« Quand ceux d’en bas ne veulent plus vivre comme avant, quand ceux d’en haut ne peuvent plus diriger comme avant, alors s’ouvre une période de révolution ».
Lénine.
Une situation révolutionnaire est-elle en train de se faire jour en Grèce ?
Non seulement la révolte populaire, conduite par le KKE et par le PAME, est totale, mais des signes de plus nombreux de fracture apparaissent dans la classe dominante, y compris dans l’appareil d’Etat (cf le communiqué de certaines forces de police, la démission de certains ministres, etc.).
De plus en plus il apparaît que l’Union européenne, son euro de malheur et ses institutions supranationales et dictatoriales ne peuvent qu’être vomies par les peuples, y compris le nôtre dont le « non » à la constitution européenne a été grossièrement violé par l’UMP et par la social-eurocratie.
Le PRCF réaffirme sa solidarité avec le KKE, avec le PAME, avec l’ensemble des Grecs patriotes qui refusent la mise à mort du peuple qui a créé l’Europe des Lumières et le concept même de démocratie.
« Peuples d’Europe soulevez-vous » est-il écrit sur l’Acropole. Au moment où la classe dominante française représentée par le MEDEF détruit notre pays en rampant devant Bruxelles et Francfort et en saccageant les acquis de la Résistance et même ceux de la Révolution française, nous devons tous approfondir notre solidarité avec le peuple grec en insurrection, tout en développant ici les prémices de notre propre soulèvement citoyen.
Et cette solidarité sera d’autant plus forte qu’en France même, la résistance progressiste et patriotique contre l’UE, contre la monnaie inique et contre le capitalisme prédateur montera en puissance à l’appel des vrais communistes unis, des vrais républicains patriotes et progressistes rassemblés et des syndicalistes de lutte appelant ensemble au « tous ensemble et en même temps ».
L’heure des résistances et des révolutions revient. A tous les révolutionnaires de s’y préparer en créant les conditions de l’unité des forces populaires.