaires pour augmenter les profits de la classe capitaliste. Mettre en concurrence les peuples pour mieux régner. L’Euro porte également en lui la confrontation entre peuple européen.
Si certains « bien-pensants » estiment ce maintien de la monnaie Euro pour la France comme un paradoxe , comment expliquent-ils les incongruités suivantes à l’intérieur de cette Europe : 1) la position centrale de la Suisse dans l’Europe (coffre fort intouchable de tout l’argent sale de la planète) … et qui ne fait officiellement PAS partie de l’Europe .
Eh bien oui, la Suisse n’est pas dans l’euro ni dans l’UE… c’est plutot un contre exemple de ce que vous dites
2) les privilèges accordés en catimini par cette Europe à la Couronne d’Angleterre et à ses paradis fiscaux , lui permettant d’utiliser sa propre monnaie (la Livre Sterling) tout en bénéficiant de tous les avantages que peut lui procurer cette Europe pro-monarchique et pro-aristocratique , et ceci SANS Y ADHERER OFFICIELLEMENT ! Seulement européenne … pour les avantages et les opportunités ! Très cocardière et chauvine quant aux inconvénients européens !
Là aussi le RU est bien la preuve que l’euro ne protège pas. Norvège, Royaume Unis, Suisse autant d’exemple que les monnaies nationales permettent d’agir
bref, vos soit disant exemple se retournent totalement contre votre propos. maitre de leur monnaie, RU, suisse et norvège s’en sorte bien mieux que la France, l’Italie ou l’Espagne contraintes de subir une politique monétaire uniquement profitable à la Gross Allemagne
il est impératif de quitter l’euro cette monnaie n’est pas faite pour notre économie
monnaie trop chère qui nous plombe nos exportations
avant nous faisions des dévaluations compétitive et nous relancions notre économie
aujourd’hui nous ne pouvons plus
donc les entreprises délocalise aidées en cela par l’article 63 et 32 du tfue
aller de l’avant c’est le mondialisme avec toutes ces horreurs
revenir au franc est du bon sens et ne me dite pas que la france est trop petite
4 ou 5 eme puissance Economique 3 eme puissance militaire 2 eme puissance diplomatique