Nous publions, ci-après, le décret présidentiel du FRONT POLISARIO annoncé par le Président de la République arabe sahraouie démocratique, Brahim GHALI, suite au viol de l’accord de cessez-le-feu par le Royaume du MAROC, le 13 novembre 2020.
Bir Lahlou (Territoires libérés) 14 novembre 2020 (SPS)
Le président de la République et commandant suprême des forces armées de l’ALPS, M. Brahim Ghali, a rendu public un décret présidentiel annonçant la fin de l’engagement au cessez-le-feu signé entre le Front Polisario et le Royaume du Maroc en 1991.
Cette décision intervient après que le Royaume du Maroc, le 13 novembre 2020, ait violé l’accord de cessez-le-feu en attaquant des civils manifestant pacifiquement devant la brèche illégale d’El Guergarat et ouvrant trois nouvelles brèches dans le mur militaire marocain en violation flagrante de l’accord militaire n ° 1 signé entre le Front Polisario et le Royaume du Maroc, sous la supervision des Nations Unies, en application de la résolution 690 du Conseil de sécurité de 1991 pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui.
Sur la base des décisions de la session extraordinaire du Secrétariat national du Front Polisario tenue le 07/11/2020, et partant des pouvoirs que lui confèrent le règlement intérieur du Front et la constitution de la RASD, le SG du Polisario et président de la République, Brahim Ghali a rendu public un décret présidentiel le 13 novembre 2020, selon lequel il annonce la fin de l’engagement au cessez-le-feu que l’occupation marocaine a fait rompre et la reprise des hostilités pour défendre les droits légitimes de notre peuple.
Le décret a mandaté le Commandement d’état-major de l’Armée populaire de libération sahraouie à prendre toutes les mesures liées à la mise en œuvre des exigences de ce décret conformément à la mission qui lui est assignée.
Il a également mandaté l’Autorité nationale de sécurité, dirigée par le Premier ministre, de prendre les mesures liées à la mise en œuvre des exigences de l’état de guerre en ce qui concerne la gestion et la gérance des institutions et établissements nationaux et l’assurance de la régularité des services . (SPS)
Source : https://www.spsrasd.info/news/fr/articles/2020/11/14/28492.html
Le Gouvernement sahraoui met en garde contre « les visées expansionnistes » du Maroc
SPS 27/11/2020 – 20:14
Chahid-AL Hafiid, 27 Nov 2020 (SPS)
Le ministre de l’Information, porte-parole du gouvernement, Hamada Selma a mis en garde, vendredi, contre «les visées expansionnistes» du Maroc dans la région, affirmant que l’occupation marocaine ne respecte pas l’acte constitutif de l’Union africaine (UA) en vertu duquel les États membres s’engagent à respecter les frontières héritées de l’occupation.
Dans une déclaration à l’agence de presse d’Algérie, APS, M. Selma a souligné que «le Maroc agissant en complicité avec certains pays s’emploient à annexer des parties de la région», arguant que le Maroc «n’aurait pas mené l’agression militaire à El Guerguerat sans avoir obtenu le feu vert de ses alliés».
Et d’ajouter : «la doctrine expansionniste du Maroc dans la région n’est pas nouvelle », soulignant que le nouveau mur de sable construit par le Maroc à proximité des frontières de la Mauritanie «se veut une preuve concrète des desseins expansionnistes du Maroc dans la région, au détriment de ce pays voisin (Mauritanie) ».
Le porte-parole du Gouvernement a souligné, dans ce contexte, que le Maroc tend à travers son agression militaire à El Guerguerat «à conquérir les villes de la Güera et Nouadhibou, mettant en garde contre «une menace sérieuse à court terme pour la ville de Nouadhibou «le cœur battant de l’économie mauritanienne».
Selon. M. Selma, le Maroc aspire à travers l’emprise de ce qu’il appelle «le passage économique d’El Guerguerat» à vider les ports de Nouadhibou et Nouakchott en Mauritanie et à dominer la voie de transit des marchandises venues d’Europe.
S’exprimant sur les desseins du Royaume du Maroc en Mauritanie, le porte-parole du gouvernement a rappelé que le régime du Makhzen avait refusé par le passé de reconnaitre la Mauritanie, et s’était même opposé à son adhésion à la Ligue arabe.
Dans un passé très proche le parti de l’Indépendance (Istiqlal) (Maroc) avait souligné que la Mauritanie était «partie intégrante du territoire marocain», a-t-il observé.
Au lendemain de l’indépendance de son pays en 1957, le roi Mohamed V avait reconnu textuellement que le Maroc a recouvert sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire, soit une reconnaissance des frontières héritées de l’occupation, cependant le Royaume du Maroc a adopté par la suite «une tendance colonialiste, laquelle a motivé ses desseins expansionnistes ciblant des territoires de pays voisins».
«Une menace d’insécurité et d’instabilité pèse sur la région tout entière en raison de cette doctrine expansionniste du Maroc (…), soutenu par ses alliés qui lui apportent en plus du soutien financier, la protection au sein du Conseil de sécurité international», a conclu, M. le ministre.(SPS)
Source : https://www.spsrasd.info/news/fr/articles/2020/11/27/29042.html
Maroc : florilège d’intox autour de l’opération militaire dans le Sahara occidental sur les réseaux sociaux marocains
Publié le : 26/11/2020
Le 13 novembre, l’armée marocaine a lancé une opération militaire contre le Polisario, l’organisation indépendantiste du territoire disputé du Sahara occidental, entravant un accord de cessez-le-feu vieux de 29 ans.
Plusieurs intox ont été relayées sur les réseaux sociaux marocains, hostiles aux indépendantistes sahraouis.
Lire la suite : https://observers.france24.com/fr/afrique/20201126-maroc-polisario-intox-tank-train
Hassan, Dalia, Mahmoud et Munina et 36 autres, sont âgés de 1 à 40 ans. A l’occasion des 40 ans des camps de réfugiés sahraouis installés au Sud-Ouest Algérien, ces 40 réfugiés sahraouis ont prêté leur visage à l’expo-photo 40 FACES 40 YEARS, qui tente de lever le voile sur toute une génération qui n’a jamais rien connu d’autre qu’une vie de réfugiés. #40faces40years
REPORTAGE – Les réfugiés du Sahara occidental, entre espoir et impatience
OUEST-France, Stéphane GALLOIS – Publié le 05/04/2019
Plus de 25 ans ont passé depuis le cessez-le-feu de 1991, la partition du Sahara occidental par un mur de 2 700 km à travers le désert et l’installation d’une mission des Nations unies censée organiser un référendum d’autodétermination. Mission qui a échoué, de l’aveu même de son représentant à l’est du mur, le Palestinien Youssef Jedian, « en raison des obstacles posés par l’une des parties ».
180 000 réfugiés au milieu du désert
Malgré tout, depuis quelques mois, les signes d’une décrispation apparaissent. « La Commission des droits de l’homme des Nations unies à Genève a condamné le Maroc pour faits de torture », rappelle Abba Salek El Hassan, le président de la Commission nationale des droits de l’homme sahraouie.
Lire l’article entier : https://www.ouest-france.fr/monde/afrique/reportage-les-refugies-du-sahara-occidental-entre-espoir-et-impatience-6288197
Dans un camp de réfugiés sahraouis, le rêve d’une terre si proche et si lointaine
4 novembre 2017 – La Libre Afrique – AFP
« Nos terres sont belles », assure rêveuse Selembouha Dadi en évoquant le Sahara occidental qu’elle n’a pourtant jamais vu, elle qui est née et a grandi dans les camps de réfugiés sahraouis de l’ouest algérien.