Personne ne peut croire une seconde que BIDEN, le grand « démocrate » qui ne rêve pas moins que le fascisant Trump d’en découdre avec Castro, Maduro et Poutine, soit l’affreux « communiste » qui peuple les fantasmes nocturnes des militants « républicains » de plus en plus fascisés. Mais les témoignages des camarades des USA qui nous parviennent montrent toutefois que la situation de ce pays est tellement explosive, et la lutte des classes manquant là-bas encore plus qu’ici des moyens de son expression franche et directe, une explosion de violence n’est nullement à exclure dans la « plus grande démocratie du monde ». D’autant que, sous couvert de « liberté » (celle du renard libre dans le poulailler libre, comme eût dit Marx), des dizaines de millions de gens, principalement à droite, sont armés jusqu’aux dents dans ce pays que notre jeunesse continue, hélas trop souvent encore, d’idéaliser et d’imiter.Et pendant ce temps, les Américains continuent de mourir comme des mouches du Covid 19. Alors qu’il y a sur Terre 1 Américain pour 23 Terriens, 1 personne décédée sur 4,5 mortes du Covid est américaine… Affreux bilan sanitaire qui ne peut se comparer, ni de loin ni de près, à celui de la Chine, sans parler du bilan de Cuba ou de celui du Venezuela pourtant placés tous deux sous blocus américain.
S’il est une chose qui est certaine, c’est que l’ouvertement fascisant Trump, actuel président en exercice des États-Unis d’Amérique, est donné largement perdant dans les urnes pour les élections générales américaines qui s’achèvent ce 3 nombre. Ce n’est à l’évidence pas une surprise. Non pas que le candidat nommé par la direction du parti démocrate après un processus de « primaires » tout à fait inéquitable – qui a une nouvelle fois écarté la candidature la plus plus progressiste de Bernie Sanders – soulève l’enthousiasme populaire. Rappelons d’ailleurs au plan international que Biden, bras droit d’Obama à tous les sens du terme, ne fait pas mystère de ses ambitieuses belliqueuses pour poursuivre et amplifier les guerres impérialistes conduites par Washington contre les peuples osant prétendre à la souveraineté et à la multipolarité, et surtout contre les pays progressistes et socialistes comme Cuba, le Venezuela, la Bolivie, la Chine ou la Corée du Nord.
Mais il faut se souvenir que Trump s’est emparé du bureau ovale bien que très minoritaire dans les urnes, Clinton ayant obtenu 2.9 millions de voix de plus que le milliardaire et patron vedette de la télé réalité The Apprentice. Trump, avec seulement 25% des voix des électeurs inscrits est ultra minoritaire, et cela si on met de côté que des millions de travailleurs américains n’ont pas le droit de vote. Cela en raison non seulement des condamnations judiciaires massives qui frappent les travailleurs et tout particulièrement ceux non blancs (rappelons que les USA comptent plus de prisonniers que l’URSS n’en a jamais compté au pic du Goulag au sortir de la Seconde guerre mondiale) mais aussi des conditions d’inscription sur les listes électorales particulièrement défavorables pour les plus pauvres.
De fait, ces « élections » ne sont en réalité qu’une mauvaise farce, qui n’a rien de démocratique. Une grande charade pathétique et morbide. Et ce ne serait pas la première fois, pour qui veut bien se souvenir de l’élection de Bush en 2000 qui s’était imposé par un coup de force piétinant les résultats des votes en Floride. C’est alors une décision de la Cour suprême qui avait proclamé dans les faits Bush vainqueur contre Gore.
Trump tentera-t-il un coup de force avec l’aide de la Cour suprême ?
Suite au décès d’une des juges de la Court Suprême le mois dernier – Uth Bader Ginsburg, juge dite progressiste – une nouvelle juge vient juste d’être nommée en remplacement. Amy Coney Barrett. C’est une « jeune’ femme, ultra religieuse, très conservatrice, ultra réactionnaire. L’éthique politique aurait demandé que cette nomination soit faite après les élections mais Trump et les Républicains ont accéléré la procédure pour conclure la nomination avant les élections. La raison pourrait bien en être la suivante: à cause du virus et des conditions de vote – un mardi durant une journée de travail et avec très peu de bureaux de vote signifiant des queues de plusieurs heures dans les quartiers populaires des grandes villes – plus de 95 millions d’Américains ont déjà voté par courrier. Trump et ses équipes d’avocats comptent contester devant les tribunaux les bulletins de vote envoyés par la poste et comptés après les élections. La stratégie de Trump et ses sbires est ainsi de pouvoir contester les résultats de ces élections jusqu’à la Court Suprême qui a maintenant une majorité de 6 juges conservateurs et de droite (sur 10) et pourrait bien dans ces conditions avoir à décider du prochain président américain.
Les votes piétinés
Trump pourrait donc bien être tenté d’escamoter, bien sûr le vote populaire, mais aussi le vote du collège électoral pour transformer la procédure dite « democratique » en une simple procédure légale ( ce qui serait un véritable coup d’État). Les groupes de droite (individus armés aux centres de vote) continuent de menacer les régions, quartiers, municipalités, etc. démocrates. La répression et suppression des votes démocrates bat son plain de diverses manières partout dans le pays.
Quant aux démocrates eux-mêmes, ceux-ci et leurs équipes d’avocats se préparent à contester les résultats si Trump gagne mais sans véritable stratégie, étant donné la majorité républicaine au Congrès et à la Cour suprême.
USA, personne ne peut plus nier la fascisation de plus en plus ouverte
Professeure de droit, analyste juridique pour CBS News et auteure d’un tout nouveau livre sur les élections américaines, Kimberly Wehle ne mâche pas ses mots, dénonçant le basculement vers un régime fasciste ouvert en cas de réélection de Donald Trump.
« Si Trump obtient quatre années de plus, je crois que la démocratie américaine est finie, dit-elle. Je le crois réellement. Trump va utiliser la justice américaine pour attaquer ses ennemis politiques et son pouvoir pour aider ses amis. Les attaques qu’on a vues contre des manifestants pacifiques seront intensifiées et banalisées… Ce sera un peu comme entrer dans un épisode de La servante écarlate. Nous aurons un système politique, mais ce ne sera plus la démocratie américaine. »
S’il n’y a rien à espérer des élections américaines au plan international, Trump et Biden n’étant que les deux faces d’une même politique impérialiste guerrière, il ne faut pas mesurer – dans des USA portés au point d’ignition par la crise systémique du capitalisme – le danger d’un basculement ouvertement fasciste à court terme.
Cette élection demeure en effet marquée de l’expression du déclin quotidien de l’hégémon qui se voulait plus gros qu’il ne l’est vraiment. Les USA capitalistes, impérialisme dominant, ne sont qu’un drame tragique dont tous les travailleurs, noirs en particulier, paient le prix.
PG et JBC pour www.initiative-communiste.fr
Un seul bémol il n’ y a jamais eu de démocratie américaine, la classe au pouvoir aux USA étant toujours les aristocrates du fric capitalistes, esclavagistes, anticommunistes, antisocialistes, haineux contre le peuple travailleur, militariste capable de génocide et d’envoyer des bombes atomiques responsables de millions et millions de morts. Il faut s’appeler BLANQUER LE PEN MACRON pour appeler cette chienlit une démocratie! La largeur des voitures n’a jamais mesuré l’ampleur d’une démocratie!
en meme temps, Trump ou Biden, fondamentalement ça va changer quoi ? La politique etrangere restera la meme avec la possibilité d’agression sur n’importe quel pays qui n’est pas dans les petits papiers de l’oncle sam et economiquement les plus riches vont continuer de s’en mettre plein les fouilles …
Les USA n’ont jamais été démocratiques au sens européen de culture gréco-latine que nous entendons, la seule « démocratie » qu’ils connaissent étant celle de l’argent !