Après avoir dégagé la marionnette des impérialistes, Ben Ali, et une partie de sa clique d’affairistes corrompus, la classe travailleuse, la jeunesse populaire et le peuple tunisien se lèvent pour exiger une politique de progrès social en Tunisie.
En effet ce sont les inégalités sociales, le chômage de masse, la misère qui frappent certaines régions du pays qui, avec la lutte pour les libertés démocratiques, ont motivé le mouvement populaire de 2010.
Or si des progrès ont été faits sur le plan des libertés, grâce à la pression constante des masses populaires, des femmes, des syndicalistes et des communistes, rien n’a changé sur le plan social et économique.
Le pouvoir appelle à la « patience ». Six ans après le soulèvement la longue patience du peuple est à bout. Rien n’a changé parce c’est toujours la grande bourgeoisie qui dirige le pays par partis politiques interposés. Or il n’y a véritablement révolution que lorsque les classes dominées et le mouvement patriotique et populaire succèdent au pouvoir aux classes exploiteuses alliées à l’impérialisme.
Le pouvoir répond par le couvre-feu et l’état d’urgence, c’est contagieux pour faire face aux luttes populaires… et il agite la menace terroriste. Alors que la meilleure réponse aux fanatiques est justement une réponse socialiste à une société capitaliste, injuste, cassée, désarticulée par les inégalités et par le luxe insolent des capitalistes qui eux ne connaissent pas la crise qui forment le terreau du terrorisme.
Le mouvement populaire actuel est la poursuite du mouvement de 2010 et la meilleure réponse à la situation sociale catastrophique du pays et au défi du terrorisme.
Le PRCF exprime sa solidarité de combat à la classe ouvrière, à la paysannerie, aux syndicalistes de lutte, aux femmes, à la jeunesse, à toute la Tunisie populaire en lutte.
Commission Internationale du PRCF