Répondant aux ordres de Washington, 12 états d’Amérique du Sud ont annoncés ne pas reconnaitre l’assemblée constituante élue le 30 juillet dernier au Venezuela avec une participation importante, soulignant le soutien populaire à la démocratie, la paix et la stabilité contre les tentatives de coup d’état violent et la guerre économique menée contre le pays. Le Venezuela, avec le soutien des peuples sud américain, et de la totalité des pays libres et souverain du sous continent fustigent cette scandaleuse ingérence (lire le communiqué ci après.)
Putschistes et régimes vassaux de Washington qui sont ces pays qui attaquent le Venezuela ?
Tandis que certains, se prétendant de gauche mais qui tombent ici le masque du soutien à l’impérialisme hurlent avec les loups (lire ici), il est indispensable de regarder de plus qui sont ces pays qui attaquent le Venezuela :
- Argentine : la première mesure de son président, Mauricio Macri, fut de revenir sur la loi sur les médias du gouvernement précédent de Cristina Kirchner et de rétablir ainsi la toute-puissance des conglomérats privés ; il applique depuis son arrivée au pouvoir une féroce politique d’austérité pro-patronale, faisant exploser la dette de l’Argentine et la pauvreté. Mettant le peuple argentin dans la rue, Macri bat des records d’impopularité.
- Brésil : celui qui occupe le fauteuil de président, Michel Temer, est en place depuis un coup d’état parlementaire contre la présidente légitimement élue Dilma Roussef. Alors que les affaires de corruption se multiplient autour de lui et qu’il est personnellement mis en cause, l’oligarchie capitaliste qui l’a mis au pouvoir refuse de laisser la justice faire son travail. C’est que Temer mene une violente politique ultra libéral, austéritaire et anti sociale. Plongeant le pays dans la crise. Il est passé sous le seuil des 5% d’opinion favorable tandis que des manifestations géantes se multiplient au Brésil. Rappelons que Temer n’a pas hésité à décréter la loi martiale à Brasilia et ordonné à l’armée de réprimer les manifestions ultra violemment dans la capitale du pays.
- – Canada : il s’agit d’un état vassal des Etats Unis
- – Colombie : régime à la botte des Etats-Unis. Sous l’emprise de l’extrême droite pro US et de ses milices paramilitaire la Colombie subie une famine qui frappe 6 millions de Colombien d’après les chiffres de l’ONU. Les assassinats réguliers de journalistes, de militants progressistes et de syndicalistes, les découvertes régulières de fosses communes, témoignent de ce qu’est ce régime ultra violent dont la caractéristique principale est d’être totalement inféodé aux USA.
- – Costa-Rica : pays sous protectorat étasunien de fait.
- – Honduras : comment ne pas rappeler ici les innombrables assassinats de journalistes et de syndicalistes depuis le coup d’état de 2009 contre le président Zelaya, appuyé par les Etats-Unis. De fait, les USA y ont installé avec un putsch un régime favorable remplaçant le président progressiste élu démocratiquement.
- – Mexique : fraudes nombreuses lors des dernières élections présidentielles, disparitions, tortures, assassinats, notamment le 26 septembre 2014 de 43 étudiants de l’école normale d’Ayotzinapa venus manifester contre le gouvernement à Iguala.
- – Panama : pays sous protectorat étasunien depuis son invasion et son occupation commandées par Bush Sr en 1989.
- – Paraguay : son président élu et de gauche, Fernando Lugo, est renversé par un coup d’état « institutionnel » en 2012 ; retour depuis aux politiques néo-libérales les plus agressives. Il faut là aussi rappeler les énormes manifestations, réprimées dans le sang, alors que le régime entend modifier le mandat présidentiel pour se maintenir au pouvoir.
- – Pérou : pays sous protectorat étasunien, l’installation d’une nouvelle base militaire de l’armée étasunienne dans ce pays est annoncée au début de cette année, qui s’ajoute aux sept bases déjà présentes.
Les médias des milliardaires en France distillent leur haine du Venezuela bolivarien, n’hésitant pas à citer par exemple le haut-commissaire aux droits de l’homme des Nations unies, le Jordanien Zeid Ra’ad al-Hussein qui éructait mardi contre « une tendance évidente à l’usage excessif de la force à l’encontre des manifestants » au Venezuela. Mais la crédibilité de telles dénonciation de la part d’un tel régime – la Jordanie est également un des états vassaux des USA au proche orient, base arrière de l’armée américaine dans la guerre qui a lieu en Syrie, est nulle. Pour s’en convaincre, il suffit de citer le rapport de 2016 d’Human rights watch concernant ce régime : « Les actes de torture et de mauvais traitement perpétrés par les agents des services de sécurité restent dans la plupart des cas impunis. Les manifestations sont souvent réprimées de manière violente. La liberté d’expression, d’association et d’information subissent de fortes restrictions. En particulier, les expressions critiques à l’égard du roi, des agents de l’État et de l’islam sont passibles de poursuites pénales. »
La réalité est pourtant claire est nette : au venezuela, le peuple a massivement voté pour sa souveraineté nationale, pour la paix, la démocratie et la révolution bolivarienne. Cela malgré les menaces, la guerre économique, les violences fascistes de la droite pro USA. Cette droite qui depuis 1999 n’a eu de cesse que de refuser de reconnaitre les résultats des élections, préférant la voie sanglante des putsch armé, en 2002, en 2014 et maintenant en 2017.
Communiqué officiel du Venezuela suite à l’agression lancée par les USA via le Mercosur
La République Bolivarienne du Venezuela proteste et rejette énergiquement la Déclaration émise à São Paulo, Brésil, à la date du 05 août 2017, souscrite par les Chanceliers d’Argentine, du Brésil, du Paraguay et de l’Uruguay, par laquelle ils prétendent appliquer illégalement au Venezuela le Protocole d’Ushuaia sur l’Engagement Démocratique dans le MERCOSUR.
La République Bolivarienne du Venezuela alerte les peuples du monde devant l’ingérence grossière de ceux qui dévoient les chemins légaux pour provoquer des interventions erratiques, qui violent les principes les plus élémentaires du droit international. Des intérêts néfastes anti integracionnistes ont transformé le MERCOSUR en un organe de persécution politique contre le Venezuela en essayant d’avancer sur la voie de l’illégalité et de l’intolérance politique semblable à celle à laquelle la République de Cuba a été soumise dans les années 60 du siècle dernier.
Le Venezuela déclare solennellement que l’application du Protocole d’Ushuaia semble inadéquate, car elle se base sur de fausses suppositions, sur des présomptions illégitimes qui ne correspondent pas avec les dispositions juridiques compatibles avec les dispositions d’une telle réglementation. C’est la deuxième fois, en moins d’un an, qu’on prétend exclure arbitrairement le Venezuela de l’organisation au moyen d’arguments artificiels, ce qui est clairement la marque du ténor interventionniste, qui est éloigné du Droit, et de ces Chanceliers de la nouvelle Triple Alliance, ainsi que de la véritable intention politique qui les motive. Les noms des Présidents et des Chanceliers qui ont pris cette décision illégale et aberrante resteront marqués par l’histoire.
L’utilisation de la déclaration des quatre Chanceliers du 01 avril 2017, présentée comme préambule de ce nouveau Communiqué d’aujourd’hui, ne correspond pas à Ushuaia, ni aux règles du Droit international et au système normatif de la fondation et des annexes du MERCOSUR; au contraire, elle constitue une corruption de l’intégrité du système légal organisationnel qui cherche à positionner une matrice médiatique pour excuser des sanctions injustes, dépourvues de base juridique et inexistantes à l’intérieur même de l’ordonnance constitutive de l’organisation.
Il faut révéler à la communauté internationale la fausseté autour du désintéressement supposé du Venezuela à participer à une réunion pour avancer vers des solutions constructives et ajustées à la norme. La République Bolivarienne du Venezuela a confirmé, largement et suffisamment, par une lettre de son Chancelier en date du 27 juillet 2017, sa disposition à un dialogue sincère, en proposant la tenue d’une réunion dans la ville de Caracas durant la première semaine d’août 2017, dans l’observance des principes du Droit International et du respect mutuel, dans la reconnaissance due à la demande de cause arbitrale présentée par le Venezuela contre le reste des États opposés, et en tant que membre à part entière de l’organisation; jamais dans le cadre de prétentions bâtardes d’applicabilité du Protocole d’Ushuaia.
Si un débat s’ouvrait sur les principes et la protection de la démocratie, ce seraient les gouvernements qui condamnent aujourd’hui le Venezuela qui auraient à « justifier » la raison pour laquelle ils n’ont pas ratifié leur engagement avec le bloc démocratique régional, à travers les Protocoles d’Ushuaia I et d’Ushuaia II; parmi lesquels, c’est certain, la République Bolivarienne du Venezuela, comme État membre du MERCOSUR, est le seul pays a avoir rempli les recommandations internes afin de les changer en droit positif et en vigueur dans son ordonnance juridique constitutionnelle. Le seul gouvernement auquel devrait légalement être appliqué le Protocole d’Ushuaia, c’est celui qui aujourd’hui gouverne mal le Brésil, dirigé par une tragi-comédie de maffias économiques et parlementaires qui n’ont même pas la légitimité du vote, qui est la marque éclatante du Gouvernement du Président Nicolas Maduro et de notre toute nouvelle Assemblée Nationale Constituante souveraine récemment installée à Caracas avec l’appui de tout un peuple qui désire la paix.
La République Bolivarienne du Venezuela, fidèle à sa vocation intégrationniste léguée par le Commandant Hugo Chávez, réitère l’appel à la raison, demande le respect de l’autodétermination de nos peuples, réclame que soient observées les normes du Droit International et exige l’arrêt des actions de harcèlement contraires au droit, au détriment des droits du Venezuela en tant qu’État Membre du MERCOSUR et en tant que peuple libre, souverain et indépendant de Notre Amérique.
Rien ni personne ne peut illégalement nous écarter du MERCOSUR. Le Venezuela est le MERCOSUR parce que le Mercosur a poussé dans le coeur de ses peuples et nul ne pourra empêcher que notre coeur continue à battre comme un espoir de libération et de justice pour des millions de gens.
Caracas, 05.08.17
trad. A. Arroyo
Venezuela : ruptures du storytelling, la réalité du coup d’état fasciste, du soutien populaire à la révolution pour la paix et la démocratie.
Thierry DERONNE
Le 2 août, peu après la forte mobilisation citoyenne qui s’est manifestée lors de l’élection d’une Assemblée Constituante, les Vénézuéliens ont pu voir sur Globovision (une des télévisions privées majoritaires dans le pays) Henry Ramos Allup, un des plus belligérants leaders de l’opposition, déclarer : « nous avons décidé de participer aux élections régionales, à celles des maires et aux présidentielles. » (1). Un secteur important de la droite se démarque publiquement des violences de l’extrême droite de Leopoldo Lopez et admet la validité du Centre National Électoral (qu’il dénigrait jusqu’ici comme instrument chaviste). Légitimer le retour à la voie démocratique préconisé par le président Maduro ? Le storytelling distillé à toute heure, tous les jours et par tous les moyens, et auquel croient par conséquent dans leur quasi totalité les citoyens occidentaux, commence à tourner dans le vide.
Plus le temps passe, plus le mammouth de la concentration mondiale des médias éprouve des difficultés à empêcher la diffusion d’éléments qui lui échappent. L’image d’une guerre civile ou celle d’une opposition démocratique en lutte contre un régime répressif ne tient plus. On sait que la majorité des victimes a été causée par les violences de l’extrême droite (2), que cette violence est confinée à quelques pour cents du territoire – zones riches ou paramilitarisées (municipalités de droite et frontière avec la Colombie), que la grande majorité vit en paix et rejette ces violences, y compris parmi les électeurs de droite (3). Le « régime » (en réalité un gouvernement élu) a arrêté et jugé rapidement les membres des forces de l’ordre qui ont fait un usage excessif de la force (4).
Il faut aussi détruire le périlleux exemple d’une Assemblée Constituante. Alors que ce 4 août des militants chavistes, féministes, écologistes, militants de la culture populaire ou contre la spéculation immobilière étrennent à Caracas leurs sièges de députés constituants (5), les grands médias dénigrent le suffrage des vénézuéliens en relayant les dénonciations de « fraude » lancées depuis Londres par le directeur de Smartmatic – une société commerciale qui a fourni les machines du Centre National Electoral (CNE) mais n’a pas accès aux données du vote (6).
Les médias ne mentionnent pas une source bien plus sérieuse. Après avoir observé le scrutin sur place, le Conseil des Experts Électoraux d’Amérique Latine (CEELA) formé de juristes et d’ex-présidents des tribunaux électoraux de plusieurs pays d’Amérique Latine, conclut que « le résultat des élections au Venezuela est véridique et fiable. » Le CEELA précise que le Conseil National Électoral (CNE) a employé « le même système qu’il a utilisé pour toutes les élections, y compris celles de 2015 où l’opposition a remporté la majorité des sièges à l’Assemblée Nationale ». Ce système électoral, qualifié par l’observateur Jimmy Carter de « meilleur du monde » (7) permet à « toute personne de vérifier que ceux qui sont venus voter étaient bien les 8.089.320 annoncés par le CNE » (8)
Une des conséquences de la vitesse émotionnelle, de l’instantané satellitaire, de l’absence de contexte, etc.. qui caractérisent toute campagne de propagande s’appelle l’obligation de moyenne. D’un côté mille médias nous martèlent exactement la même version, de l’autre le Venezuela réel reste lointain, difficile d’accès. La plupart des citoyens, intellectuels ou militants en sont réduits à faire une moyenne forcément bancale entre l’énorme quantité de mensonges quotidiens et une minorité de vérité. Ce qui donne, dans le meilleur des cas : « il y a une lutte entre blocs, il y a des problèmes de droits de l’homme, une symétrie de la violence, une guerre civile, je condamne la violence d’où quelle vienne, etc.. ». Et dans le pire, ce plaisir lâche de répéter les titres de 99,9 % des médias sans rien connaître du Venezuela, de crier avec la meute pour se sentir puissant, de montrer du doigt et de faire la chasse aux « suppôts du dictateur ». En France surtout, mais aussi en Espagne, le Venezuela est remplacé par un écran blanc pour projections privées et règlements de compte entre courants politiques. Le problème est que la quantité de répétition, même si elle crée une qualité d’opinion, ne fait pas une vérité en soi. Le nombre de titres ou d’images identiques pourrait d’ailleurs être mille fois plus élevé, cela ne signifierait toujours pas qu’on nous parle du réel.
Comment, dès lors, nous reconnecter au réel ? Quand le Mouvement des Sans Terre du Brésil, comme l’ensemble des mouvements sociaux (9) et les principaux partis de gauche d’Amérique Latine (10) ou 28 organisations vénézuéliennes des droits humains (11) dénoncent la déstabilisation violente de la démocratie vénézuélienne et soutiennent la mobilisation des citoyens pour élire une assemblée constituante, on dispose d’un large éventail d’expertises provenant d’organisations démocratiques. C’est-à-dire de sources directes et d’une connaissance plus profonde de la réalité que la « moyenne » d’un « science-po » européen obligé de préserver un minimum de respectabilité médiatique pour protéger sa carrière.
Pour ne pas laisser assassiner Salvador Allende sans le savoir et ne pas agresser ceux qui rejettent la fièvre de la propagande et dont on découvrira demain qu’ils avaient raison sur le Venezuela, la société occidentale a besoin d’une démocratisation radicale de la propriété des médias – le développement du pluralisme de l’information est en France l’obligation légale du CSA – (12) et parallèlement à la création et à la multiplication de médias hors marché, qu’ils soient publics ou associatifs, de développer de nouvelles écoles ou seront rétablis comme facteurs centraux d’un journalisme au service des citoyens : le temps d’enquête, l’acquisition d’une culture historique, la possibilité de voyager sur place (13) et l’écoute d’un secteur aussi vivant que les mouvements sociaux.
Thierry Deronne
Caracas, le 4 août 2017
Photos (invisibles dans nos médias et pour cause..) : l’Assemblée Constituante s’installe au Congrès, à Caracas, le 4 août.
»» https://venezuelainfos.wordpress.com/2017/08/05/venezuela-ruptures-du-…
Notes
- Voir l’interview complète par la télévision privée Globovision : https://www.youtube.com/watch?v=9unGt_pSCnM. Au Venezuela la majorité des médias, comme l’économie en général, sont privés et s’opposent aux politiques sociales du gouvernement bolivarien. Lire : Thomas Cluzel ou l’interdiction d’informer sur France Culture
- Pour un graphique et un tableau précis et complet des victimes, des secteurs sociaux, des responsables et des personnes condamnées, voir https://venezuelanalysis.com/analysis/13081 ; Sur les assassinats racistes de la droite : Sous les Tropiques, les apprentis de l’Etat Islamique 27 juillet 2017 ; Le Venezuela est attaqué parce que pour lui aussi « la vie des Noirs compte » (Truth Out) 24 juillet 2017
- Sur les sondages de la firme privée Hinterlaces : Nouveaux sondages surprises au Venezuela (juillet 2017) 25 juillet 2017
- Sur l’arrestation de membres de forces de l’ordre, voir Droits de l’Homme au Venezuela : deux poids, deux mesures 17 juillet 2017 et un tableau complet sur : https://venezuelanalysis.com/analysis/13081
- Sur la mobilisation citoyenne pour élire la Constituante : https://venezuelainfos.wordpress.com/2017/08/01/photos-medias-contre-droit-au-suffrage-des-venezueliens/ et sur les candidats et enjeux de cette assemblée, on peut lire entre autres : Quels sont les enjeux du vote du 30 juillet pour l’Assemblée Nationale Constituante ? 28 juillet 2017, De qui ont peur les Etats-Unis et la droite mondiale ? 28 juillet 2017, Génération « chaviste rebelle » : les visages et les voix des candidat(e)s député(e)s à la Constituante, par Angele Savino (L’Huma) 27 juillet 2017.
- Voir « Le CNE rejette les allégations de fraude », http://www.cne.gob.ve/web/sala_prensa/noticia_detallada.php?id=3554
- « Former US President Carter : Venezuelan Electoral System “Best in the World” », https://venezuelanalysis.com/news/7272
- Informations données en conférence de presse du CEELA et reprises par El Universal (journal d’opposition) http://www.eluniversal.com/noticias/politica/ceela-sistema-electoral-venezuela-confiable_90933
- Réunion de mouvements sociaux du Brésil, avec liste de signataires : http://baraodeitarare.org.br/index.php?option=com_content& ;view=article&id=1571:comite-brasileiro-pela-paz-na-venezuela-lanca-manifesto&catid=12:noticias&Itemid=185
- Les partis de gauche et les mouvements sociaux d’Amérique Latine appuient un peuple qui écrit sa constitution à la barbe de l’Empire. 21 juillet 2017
- 28 organisations des droits humains demandent le respect du droit au suffrage pour l’Assemblée Constituante 29 juillet 2017
- C’est en effet, selon la loi, une des obligations du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA). La loi française n° 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée et complétée, relative à la liberté de communication (et qu’on aimerait voir appliquer) dit : ARTICLE 29 : … Le CSA veille, sur l’ensemble du territoire, à ce qu’une part suffisante des ressources en fréquences soit attribuée aux services édités par une association et accomplissant une mission de communication sociale de proximité, entendue comme le fait de favoriser les échanges entre les groupes sociaux et culturels, l’expression des différents courants socioculturels, le soutien au développement local, la protection de l’environnement ou la lutte contre l’exclusion…
- L’entrée en force de grands actionnaires privés dans le champ médiatique a entraîné des coupes claires dans les budgets internationaux avec pour conséquence la suppression des correspondants étrangers et la dépendance accrue d’agences comme l’AFP, Reuters ou EFE. Or celles-ci ont récemment blanchi le terrorisme d’extrême droite en le relookant comme un « combat pour la liberté » (Reuters) ou ont fait passer les photos d’électeurs chavistes pour des électeurs de droite (EFE).
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